Bonjour,
A propos de la sensation du vide sous les pieds, nous sommes vraiment tous différents !
J’aime beaucoup avoir du vide autour de moi (si je me sens en sécurité bien sûr !).
Je parcours avec beaucoup de plaisir les via ferrata (ou plutôt les “vie ferrate” !), surtout celles qui sont bien verticales, voire légèrement surplombantes, ainsi que les parcours aériens et “exposés” en montagne…
En matière de parapente, plus il y a du gaz sous mes pieds et plus je me sens bien et heureux d’être là-haut !
Tous mes vols en haute montagne ont toujours eu lieu sans secours et on a vite du vide important sous les pieds pour certains vols :
- Ecrins : si on bascule sur le Glacier Noir, on a certainement plus de 2000 m sous les pieds lorsque l’on survole le Pré de Mme Carle ;
- idem pour le décollage des Grandes Jorasses (versant italien côté sud) : un gaz pas possible au bout de 30 secondes de vol (peut-être plus de 2500 m ?) ;
- le décollage de l’Aiguille Verte n’est pas triste non plus : 1300 m de vide au bout de 10 secondes de vol (avec le Couloir Couturier en dessous) ;
- Pelvoux avec survol du Glacier des Violettes, Grande Ruine, Tête des Corridors ;
- etc.
Il m’est arrivé aussi de prendre plus de 1000 m au-dessus du Pic des Mouches à la montagne Sainte-Victoire : la montagne semble alors toute plate et écrasée lorsque l’on est là-haut, mais s’il n’y pas de nuages qui tirent vers le haut, je me sens très décontracté et tout à fait confiant…
Question de tempérament et de caractère sans doute…
Par contre je déteste faire des 360° : je n’en ai fait qu’en stage SIV (sans engager beaucoup pourtant…) et je n’ai pas aimé cela du tout, sans doute parce que j’ai peur de ne pas bien maîtriser la sortie, comme quoi…
A+ Marc