Politique des brevets FFVL : un business juteux ?

Faut se méfier de ceux qui disent le passer pour la compet. Quand j’ai passé le bpc on m’a mis en garde de ne pas dire que c’était pour la qbi parcque certains monits (très souvent biplaceurs pros) voyaient ça d’un mauvais oeil. Du coup je me suis exécuté, j’ai dit que c’était pour la compet’ :ange:

[quote=“Benoit 2R,post:59,topic:46792”]

entièrement d’accord !

Moi c’est pas le nombre de candidats qui me dérange… C’est le jury. Un seul examinateur qui vous connaît. Je crois que deux jury neutres c’est indispensable.

Mais il y a beaucoup de bonnes choses à prendre dans la suite du post :

  • avoir un référentiel de notation me paraît indispensable
  • Le cross n’est pas ‘obligatoire’. D’où normalement le fait qu’une journée, même avec peu de thermique devrait permettre de faire passer un BPC… Il s’agit d’exploiter les conditions du jour.
  • Enfin pour les bon pilotes qui n’osent pas traverser des masses d’air ‘moisies’. Ben là je suis pas d’accord. Un biplaceur est un homme comme un autre, susceptible de faire des erreurs d’analyse. Et ce jour là on est content d’avoir un vrai pilote sous le bi. Surtout s’il emmène nos enfants.

A+
Laurent

Parfaitement d’accord. De même (attention, nouveau sujet polémique), un bon biplaceur devrait à mon sens avoir le niveau requis pour voler sereinement sous une voile perf ~EN C. Idem pour le bpc. Je parle bien de niveau de pilotage, je ne dis pas qu’il faille se présenter forcément avec ce type de voile.

Moi je dis qu il devrait aussi passer les loop et les helicos …

:canape: Damned … je peux plus passer la Qbi :canape:

Moi je dirais une EN B.
La raison c’est que la plupart des biplaces sont EN B.
Comme dit plus haut, il s’agit de prouver que l’on exploite les conditions du moment, pas que l’on est performant.

A+
Laurent

Grillé par choucas. D’autant qu’il y a des B performantes récentes qui n’ont clairement plus rien de la catégorie B (ça passe au “chausse-pieds”, comme on dit ici !). Les homologations sont largement discutées sur d’autres fils, mais l’évolution du matériel à fait qu’entre les B d’aujourd’hui et les C d’il y a 3 ans … bref.

Pour moi le BPC, ce devrait être :

  • s’assurer que le pilote est responsable et a la tête sur les épaules ; ciao les kamikazes qui vont mettre les pax en danger
  • s’assurer que le pilote a le niveau technique pour voler en aérologie perturbée et qu’il maîtrise son aile (le BP est censé en attester)
  • s’assurer que le pilote a acquis la théorie nécessaire à une bonne analyse des conditions météo/aéro ; prévention plutôt que guérison !
  • s’assurer que le pilote a suffisamment d’années d’expériences en tous types de conditions et sur des sites variés et qu’il a du recul sur son niveau

Concernant les cross, ce devrait être une option donnant accès à la compétition. Si tu ne peux pas boucler un cross facile de 15 bornes seul, et bien tu n’as rien à faire dans une grappe de pilote partis pour une manche de 20.

Oups, erreur de manip.

Encore !

Parfaitement d’accord pour le biplace, la plupart des biplaces étant des EN B ça me parait normal d’être capable de voler sous une voile plus exigeante en solo.

C’est ça. Les bis sont quasi tous EN B mais quand ça part en cacahouète vaut mieux avoir le niveau de pilotage d’une C, c’est une garantie de plus qu’on offre à son passager.

Si ça part en cacahuète et que tu ne parviens pas à gérer, c’est que tu as mal analysé les conditions et surestimé ton niveau. Avec la solution d’évaluation que je propose ça répond à cette problématique.

Je ne vois pas pourquoi il faudrait avoir roulé sur une moto de piste pour pouvoir emmener un pax sur une routière. Il faut juste être conscient que si on va rouler sous la flotte et qu’on ouvre trop fort les gaz on a des chances de finir au tas.

En parapente, idem selon moi.

Sauf qu’en parapente tu ne vois pas la route sur laquelle tu roules… :lol:

Et comme dit Choucas tout le monde est humain , un mauvais placement est vite arrivé et en général on s’en rend compte quand ça part en cacahuete…

Je conviens que voler sous une aile plus pointue en solo offre une meilleure finesse de pilotage, gestion des vracs, etc. Néanmoins je ne pense pas que ça soit indispensable. Mon message est là. A ne pas interpréter comme : “je ne suis pas d’accord, voler sous plus performant ne sert à rien”.

Si je résume Benoit 2R et magnum, il faudrait avoir une expérience EN C pour se faire valider son BPC…
Ben ça va faire du ménage :lol:

Les voiles EN C n’ont rien à voir avec nos biplaces actuels. Même en termes de pilotage. Je ne suis même pas certain que ce soit un gage de sécurité pour le passager que de savoir que le pilote vole en EN C.
De plus, il faut rester ouvert. Il y a beaucoup de très bons pilotes qui volent en EN B.

Quand je vois les différences de point de vues (échangés avec beaucoup de courtoisie) je me dis que la réforme du BPC s’annonce difficile.

En tous les cas je prends note de toutes les idées. Dans mon prochain post je relance une polémique :stuck_out_tongue:

A+
Laurent

C’est un problème classique de gestion de la limite.

Il est plus important de savoir s’évaluer par rapport à son niveau de pilotage, à son matériel, aux conditions, au déco, à l’atterro, au passager, à ses connaissances,… sachant que le “jeu” consiste à rester sous la limite.

Bien sûr si un pilote doué fait les mêmes choix qu’un autre moins doué, il aura une marge plus confortable par rapport à cette limite.

La SECURITE reste AVANT TOUT UNE AFFAIRE DE COMPORTEMENT, le matériel et le niveau de pilotage sont des facteurs secondaires.

Donc magnum, si je comprends bien, voler avec une C qui n’a qu’un C et 2 B fait de moi un meilleur pilote que si je volais sous une grosse B avec plein de B ? D’une part je considère que ça n’a pas de sens, mais ce qui me choque le plus c’est que bientôt la Qbi va être plus compliquée a avoir que le brevet de pilote de ligne …

Ça c’est le boulot de la QBi. Le BPC atteste d’un niveau en solo.

Perso je ne parle pas du brevet mais bien du biplace, il est indéniable que c’est un gage de sécurité en plus pour le passager. Maintenant ça devrait être une conscience personnelle. Le matériel en dessous de capacité personnelle ne sauvera personne si le pilote prend des risques…

Non pas forcément, mais si on réfléchi à l’inverse on n’imagine pas un biplaceur qui vole en solo sous une A et va voler sous une B en biplace. J’en sais rien mais je suppose que les biplaces sont quand meme moins délicats à piloter que certaines B “chausse pied”.
Perso si je fesais du biplace je m’assurerai que mon aile Bi soit plus safe et cool que mon aile perso, question de principe.