Ici je ne suis vraiment pas d’accord avec toi, pour 2 raisons :
- Un pilote ne peut pas et donc ne doit pas compter sur sa voile pour le sortir d’un piège aerologique. Si ça passe tant mieux, mais cette conception d’avoir une voile perf pour faire du cross pour pouvoir se sortir de mauvaises passes est complètement viciée. Comment ça se passait pour faite du cross avec les voiles d’il y a 20 ans ?
- Beaucoup de pilotes ont pu passer très vite sur une EN-B, et à une époque ces voiles n’avaient ni les performances, ni la sécurité passive que peut avoir une voile comme la Symphonia, et avec une attitude adaptée il n’y a pas de problème particulier.
En fait c’est ça ton travers, comme pour beaucoup d’autres pilotes : tout faire reposer sur le matériel, alors qu’en relativisant et en mettant de côté les exemples extrêmes (un débutant sous une voiles de compétition, même dans des conditions “cool”, ça peut mal se passer…), on se rend compte que c’est le pilote, par son attitude, ses choix, son pilotage, mais donc aussi par ses connaissances et ses prises d’information, qui assure principalement sa sécurité. Le matériel n’est pas négligeable, mais là on parle dune voile loisir quand même, pas d’un gun !
Pour ton exemple du pilote en Phantom, c’est absurde car rigoureusement tu ne peux tirer aucune conclusion : il aurait pu se faire brasser pareil en volant avec une voile école en se pensant protéger par la sécurité passive de la voile, comme il aurait pu pour flatter son égo- car c’est un pilote avec une certaine expérience- et voler avec une voile bien plus pointue, et ainsi se mettre encore plus la misère.
Le problème constant ici c’est le pilote !
