M@tthieu, les B c’est Has-Been, c’était à la mode du temps de Pure StHil ou Bande Dessus (la préhistoire quoi)
Maintenant ce qui prouve que t’es un vrai pilote, c’est de poser en 3-6 ! http://www.youtube.com/watch?v=AgdsSU-oDQg
----->Wowo, je te remercie pour tes conseils et je te crois ! va falloir que j’améliore ma technique encore et encore.
-----> Hub, j’ai trouvé le décrochage aux B très peu physique (moins que les oreilles) et très doux.
-----> JLG, déjà essayé le posé 3.6 mais je n’avais pas assez de vitesse et ça s’est fini comme cela devait finir… :mdr: je recommencerai avec plus de vitesse cette fois-ci !
merci wowo pour l’explication claire du pumping, j’espère que les colibris ont compris.
c’est une vrai calamité ce pumping d’oisillon, en tant que formateur en club je suis partagé entre l’interdire complètement ou l’apprendre dans les règles.
Ce n’est pas facile à trancher car ils cherchent à reproduire ce qu’'ils voient et je suis de ceux qui font du pumping de temps en temps et d’un autre coté on est tout de même dans l’orange foncé.
[quote]rentré dans un gros cum/congestus, je fais les B pour descendre. Je n’ai pas fait de 360 car j’avais peur de percuter un autre couillon rentré dans le même nuage au même moment, et surtout la montagne qui n’était pas très loin.
Occupé à regarder mes pieds pour voir quand le sol réapparaitrait, je ne lève la tête qu’une fois ressorti du coton. Et là : pas beau. La voile s’est repliée en crevette et les 2 stabilos sont cravatés l’un dans l’autre. Ca ressemble plus à un panini qu’à une voile. Je relâche et ça part en autorot et plusieurs tours de twist instantanément. Commandes bloquées. Impossible de rouvrir ou d’enrayer la rotation. Je tente d’attraper les élévateurs pour détwister mais ça tourne tellement vite que je n’y arrive pas, et mes bras ne sont pas assez longs pour attraper au dessus des tours de twist. Et merde, j’envoie le secours. Branchage. Pas de bobo.
Le panini est resté cravaté jusqu’au sol. Du coup, pas besoin de neutraliser la voile principale une fois sous secours. A toute chose, malheur est bon …
[/quote]
Alors, le coup de la descente aux B pour poser dans une clairière, c’est du nimportnawak.
Merci pour l’explication wowo. Perso, je n’ai utilisé le pumping qu’une fois, lors d’une vache par ce qu’une bulle m’a porté plus loin que le point d’aboutissement prévu et que la haie du bord de la vache s’approchait dangereusement. J’ai quand même eu l’impression que ça avait bien servi à freiner mon chiffon et à m’empêcher d’aller sucer les bourgeons, pourtant, j’ai fais ça à la colibri, puisque je fais clairement parti des 90% qui ne savent pas pomper** (c’était à 5m sol environ). Penses-tu que dans ce cas c’était utile, j’ai préféré faire ça que tenter un dernier S hasardeux, des conseils pour mieux faire?..
@ marcus : effectivement c’est moche ce qui t’es arrivé, as-tu une idée des facteurs qui ont replié le panini? Manque d’attention? Turbulences qui ont brassé l’aile? Déséquilibre dans la manœuvre qui a entrainé une dissymétrie? Aile pour laquelle la manœuvre des B est délicate/déconseillée?
L’aile était une aile typée montagne d’allongement très raisonnable : une modeste Nervures Valluna. La masse d’air était bien évidemment turbulente, puisque dans un nuage convectif. Et surtout, je regardais sous mes pieds au lieu de regarder l’aile. Si j’avais gardé l’aile en contrôle visuel en permanence, j’aurai probablement pu éviter le sketch.
J’en ai discuté avec le constructeur (X. Demoury) et il m’a confirmé qu’ils avaient constaté une fois ce pb - qui s’était fini dans le lac je crois - avec une traction excessive sur les B.
effectivement, c’est tj mieux de savoir avec quelle aile, de quelle année, …
sinon on entretient les vieilles legendes parapentesques comme si elles etaient d’actualité …
et à la belle epoque, avec 4 de finesse, y a avait de toutes facons pas de probleme pour poser dans les petites clairieres
4 de finesse, ont était déjà loin des premiers modèles. Mon premier parapente (ITV Astérion) avait 3 de finesse. C’était effectivement bcp plus simple pour poser précis. Et pour mémoire, on faisait le décrochage en fin de stage d’init ! Quant à la Valluna, c’est presque actuel, elle approchait les 8 de finesse, ce qui n’est pas si mal.
Sinon, warning : les risques du décrochage aux B n’ont rien d’une légende parapentesque entretenue par de vieux croutons.
C’est une maneuvre dans laquelle la voile n’a aucune cohésion, et est de ce fait particulièrement sensible à la turbulence. D’autre part, un relâché non symétrique des commandes peut déclencher un départ en vrille radical. Dans tous les cas, c’est une maneuvre à proscrire absolument à basse altitude.
Effectivement, en SIV, notre moniteur avait été bien clair sur ce point, une fois la stabilité trouvée, il ne faut pas aller plus loin pour ne pas entrer dans les zones où l’aile se déforme (ça se joue presque au centimètre nous a-t-il dit); et j’imagine tout a fait que ce doit pas être facile de maintenir cette stabilité quand ça brasse.
[EDIT]
Il avait aussi insisté sur l’importance d’un relâché symétrique.
effectivement c’est le genre de memoire pas inutile a rappeler. vous voliez vraiment sous des trucs pas terribles
pour info (la mienne), c etait quelle année?
okay.
mais comme les autorots en faisant les oreilles … si on tire un peu n’importe comment, on arrive tj a des resultats folko.
c’est juste pas inutile de relativiser.
okay. ca ca pourrait etre un pt à creuser.
remarque qu’avec une Vx nulle la notion de “cohésion” n’est pas tout à fait la meme. le facteur pendulaire devient totalement marginal. sous secours on se pose pas trop la question des turbulences.
… moui … disons que comme les posés 3-6. ca demande une pratique tres tres netttement au dessus du noveau moyen.
Désolé, mais je suis bien loin d’avoir le niveau pour me permettre de te donner une réponse formelle.
Est-ce que cela à servi ou non ? Je dirais ; Atterro vivant, atterro content… :ange:
C’est sur qu’à 5 m/sol, les virages surtout si on manque de place en largeur et que de fait cela nous obliger à les serrer ces dits-virages, ce n’est certainement pas la bonne solution non plus. Surtout (bis) que pour faire des beaux virage serrés, on a tous tendance à rester au fond de nos sellettes… :oops:
Il me semble que la 1ère action à envisager pour raccourcir une finale, c’est de bien sortir de la sellette, se mettre debout en finale à deux avantages (au moins) quant-il s’agit de se vacher dans de l’exigu ; 1) on crée de la trainée, ce qui diminue notre finesse (essaye, tu seras surpris) 2) On a des bonnes chances d’amortir avec les jambes plutôt qu’avec le coccyx si jamais on cratérise. :oops:
Dans une situation comme tu la décrit (vache un peu courte) j’envisage toujours (enfin si mon mental me le permet encore à ce moment du vol) que je puise me retrouver, ou avec du gradient, ou avec des bulles thermiques en finale. Perso et jusqu’à présent, J’essayais de me permettre une finale aussi longue que possible, quitte à la commencer assez haute (ce qui peut paraitre contradictoire avec le souci de la précision recherchée, mais…) Je sortais franchement de la sellette. Je me mettais bras hauts (si jamais “gradient”) mais en étant prêt à rentrer un peu les oreilles.
ATTENTION, je souligne “un peu” et je précise qu’il faut bien connaitre les réactions de son aile dans cette manœuvre (entrée, pendant, sortie) avec diverses amplitudes repérées et dans diverses conditions (entrée et sortie de thermiques) Et cela se doit d’avoir était testé (appris) haut dans le ciel avec déjà une expérience suffisante ou sous les directives d’un moniteur (SIV… mais pas forcement)
Depuis cet été et après avoir entendu les conseils et les explication d’un DTE qui est une référence pour moi en ce concerne l’enseignement du Vol-Libre en général et ma formation de parapentiste en particulier. J’essaye de travailler autrement ma précision d’atterrissage en ne me mettant plus systématiquement bras hauts (option que je garde quand même pour chaque fois ou ma réflexion en approche de l’atterro me laisse craindre du gradient, CQFD)
Plutôt que bras haut, je me ralentis (+/-) aux épaules (c’est évidemment fonction de chaque aile et des réglages des commandes comme de la façon de les tenir. Bref c’est très personnel et à découvrir pour chacun)
Je sens la volée de bois vert venir, vu que je l’ai déjà proposé un peu plus tôt et réussi à ne pas convaincre grand monde d’au moins essayé… :canape:
Ce “un peu de” freinage diminue un peu la vitesse et déjà pas mal la finesse (essaye haut dans le ciel) et permet souvent un vrai gain de précision. Et cerise sur le gâteau, en cas de nécessité (mauvaise estimation, risque d’être vraiment trop court) On peut encore se permettre de relever les mains et retrouver un chouia de finesse. Peu de frein de façon stabilisé donne (du moins avec mes ailes) peu d’abattée lorsque l’on les relâchent…
Évidemment qu’avec ce “un peu de” freins, l’énergie disponible pour la ressource finale est diminuée. En conséquence il faut, un peu comme sur beaucoup de biplace, freiner encore plus amplement et rapidement, que d’habitude, le décrochage finale pour ressourcer et verticale les derniers décimètres avant d’avoir les pieds au sol. Comme pour toute action de pilotage cela implique comme précisé déjà plus avant ; C’est évidemment fonction de chaque aile et des réglages des commandes comme de la façon de les tenir. Bref c’est très personnel et à découvrir pour chacun.
Voila Chamalot, je ne sais pas si j’ai répondu à ta question, je donne ma façon très personnel d’aborder la difficulté des posés exigus et elle ne peut en aucun cas convenir à tous le monde voire, peut-être, même pas être la bonne pour moi… Faudra en reparler dans dix ans…
Pour les “B”, toujours que en ce qui concerne mon expérience avec ma voile solo. Je ne les fait que rarement car ; Les oreilles accélérées, si elles suffisent en termes de Vz négative, sont bien plus confortables et permettent en sus (avantage indéniable) de fuir déjà la zone ou l’on ne veut plus monter et trouver, éventuellement, une zone ou cela descendra tout seul. Si vraiment je veux descendre plus fort et presque sur place (attention à la dérive quand même) la spirale plus ou moins engagée me semble la méthode la plus efficace (pour le moment et avec ma voile, je la supporte encore assez bien) Ceci dit, je ne jette pas les “B” avec l’eau du bébé. C’est une manœuvre qu’il est bien de connaitre (pour les voiles qui la permettent) car justement elle permet d’une part de mieux comprendre certaines réactions de sa v :fume: ile et d’autre part de descendre assez rapidement et confortablement (si elle est bien exécutée, CQFD) à la verticale ou presque (beaucoup moins de dérive qu’avec des 3.6) et cela peut être utile. biroute
Je me répète car cela me semble essentiel. Le pilotage et toutes ces manœuvres qui ont font parties (oreilles, “B”, 3.6, etc.) demandent un vrai apprentissage avec de la compréhension en terme de méca-vol et de la progressivité dans la découverte de la gestuelle et des réactions de sa voile. Le mieux est de l’apprendre avec un vrai moniteur compétent dans le niveau d’apprentissage envisagé, un vrai
pour une maneuvre d’urgence avec un obstacle en bout de finale, entre le frein, le pompage colibri et les oreilles, je choisirai les oreilles avec un arrondi classique.
Mais ce qui est préconisé c’est d’infléchir ça finale pour poser à 90 degrés (ou moins si on a le temps) de l’obstacle , la ressource doit être initié plus tôt, jambes sorties prêtent à courir.
A un instant t la dérive est la même , si on parle d’ hauteur perdue c’est la manoeuvre qui engendre le taux de chute le plus élevé qui engendre moins de dérive.
Quand j’ai écrit “beaucoup moins de dérive qu’avec des 3.6” j’avais d’abord rajouté, je pense et puis je me suis bah pourquoi douter… En fait je ne sais pas, c’est en tous cas le ressenti visuel que j’en ai eu dans de mes petites expérimentations personnelles.
Un de mes cadres préférés pour expérimenter et mieux apprendre de telles manœuvres sont les sites de Brunas et Novis à Millau. Souvent le vent y souffle assez copieusement et oblige à une vraie vigilance dans la dérive pendant l’exercice. Et sans considération scientifique, uniquement sur la base de mon ressenti visuel, j’ai toujours trouvé que la dérive était plus importante en 3.6 plutôt qu’aux “B” avec pourtant toujours un taux de chute plus important pour la spirale.
Pour préciser, même si de façon exceptionnelle, pour voir, je pousse mes 3.6 à plus de 16 m/s voire 18 m/s. Le plus souvent mes 3.6 engagés s’établisse entre 10 ~ 12 et 14 m/s et pour ma part, ma voile ne me donne pas l’impression de flotter… En comparaison, la descente aux “B” s’établit le plus souvent, pour moi, entre 7 et 10 m/s.
Alors peut-être effectivement que du subjectif… ? Mais en attendant d’en avoir la démonstration vécue et de préférence par moi, je continuerai à me baser sur mes appréciations perso.
Un autre avantage de la descente aux “B” comparé aux 360 est son utilisation dans un environnement encombré par d’autres ailes. On a une très bonne visibilité, peu pas de vitesse horizontale. Il existe bien moins de risques de rencontre fortuite. Enfin je le crois… (là, je le rajoute)
Après la seule bonne méthode reste toujours celle que l’on connait, que l’on sait faire, que l’on maitrise et qui est adaptée à la situation (matérielle, aérologique, état de forme, etc.) et surtout de laquelle on ne doute pas… Car les sorties du domaine de vol avec le ventre noué et sans lac et moniteur dessous, ce n’est vraiment pas malin.