Oui mais tu te fais moin mal a l’épaule :mdr:
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Oui mais tu te fais moin mal a l’épaule :mdr:
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Nono,
Qu’il y ai du vent ou non, si tu freine et pomper c’est bien freiner, tu réduit ta vitesse air avec tous les risques, gérables ou non, que cela implique. Penser que la présence du vent pourrait y changer quelque chose c’est méconnaitre les lois de la mécanique de vol et méconnaitre les lois attire souvent les ennuis. Surtout, pour rester dans le sujet, si du fait de la présence du vent il existe un gradient important. La les ennuis peuvent vite le devenir aussi. :affraid:
Bonne après-midi,
Bonne après-midi.
Mouai… n’empeche qu’il a pas reussi a éviter la voiture quand il s’est reposé !! :roll:
:mrgreen: :mrgreen:
Norbert
lui il y est allé un peu fort, la voile part en decro heureusement il a vite relaché…
Je connais Phillipe B. (de vue), c’est un très bon pilote. Je ne connaissais pas cette vidéo, cet atterrissage. Tout très bon pilote qu’il est, c’est je ne pense pas un exemple à suivre. Au lieu des applaudissements sur le déco, on aurait tout aussi bien pu entendre les sirènes des secours. Son atterrissage aurait pu, pour une bouffe thermique ou 3 cm de commande en plus se terminer sur le dos plutôt que sur les jambes, alors …
Si on en est amené à pomper pour poser dans le terrain c’est que certainement on a mal géré son approche par ailleurs ou … que ce n’était pas l’endroit ou le moment de poser.
Bon après chacun peut penser ce qu’il veut de la technique du “pumping” et/ou de sa propre (compétence) technique, faut juste pas revenir après s’étonner ou pleurer sur les mauvais chiffres au niveau accidentologie. Il me semble que les accidents liés aux basses vitesses sont, et parmi les plus fréquents, et parmi les plus traumatisants.
Bonne après-midi,
A noter aussi qu’avec une aile allongée le décro d’une demi aile est plus progressif et rattrapable qu’avec une aile peu allongée qui va partir d’un coup.
C’est très visible sur les videos de Chrigel et Philippe.
Il n’empêche que le problème de fond n’est pas d’avoir une aile allongé ou non mais bien de ne pas être Chrigel ou Philippe. La technique est risquée pour tous le monde et dangereuse pour tous ceux qui n’ont pas le niveau mais … croient l’avoir. :canape:
toutafé!
J’ai le même sentiment que La Brune, on se focalise sur les fermetures mais c’est les basses vitesses près du sol qui font le plus de casse.
Gusty!
C’est pas un sentiment que j’ai: ce sont des chiffres!!! Entre 2008 et 2013: 9 parapentistes dont je me souvienne en Neurochir Nancy (les autres ont étés pris en charge ailleurs donc je ne sais pas pourquoi ils ont :taupe: ). 1 faute à pas d’bol (et encore…), tous les autres ont fait des conneries en basse vitesses en approche. Cela va du demi-tour vent de cul à 10m/sol au pompage à 5m/sol parce qu’on va être trop long sur un terrain qui bubulle à taquet à 14h en passant par un bon gros gradient plus fort que d’hab’ et qu’on aborde avec le tour de frein habituel (mais de trop ce jour-là)…
Alors ouais, pompage, basse vitesse… près du sol: pas bon!
c’est clair que pour faire du pomping, faut bien connaitre son point de décro,le ressentir, j’en ai vu quelques uns faire des chutes de 3-4 mètre sans rien de grave heureusement ( ils n’ont pas senti la voile partir en décro :affraid: )
en revanche avec de la technique, de l’entrainement, de savoir analyser les conditions du moment ( gradient, vent, thermiques fort) le pomping peut être utilisé en en limitant les risques.
c’est sûr que de le faire a l’arrache peut ce montrer très dangereux.
petit retour de (mauvaise) experience :
j’ai change de voile il y a quelques temps, avec la Mentor 2, j’etais habitue a reposer au deco dans un vent soutenu et laminaire, en pompant (deco relativement court…). Je me permettais meme, hautain que je suis, de mettre en garde mes collegues malaisiens (qui pratiquent tous le pumping, l’enseignent au debutants, le pratiquent en competition de precision…) des risques potentiels en cas de non-maitrise :oops: J’avais d’ailleurs assiste a pas mal de sketchs, jusqu’ici sans consequence plus grave qu’une cheville
il y a deux semaines, je pointe mon museau, sort la Ucross, decolle dans un vent environ 20 km/h, fais un petit vol d’environ 20 minutes et reviens me poser au deco.
J’approche un peu en dessous sur le cote gauche du deco, me laisse glisser sur le cote, prend juste la hauteur necessaire pour poser “propre”, comme je l’ai fais des dizaines de fois avec la Mentor 2. Je suis un peu haut, juste un peu, au dessus du deco, pas de souci, 2 ou 3 pompes vont me permettre “d’assurer le pose”…j’ai juste oublie que je ne connais pas suffisament cette voile, que je n’ai pas fait de decro volontaire avec (en SIV), que je n’ai meme pas vraiment “cale dans ma tete” la limite des freins pour ne pas chatouiller de trop pres les basses vitesses…bon tout ca pour dire que j’ai un peu insiste jusqu’au moment ou j’ai soudain senti …ben plus rien, aucune pression, heureusement pour moi a 50cm - 1 m sol

conclusions :
C’est exactement ça, en réunissant toutes les bonnes conditions, la technique, l’entrainement, le savoir analyser … etc. On peut limiter les risquer mais pas mieux. Et une seule de ces bonnes conditions venant à manquer suffit pour se retrouver dans un incident, voir le post de Willow. :shock:
On enlève encore une autre bonne condition (par ex. 5 m du sol au lieu de 1 m) et déjà l’incident devient un accident et avec encore moins de bonnes conditions (10 m au lieu de 5 et rocher au point d’impact) l’accident devient accident fatal. :affraid:
Pour rappel, début juillet un accident fatal lié au “pumping” s’est produit. Le pilote pensait certainement et en toute bonne foi, maitriser la technique et réunir toutes les bonnes conditions. 
Ici sur le forum qui sert aussi de centre de formation pour certains novices (et moins novices) il est dangereux de laisser penser que c’est anodin, à la porté de tous et sans risques majeurs.
Ou arrêtez de vous étonner que certains accidents arrivent …
Voila, je suis énervé ! :grrr2:
Le pompage est nettement préférable à un freinage trop appuyé devant une barrière où encore face à une lisière et à un gradient avec l’inévitable shoot qui va arriver. Je vois régulièrement des gars qui plantent tout devant un obstacle où encore tentent un mac-twist à l’arrache, et ça se passe rarement aussi bien. Le pompage marche nettement mieux que de chercher un hypothétique parachutal main basses. Perso de la 4 lignes à la 2 lignes, ça marche toujours un minimum. Il y a nettement plus de marge et de dosage possible que de simplement baisser les mains comme un âne. Voilà, c’est assez simple et on n’est pas forcé de pomper jusqu’à sous les cuisses.
Sinon, un grand terrain, une belle prise de vitesse, un bel arrondi, y a pas mieux mais les atterros improvisés se voient de temps en temps avec des EN A et juste laisser les gus avec leur créativité naturelle n’est peut être pas une idée géniale à mon avis !
avant d’en arriver au pompage pour raccourcir la course d’un attéro, il y a un truc bien plus simple, trés efficace et moins dangereux,
il consiste juste a “effacer” les stabilos de l’aile,
concrètement si sur une phase d’attérissage je voit le bout du terrain qui approche sans que je perde d’altitude,
je saisi assez haut les suspentes “oreilles” de mon aile, et je fait juste une rotation du poignet sans tout tirer a moi,
cette simple rotation du poignet décharge le bout du stabilo et le fait pendre dans le vent,
et même s’il ne concerne guère plus de 30 ou 40 cm de chaque coté,
il est suffisant pour diminuer le cx de l’aile et raccourcir sensiblement la finale,
un arrondi classique permet de réouvrir ses mini oreilles et assure un posé nickel
en ayant jamais flirté avec les basse vitesses mais juste modifié l’angle de plané.
Bonjour tous,
Le dernier poste est une très bonne idée, simple et praticable par tous avec un peu d’entrainement.
Bon vol, Jean-Nono
Effectivement, des mini-oreilles (en prenant garde à ne faire que des mini-oreilles) sont certainement une méthode plus accessible que le “Pumping”
Mais nécessite la aussi un réel apprentissage et une approche progressive pour bien situer la limite entre mini et vraies oreilles et aussi pour ne pas donner déjà du frein en exécutant la manœuvre en finale.
Je me souviens, il y a, déjà, dix ans. Un copain qui veut apprendre à faire les oreilles, demande à un autre copain de lui apprendre la manœuvre. Car jusqu’alors dans notre cursus de formation et nos expérience de vol, on avait pas encore été confronté au besoin et encore moins apprise des tehnique de descentes rapides.
Notez à ce stade de l’histoire, que l’équipe de copains (dont je fais partie aussi) avait fait ensemble son apprentissage ~2 ans auparavant et volé plus ou moins beaucoup en fonction de nos emplois du temps respectifs. Forcement il y en a toujours un qui progresse (ou qui le croit) plus vite que les autres et parmi les autre, certain qui croient que réellement un-tel est vraiment doué et rempli de savoir.
Bref, le 1er est peut-être à ~300 m/sol quand le deuxième jouant au moniteur lui intime avec la radio de saisir les 2 suspentes avants extérieures et de les tirer franchement vers le bas, 
A peine dit déjà fait et …
:affraid:
La voile se met en torche (si le Daubé l’aurait écrit ainsi, il n’aurait pas menti) et pour ce qui est d’expérimenter une technique de descente rapide, c’est très réussi. :vrac: :affraid:
Je vais pas vous surprendre en vous disant ici que le copain moniteur (auto-nommé depuis moins de 5 secondes) est tétanisé sur le bouton PTT de sa radio avec son esprit et sa langue tout autant tétanisé et que ma foi, le copain-éléve lui fait de même sur ses commandes.
:affraid:
Heureusement, on est à Millau, sur le site de Brunas et des VRAIS moniteurs ne manquent pas qui crient ; Lève tes mains ! … … LEVE TES MAINS ! … LEVE TES MAINS ! [size=10pt]LEVE TES MAINS ![/size]
Ce que notre copain-cobaye finit par faire à (peut-être) moins de 100 m/sol et sa voile une Azimuth d’ITV (voile-école) arrive à se remettre en vol normal à, je sais pas, pas grand chose du sol et il se pose (façon de parler) travers pente dans les buissons … sans bobo … si ce n’est peut-être le slip … mais la il n’est sans doute pas le seul.
:canape:
Qu’est-ce qui s’est passé ? Bah, il a pas tiré les bonnes ficelles, ça c’est sûr. Pour le reste …
:ange:
Conclusion (ma conclusion) ; En vol rien n’est anodin, et il vaut mieux être vraiment au courant des conditions, capable d’exécuter et conscient des risques de la manœuvre à exécuter. Surtout si c’est en finale et à proximité du sol.
PPa et Steph n’ont pas tort dans leurs dires, s’ils s’adressent à des pilotes au niveau requis. Il n’empêche que dans 95 % des cas ou le terrain d’atterro devient trop petit. Le vrai problème donc aussi la vraie solution se trouvait ailleurs que dans l’exploitation des basses vitesses ou dégradation du taux de chute. La solution était sans doute bien plus dans le choix du terrain (du cheminement en cross) de l’approche et de la construction globale de son atterrissage. Bref, dans la réflexion.
Après il est vrai que l’on n’est jamais à l’abri d’une panne de réflexion et que d’apprendre en millier sécurisé ces différentes techniques au fur et à mesure de la progression de ses compétences de pilotage n’est évidemment pas une mauvaise chose. Mais il ne faut pas s’en faire une habitude, une méthode normale d’atterrir et surtout ne pas laisser croire à d’autres, qui n’ont pas forcement le recul pour cela, que c’est facile et … sans risque.
Bonne après-midi … si le vent se calme quelque peu.
Avant que tout le monde se mette à faire les oreilles à l’atterrissage, je rappelle :
que s’il est conseillé de ne pas flirter avec les basses vitesses, c’est pour ne pas augmenter l’incidence,
qu’il n’existe pas de “vitesse de décrochage” ni de “position de mains de décrochage”. La seule chose qui existe c’est l’incidence de décrochage,
que toutes les manœuvres d’oreille augmentent l’incidence (de façon plus ou moins importante selon l’amplitude),
et enfin que les facteurs d’augmentation de l’incidence s’additionnent (oreilles + pas trop de vitesse + gradient = carton)
J’ai vu un gars décrocher à l’atterrissage du Col de Bleine, avec juste les mains à la poitrine, en rentrant dans un gradient de fou. Il était trop loin pour m’entendre lui gueuler “mains hautes !”
Pour en remettre une couche a propos du pomping, hier j’ai repensé au post, et j’ai regardé a quel hauteur que je commence a pomper, a moins d’1m50/ sol, donc une bonne approche en vol normal, et proche du sol je fais parachuter la voile (2-3 coup de pomping), et hop posé et de retour au boulot sans que ca se voit.
après faut adapté la méthode de posé suivant le site, et ses capacités de pilotage.
si j’arrive trop haut je refait mon approche, quitte a devoir reprendre un peu de gaz et revenir sur le terrain pour faire un posé propre.
parfois il me faut 3- 4 tentatives pour poser avec une bonne marge de sécurité.