"Pompage" : attérir à basse vitesse

sujet intéressant,

j’essaierai les deux…un peu plus tard (trés basse vitesse et pomping), car ça m’arrive souvent d’être trop long.

pas que je dépasse l’aterro (j’en choisis toujours des grands pour l’instant :lol: ), mais c’est surtout que je pose souvent plus loin que ce que je me suis fixé au départ.

dés fois, ça me donne l’impression que l’air “roule” en dessous, un peu comme avec un delta qui pose en pente !!
ou comme si il y avait une “différence de pression” de l’air à l’approche.
t’arrives à 5/6 metres sol et ça veut plus descendre !!! :frowning:

bon, c’est avec mes mots, mais vous avez compris !! :tomate:


mais euhh !!!

le Vautour !!!

ne cries donc pas comme ça !!!..

la prochaine fois, tu decroches, tu lui court dessus et tu lui mets une baffe !!! :grrr:

:clown:

Pour la très basse vitesse, tu risques de trouver la marche arrière. Fais gaffe, elle s’enclenche d’un coup sec :affraid:

Pour l’atterro, si tu fais une prise de vitesse avant (virage un peu plongé), il y aura une ressource :speedy: Ca peut aussi dépendre du coin où tu te poses mais perso, souvent c’est le contraire, je prends très souvent un petit gradient.

merci pour les précisions,

ça m’évitera d’être surpris !!

au passage, je viens d’aller voir ton site, sympa les vidéos !!!

et doublement merci, car je crois bien que c’est toi qui m’a filé, le mois dernier, un titre de zic concernant une de tes vidéos sur youtube !!

:pouce:

le monde est petit !!!

je me suis déjà posé la question sur le pompage… pourquoi pomper serait il plus dangereux que de descendre dans les basses vitesse avec régularité?

j’aurais tendance à penser que l’on peut descendre à la même vitesse avec les deux techniques, mais que le pompage présente un avantage, ou en tout cas, une sécurité supplémentaire…
en effet, lors d’un freinage continu, on déforme beaucoup le profil du bord de fuite et le vent (relatif ou absolu) qui vient taper contre le bord de fuite possède une certaine force qui aura tendance à envoyer plus facilement en parachutale assez inclinée… alors que le pompage permet d’arriver à la même vitesse sans retenir la masse d’air (sinon par altermittence)… du coup, le parapente possédant une certaine inertie, n’a pas le temps de partir derrière que le bord de fuite laisse passer l’air qui fournissait une force dirigée vers l’arrièredans le cas précédent, du coup, je dégage deux conséquences:

-la première c’est que la voile avertit moins dans le cas du pompage et va surement chuter assez verticalement et assez vite (mais sans prévenir par la voile qui se cabre vers l’arrière comme lors d’un freinage traditionnelle en condition venteuse)

-la seconde, c’est que la voile “pompée” permet de garder une certaine verticalité et permet du coup de ne pas se retrouver happé en arrière au risque de se faire mal en retombant sur les fesses ou le dos…

ce ne sont que des visions, des impressions, des hypothèses… si certains peuvent confirmer ou infirmer…

Salut,

Le problème avec le parachutal, c’est que la plage est assez réduite voire nulle (pour certaines voiles) avant le décro. A mon avis, le pompage permet de le trouver ou de le provoquer un peu artificiellement en profitant de l’inertie avant le décrochage. :grat:

Salut les volants !
Dites donc, c’est quoi ces idées de poser en basses vitesses ? C’est pas bon pour la santé, hein, et de toute manière à réserver aux pilotes fins connaissant très bien leur bécanne. La règle pour tout aéronef en approche c’est d’avoir de la vitesse. Cette vitesse (donc incidence faible, disons “bras hauts” ou “point de contact”) sera des plus utiles en cas de gradient, qui a pour effet d’augmenter temporairement l’incidence.
Tiens, parlons-en, du gradient… (Sachant qu’en terme d’incidence, l’effet du gradient est le même que celui d’une bulle termique, et ça aussi c’est assez courant sur les atterro)
–> 1er effet kiss-pascool : Si on se trouve avec une incidence élevée (donc en basse vitesse), l’additions de l’augmentation d’incidence due au gradient + incidence due à ce maudit pilote = décrochage. Aille le cul…
–> 2eme effet kiss-pascool : l’incidence vient d’augmenter (effet transitoire dû au gradient). L’aile, pour une position des mains donnée, veut voler avec une incidence donnée. Et ira donc chercher cette incidence en effectuant une abattée, qui sera suivie d’un effet pendulaire. Il existe 3 solutions (avec une multitude de nuances entre chacune d’elle) :
-le pilote a déjà les mains basses, il ne pourra pas temporiser l’abattée en freinant sa voile (il a peur de trop baisser les mains, le bougre !), Paf, effet pendulaire. Dans ta gueule…
-ou il ira au décrochage en baissant encore les mimines, paf dans ton cul…
-ou il s’en sort pas un subtil dosage. Paf, paie ta mousse, t’as failli t’en mettre une…

Pour revenir au sujet principal (le pompage), disons que ça évite de se retrouver en situation d’incidence élevée pendant trop longtemps. Et permet donc d’éviter de flirter avec le décrochage. Donc, si vous êtes trop long, c’est une meilleure solution que se trop baisser les pattes avant. Disons “une moins pire solution”.

Sinon sur une finale il y a quand même souvent la place de placer un (voire plus) long virage permettant de ralonger la finale et éviter la barrière de bout de terrain… On peut aussi prendre la diagonale du terrain. De toute manière, la précision d’aterrissage c’est un truc qui se travaille, même sur un grand terrain il faut toujours se donner un objectif de PA. Qui sait, un jour en Cross, pour poser dans sur un mouchoire de poche au fond de Bauges, ça peut aider…

Bons vols à tous !!

Sylvain.

je t’avoue ne jamais avoir remarqué cela… enfin, je visualise très bien ce que tu veux dire par jour avec peu de vent, et surtout des conditions un peu péteuses avec du thermique “merd***”…
sur nos sites, on est rarement à 800 mètres de vide en dessous et on vole bien souvent grace au vent, du coup, contrairement aux décro que j’ai déja vu au dessus du lac d’annecy , (des décros avec la voile qui se froisse puis qui se retend…) on n’en vois quasiment jamais ici, dans l’est. bien souvent, c’est du parachutal avec la voile qui tire à 45° en arrière suite à une grosse bourrasque ou y’avait un peu trop de commande, ou bien suite à un thermique un peu plus violent.

et bien dans ces conditions là, je n’ai jamais vu un décro, un vrai, mais juste des parachutales ou la voile reste bien tendue mais derrière et ou le pilote est irrepressiblement attiré vers l’arrière, fait un (plus ou moins) petit swing et doit temporiser derrière au risque de se manger une jolie abattée.

je regardais plutot ce cas de figure.

par ailleurs, c’est vrai que l’interet d’attérir à basse vitesse se retrouve souvent au déco… l’attérro étant souvent plus facilement gérable, moins de vent, moins de thermique et généralement plus grand et avec moins de pente.

Souvent, oui, mais pas partout ! :fume:

Sinon, je l’ai déjà dit ailleurs, mais :+1: avec Sylvain, toujours avoir de la vitesse à l’attéro !

c’est sur que les grands champs de foin coupés, ca pétouille de partout et ca peut faire mal… :?
au fait, t’en est ou? tout a été bien rafistolé?

C’est sur un attéro officiel et entretenu que je me suis vautré…

On va dire que c’est rétabli à 95%, les 5% restants ne m’empêchant pas de voler ! :wink: :dent:

Il est évident que s’amuser à faire du pompage dans un grand champs avec 300 mètres d’herbe devant soit est une imbécilité… cette technique, comme toutes les techniques n’a pour but de répondre à une problèmatique… cette problèmatique est de poser de façon très précise sur une zone trés réduite et avec du vent… c’est à dire, typiquement, sur un petit déco de plaine dans la compression.
Autrement, pomper pour le plaisir de pomper c’est comme se gratter le nez avec un scalpel quant on a pas le nez qui gratte :wink:

:mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :mdr:
jamais entendue celle-là! :mrgreen:

c’est clair que pomper pour s’amuser ca vaut rien, si tu peux caler un ou deux ch’ti virage c’est plus fun et moins risqué… pour ma part c’est pour des reposes au deco comme dit notre ami a plumes, ou alors en cross ou compet quand tu finis dans le caca dans un terrain en pente avec des lignes electrique et telephoniques autour du terrain et des arbres(a foix… a la compet) mais sinan en fesant une bonne aproche bien a l’avance, no soucy…

puis les mec habitué a pomper pour rien , le jour ou y arrrive sur des sites caca ou ca declanche fort au ras du sol bin…GRO SOUCY…

solution con achetez un drag chute de delta collé a la selette et mettez vous deja debout ca casse la finesse beaucoup…

Salut, je vous donne mon avis à 2 balles, pomper sur un attéro connu en se délimitant une zone imaginaire courte me semble à mon avis un bon entrainement surtout en début de carrière. Celà permettra d’etre plus à l’aise par la suite pour attérir sur un mouchoir de poche ou sur un déco et donc d’etre plus sécurit . :canape:

oui c’est plutot une bonne idée pour qui veux vraiment s’y essayer…

garde de la vitesse toujours !! c la base quand tu approche du point de décro en pompage , tu ne sais plus dosé , ton aile approche du moment ou elle ne vole plus !! un mêtre c deux poignets !! je suis d 'accord sur les basses vitesses , ta voile t’informe de ce que tu es en train de faire ( durcissement) t as pas besoins de pomper elle va te dire c trop (ca durci) tu relache tu revole et tu te represente a l’atterro et tous le monde est en vie sans bobos !!! sans compter un eventuel gradient et tu pompe comme un naze alors que ta voile elle… sait !!qu il faut que ca vole !!!

la seule variation que tu apporte a ton parapente c sa vitesse 1/2ro SV 2 = p mais y a des ecoles et tout le monde s en branle et sur c forum tout le monde dit mais pourquoi ils disent rien ??..parce que tout les paramêtres de cette équation son variables surface de ton aile, vitesse du vent, altitude, et le seul truc que tu peut changer ; ta vitesse soit ta sécurité donne de la vitesse a ton aile et tu améliore ta portance !!! vol bras haut mec !!

Mon avis à deux balles: pas de basses vitesses près du sol.

Bon, d’accord, la plupart des plaineux ont utilisé et utilisent toujours le pomping pour des reposes au déco en par vent fort.

Juste un petit rappel: sur tous les parapotes que j’ai vu débarqué dans mon service (neurochirurgie) avec le dos en vrac, un seul s’en est pris une sur une grooooosse fermeture près du sol. Tous les autres sont allés taper au tapis sur des basses vitesses près du sol (tour de frein en trop, demi-tour vent de cul, pomping, ré-ouverture d’oreilles trop bas… et j’en oublie).

Bref, pour moi en tout cas: près du sol, vaut mieux garder de la vitesse.

Bonjour tous,

En, fait il faut garder de la vitesse air, si tu as du vent, la vitesse sol sera faible et la vitesse air sera normale. Je pratique aussi bien en falaise quand montagne et ce n’est pas du tout la même approche pour atterrir. Falaise : faible vitesse sol, pompage facile ou basse vitesse en descendant verticalement. En montagne, souvent vitesse sol plus importante car moins de vent et pompage seulement sur petit site avec big expérience. Car plus de risque de plantage.
Bon vol, Jean-Nono

C’est quoi le record de déterrage de post? 5 ans pour enfoncer des portes ouvertes, joli! :mrgreen: