Petite rencontre avec Paratroc ;)

Tout va dépendre de l’aptitude de base du pilote et de son cadre d’apprentissage.

Un petit “jeunot” qui a la “glisse” sera plus à l’aise sous une voile vivante que tonton Gérard qui n’a plus refait de sport depuis le siècle dernier.

De même un pilote progressant dans un milieu plus encadré sera moins exposé aux erreurs dans le choix des conditions. A l’inverse un pilote qui se retrouve rapidement seul aura tout intérêt à avoir une voile qui pardonne un peu plus ses choix “aléatoires”.

Je suis toujours en position semi-assise (les fameux appuis fessiers et dorsaux pour une meilleure stabilité). Je n’ai pas assez fait de longs cross et je ne suis pas assez téméraire et bon pilote pour éprouver le besoin de me mettre en position couchée ou semi-couchée pour regarder les nuages les yeux dans les yeux :sors:

Merci Patrick. En l’occurence, c’est plutôt le profil jeunote à l’aise. En fait, ce qui lui “peur”… c’est qu’elle n’a pas peur (d’une manière générale) ! Pour donner une idée, ce qui la fait triper en parapente et qu’elle aimerait faire, c’est de l’acro. :speedy: Elle se connait un peu fonçeuse et s’inquiète, en temps que débutante, de ne pas pouvoir s’empêcher de se mettre dans des aérologies ou des endroits où elle ne devrait pas être. Ceci dit, elle n’a que quelques vols et ça a le temps d’évoluer.

Je retiens ton dernier paragraphe. Bon, va falloir discuter un peu, parce que ses vols sous l’element 2, après la faïal chargée à toc, ne lui ont pas trop plu : “le moniteur disait de tourner, je tirais et me penchais comme une malade, mais ça ne tourne pas ce truc !!” (peut-être aussi une questions de longueurs respectives de débattement de commande et de positionnement de PTV dans la fourchette).

Bon, tout ceci a somme toute une importance toute relative, mais c’est un plaisir et un investissement pas donné pour un petit moment, alors plein de questions se posent, surtout que les opportunités petits PTV ne sont pas légion.

Derob

P.S. Pour ce qui concerne la vivacité ou non de la tequila 2, je ne trouve pas grand chose, et lis tout et son contraire.
P.P.S. Désolé M@tthieu, je pourris peut-être un peu ton post :trinq: Disons qu’on reste dans la problématique matoss et débutants.

T’inquiète, tout ce qui touche au parapente est important, et je trouve qu’on néglige trop la sellette. Or comme disait Fabien de Flyeo ce matin , la sellette est semblable à un baquet de voiture de rallye, il faut pouvoir être actif, maintenu etc…

Tu remarqueras que beaucoup de “vieux” pilote, d’un bon à très bon niveau de parapente, ont parfois des vieilles sellettes et peinent à trouver une remplaçante. Et quand ils doivent en trouver une car la leur est vraiment morte, c’est la galère, et des essais multiples.

A mon avis, c’est plus dur à choisir qu’une voile pour qui veut vraiment performer.

Après moi j’ai toujours cherché le compromis et j’ai eu les altirando XP puis altirando 2 qui semble me convenir. Mais ca se trouve je serais bien mieux dans une autre. A vrai dire jamais cherché à essayer… Disons que je m’adapte à tout, et c’est comme ca avec tout le matériel que j’utilise (ski, vtt…)

Vécu en temps que témoin en SIV il y a déjà un bail :

  • aile B chargée milieu fourchette, sellette basique classique, position assise : impossibilité totale d’obtenir l’autorotation sur asymétrique maintenue 50% malgré le pilote jeté volontairement et totalement à plusieurs reprise côté fermé.
    Le moniteur a donné la consigne de fortement détendre les sangles des côtés (et de ne toucher à rien d’autre) ; au vol suivant autorotation obtenue en moins de deux tours…
  • aile DHV 2, pilote grand et maigre volant semi couché dans une sellette ouverte avec les jambes tendues sur le cale-pieds en permanence : cascades d’incidents ignobles sur vrilles et décrochages, avec séquence frisson lorsque la dérive le trimballe en vrac à basse altitude au-dessus de la route sur le côté du lac (“là s’il sort pas, il est foutu !”).
    Le moniteur lui a dit “Bon toi tu vas arrêter de voler avec les pattes tendues sur le câle-pieds et tu vas les grouper bien sous la sellette.” ; plus aucun souvenir mémorable pour la suite du stage.

Il vaut mieux acheter une Pawn. :sors:

Il vaut mieux arriver à comprendre dans quoi on met les pieds, ce qui implique parfois qu’il vaut mieux ne pas se précipiter à acheter et approfondir sa formation. Si la communication est bonne avec l’école on peut toujours trouver une formule sur du long terme et de la régularité plutôt que de se précipiter vers le miroir aux alouettes de la prétendue autonomie (je radote).
Lorsqu’on est un Petit Poids Volant, il vaut mieux se renseigner de manière approfondie auprès de ceux qui connaissent les ailes adaptées (adaptées au poids et adaptées au cadre de pratique envisagé).
Il vaut mieux cultiver la relation avec un moniteur dans lequel on a confiance et échanger souvent avec lui ; la relation d’enseignement doit être agréable des deux côtés. Une certaine complicité devrait s’instaurer.
Il vaut mieux essayer, en conditions raisonnablement bougeuses et surtout s’autoriser à faire confiance à son propre ressenti, même si on débute. Il vaudra mieux dans ses choix privilégier les ressentis de plaisir et s’écarter de ce qui apporte du déplaisir, même si on n’en connait pas la raison.
Et il vaut mieux considérer le Vol Libre comme une danse plutôt que comme un combat.

j’en connais même qui ont des stagiaires qui volent en spantik (ENB)
karma+

C’est fait aussi ici pour ma part :
http://www.parapentiste.info/forum/recits/mon-premier-siv-t35324.0.html;msg452836#msg452836

Norbert

Ouiii, mais elle voudrait pas trop dépenser pour pouvoir s’acheter un Pawn, cette voile magnifique, à la fois souple et solide, légère et robuste, joueuse et taquine mais respectueuse, glissante, fluide et précise et avec la version girly qui va sortir, rouge à bord d’attaque et paillette sur les stabilos, elle va pouvoir faire des heures de gonflage au Pyla avec plein de parapentistes pour la conseiller, par amour du sport.
Pssitt, triple seven france, c’est bon ? on fait comme on a dit pour les 50% de remises ? :wink: :mrgreen:

T’es sérieux là ? Je t’invite à relire mon message, je t’ai facilité un peu le travail :wink:

Je veux pas être méchant avec toi, mais j’en ai marre de me faire taper sur la tête à chaque fois que je parle d’une catégorie de voile tout ça parce que certains jouent à relever le moindre détail pour se faire remarquer…

Après en avoir parlé avec lereseaudepp, je conviens que je n’avais pad assez expliqué ce que je voulais dire. Je parle d’une A comme d’une aile vraiment accessible, et non juste une aile homologuée A sur le papier. Pour moi une B n’est pas une aile homologuée B, mais une aile qui a la comportement qu’on attend d’une B.
En espérant être plus clair :wink:

du coup, maintenant, on peut te taper sur ta tête de hérisson ?

[mode sérieux / back on ] c’est justement LE problème des catégories d’ailes c’est que pour beaucoup de gens cela signifie un niveau d’accessibilité alors que ce n’est qu’un niveau d’homologation.

Justement, cela n’est pas forcément plus clair car la notion ci dessus en gras est une notion bien subjective.

:expressionless:

Le mythe de Sisyphe version vol libre, 36.000ème édition :

1/ une B ne veut que dire qu’elle est homologuée B

2/ l’homologation ne dit rien de son comportement en vol mais hors domaine de vol

Bon moi j’arrête là, j’en ai plus que marre de ces réponses à la mords-le-moi-le-nœuds. Amusez vous bien :coucou:

Je pense que le nombre de vol ne défini pas la qualité du vol et le pilote…Tu peux faire 20 vols trés bénéfique qui t’apprendront énormément de choses afin de solidifier les bases ou 170 qui ne valent que l’égo des 170 ploufs de 5 minutes ( ce que j’appelle la courses de couilles :mdr: )

En gros la quantité n’est pas forcément de la qualité

( ce n’est que ma vision de femme ) :bisous:

:koi: est-ce que quelqu’un t’as déjà parlé de tes parenthèses ? :clown:

Tout à fait d’accord pour le rapport quantité/qualité mais personnellement je considère que mes 182 vols sur 35 décos différents pour un total de 57h15 à ce jour commencent à représenter une somme d’informations sensorielles, de vécu en tout genre, toutes conditions de vol assez conséquentes pour 9 premiers mois. C’est ce que certains m’avaient conseillé : voler, voler, voler, décoller, atterrir etc…
Je ne cherche pas à faire pâlir qui que ce soit JulienF. Cet après-midi, il y avait des jeunes de l’équipe de France d’acro qui cherchaient à poser des 360 sur un radeau, là par contre c’est immense respect ! :bravo: ils font ce qu’ils veulent avec leur voile.
Non je mène ma barque comme j’en ai envie, où j’en ai envie avec la chance que mon métier me donne d’avoir autant de temps libre et de pouvoir aller un peu n’importe où où le vent me pousse.
Par contre plus j’avance et plus je prends du volume de vols, plus je m’aperçois de mes carences dans les domaines du pilotage, de l’aérologie, de la météo, de la mécanique de vol. Mais j’aime bien les puzzles, je complète au fur et à mesure. Un jour, je ne serai plus débutant. Et tant mieux si je le reste le plus longtemps possible ! Cela voudra dire que je m’éverveille encore de sentir la voile me soulever, regarder le soleil se coucher sur le lac d’Annecy et me dire que j’ai un des plus beaux loisirs qui soit, une des plus grandes chances d’oublier que le temps existe.

[quote]En gros la quantité n’est pas forcément de la qualité
[/quote]
karma+