Justement t as rien compris quand il s agit de pomper la sécurité c est d’arriver le plus bas possible, toi tu fais l inverse en pensant bien faire… Consternant
Eh ben moi après lecture des différents fils sur le chant du vario j’ai décidé d’arrêter (mais cela me reprend de temps en temps).
J’avais pris cette habitude en bord de mer sur des sites où une approche plus précise ne nécessite pas cette technique.
Je l’utilisais alors par réflexe sur des sites moins laminaires (en plaine) pour compenser aussi mon manque de précision.
Donc j’évite au maximum cette technique quitte à marcher (les sites normands c’est au maximum 200 m de dénivelé) … cela fait travailler un peu la condition physique.
Je travaille encore les sensations quand je suis très haut en bord de mer.
Tu es content de toi et toujours en bonne santé, l’essentiel est là. Mais sois prudent, car sans re-écrire le fil.
Ou trouve tu l’assurance de savoir où est le point de décrochage de ton aile actuelle ? Combien de vrais décrochages à ton actif, avec cette aile ou à minima avec d’autres pour avoir une expérience reelle de ce qu’est un décrochage ou un départ en negatif.
Le souci avec un décrochage ou départ en vrille à cette hauteur c’est qu’il n’y a plus de récupération safe possible. Ce ne sera plus qu’au petit bonheur de la chance.
Tu as vu l’arrivée à Planfait de la Xalp et pourtant il s’agissait d’une pointure…
Merci de faire la manip pour nous
Bien sûr il ne s’agit pas de descendre 200m
Quand tu auras un vario négatif stabilisé (en 5 à 10 s j’imagine ) ça suffit
Prudence quand même ne tente pas le diable même avec du gaz si tu n’as pas la maîtrise totale de ta plage de vitesse et décro avec ta voile actuelle
et double ça m’hallucine aussi. Je m’en suis déjà collé une à moins de 1m avec cette technique que je fais assez régulièrement (pour qui connaît les reposes à luc en diois)…ça refroidi les ardeurs : plat dos garanti même très bas.
M@tthieu, il y a une autre technique qui marche à st Martin, il faut un peu de finesse et de doigté au pilotage mais si tu tapes tu es sûr de taper sur les jambes : tu arrives par en dessous sur le côté en collant les arbres (si le vent est un tout petit peu de travers c’est mieux), puis tu rentres dans la trouée du déco et une fois au ras du sol tu envoies un décro assym côté opposé à la pente.
Ça marche très bien (je le faisais à st Martin mais il y avait des souches, alors c’etait un peu banzai pour les chevilles). Nous utilisons aussi cette technique à luc en diois car l’approche par l’arrière est dangereuse. Dans tous les cas entre engager le dos ou les jambes, il faut choisir parce qu’il finit toujours par arriver…le moment où on se loupe méchamment.
un petit thermique qui passe et mmmiam le bon petit décro à 2m sol devant les copains au déco :affraid: donc oui pomper je m’en sers mais…
karma+
c’est comme ça et non pas en pompant que j’ai enfin réussi par reposer au déco bien alimenter à Organya…merci mon petit site de plaine adoré pour l’entrainement … et la tolérance aux boites !!
Des méthodes il y en a d’autres selon les conditions…l’essentiel : posé content, posé vivant !! mais même au déco, une bonne approche ça se construit, et je me rends compte que j’ai de moins en moins besoin d’utiliser cette technique du pompage…au pire je m’en sert pour “finir” quand je suis trop long donc rarement plus de 2 coups pour perdre moins de 2m
connais pas M@tthieu et ses évaluations… mais commencer à pomper à 8m!!! :shock: (hallucinant en effet) je crois pas avoir déjà vu ça…
il vaut mieux refaire un tour gratuit (ou plusieurs) puisqu’il y a de l’air et revenir à 2m sol
J ai un pote qui a décroché a 10 m. Bassin peté et poignet en miettes, ça fait 6 mois et il attend prochainement une greffe osseuse. On joue pas avec les basses vitesses près du sol. Prochain épisode de la vie trépidante de matthieu : ah ben je pensais pas que Newton serait si méchant avec moi
J’ai beaucoup d’amis, très bons pilotes, fins dans le pilotage et l’analyse aérologique, qui se sont mis des cartons en forçant la repose au sommet, avec ou sans pompage.
Du coup, choisir l’endroit le + sain, sortir le train (tant pis pour l’esthétisme) dès que les conditions ne sont plus homogènes, sont un peu turbulentes et refaire un tour pour arriver + bas ou dans de meilleures conditions doivent être la norme.
Décrocher avec une voile, il faut quand même y aller et je vais ma Sagarmatha je sens bien les choses, dès que ça commence à durcir, je remonte les mains tranquillement et puis je rempompe
Pas pu essayer aujourd’hui, le vent a vraiment forci, 0 km/h au poremier barreau, j’en ai profité pour reprendre de l’altitude et aller poser loin derrière (allez à la louche 400/ 500 m, le deuxième champ pour ceux qui connaissent Saint Martin sur Armançon
Merci pour le conseil, j’en tiendrai compte
Ah les fameux 6-8m… (voir plus bas !)
Allez 15 maxi, tu sais c’est au jugé, je sais que chaque fois que j’ai posé j’ai pu garder la voile sur la tête et affaler tranquillement sans me faire traîner
Ce qui est aussi consternant, c’est que contrairement aux autres, tu ne donnes pas de conseil, toi l’acrobate, juste bon à critiquer… mais bon je te connais maintenant. :bang:
C’est grâce à ce topic, que j’ai décidé de m’y mettre… avec bonheur ! :ppte:
Je peux te dire que je suis loin du point de décrochage de ma voile , sur une échelle de 1 à 10, si ça décroche à 9/10 (selon la voile), je remonte les mains vers 5/6. Comment te dire : je descends les mains, je sens une résistance, je sens le mouvement de la voile, je sens que ça descend, je n’en demande pas plus, cela tant que je en touche pas terre. Je suis assez timoré en fait, donc je ne vais pas chercher à descendre en 3 coups de pumping. Je veille à garder mon assiette, à pomper symétriquement et à bien descendre proprement petit à petit.
Comme je le disais plus haut, pas pu car ça s’est levé d’un coup. J’ai vu un gars avec une Atis 4 faire les oreilles et essayer d’atterrir au déco, et il reculait, j’ai préféré garder l’altitude que j’avais pour aller poser loin derrière les rouleaux. J’avais déjà fait ça à Saint Martin, mais comme c’était bien venté, j’ai rajouté 200m.
Bon c’est vrai que les chiffres ne sont pas mon fort. Je vous laisse une photo de Grenois (j’ai encore demandé aujourd’hui la hauteur des arbres. On m’a confirmé une dizaine de mètres donc je les rase, je vire, je perds un peu d’altitude et c’est pour ça que je disais à la louche entre 6 et 8m. Après je ne fais pas un concours de zizis, de toute façon j’ai le plus petit :mrgreen:
Alors si c’était deux mètres, je dirais deux mètres, mais c’est plus que 5 mètres (je me rappelle le plongeoir de la piscine) mais s’il y avait des arbres de 20 m et bien… ah mince sous le vent des arbres pas top.
Comme d’habitude - et ce depuis le début de mes premiers vols, j’essaie d’expliquer ce que j’expérimente avec mes mots et mes appréciations. C’est certainement souvent maladroit dans l’expression…
Je sais que ça marche et qu’aussi quand je ne le sens pas, je fais, un tour, deux tours trois tours de façon à être positionné idéalement.
Pour Grenois, et pour ceux qui ne connaissent pas, on m’a dit de ne pas aller au-dessus du mur, car rouleaux, donc je vire avant et j’avance et je descends en pompant. Je n’ai pas utilisé les oreilles, certains le font.
Après peut-être que je commence effectivement à pomper à 5 m mais la descente commence à 8-9 m c’est certain (enfin voyez par vous-mêmes sur la photo et vous me direz).
Merci pour le tuyau. En fait avant-hier, c’est ce que j’ai fait. je me suis engouffré par la trouée qu’ils ont faite et je reviens vers le déco, là je stabilise et je pompe. A combien de mètres, je suis, je n’en sais rien. A vue d’oeil (mais je suis concentré sur l’assiette de la voile). je sais que j’avais dit que je rentrais à 12-14m dans la trouée (GPS) car j’avais peur en faisant le virage de perdre trop d’altitude et au pire je me disais que si ça n’allait pas, je relevais les mains et hop je repartais.
A Grenois, il y a 5 jours, les gars m’ont dit qu’ils partaient (j’étais le dernier à redécoller, je voulais prendre des photos du coucher de soleil en volant) et un gars qui avait atterri au déco m’a dit que ça pulsait encore. Ben vous n’allez pas le croire mais oui, j’ai préféré poser en bas à l’atterro, car je ne le sentais pas. Je ne dis pas que si je le sens, ça passera, mais par contre que si je ne le sens pas, je ne tenterai pas.
Après c’est comme toutes les expériences que j’ai faites depuis deux ans, la plupart marchent, d’autres laissent des séquelles d’amour propre ou physiques et morales. Mais je remercie ceux qui comprennent que je progresse par l’expérience. Depuis longtemps, j’avais envie d’atterrir au déco de Saint Martin, ben je ne l’ai fait que quand j’étais prêt dans ma tête, avec la séquence des choses que je devais faire et ressentir après lecture de ce fil, le visionnage de vidéos.
Par contre une question, on m’a parlé de l’oeil du rouleau. Vous avez déjà essayé d’aller dans cette zone non turbulente ? et puis poser ?
Voilà, j’espère que vous avez volé aujourd’hui. Chez nous, très long pour se mettre en place et puis au bout d’1h30, il a fallu poser (classiquement). Ah la météo.
Juste un conseil au sujet du “pompage” en repose au déco : attention à prendre en compte l’heure à laquelle vous vous entrainez à ça. En fin d’aprem quand les thermiques se calment et que ça devient laminaire c’est moins craignos qu’en début d’aprem où un gros déclenchement devant le déco peut provoquer une baisse de vent aussi imprévisible que soudaine. Je vous dis ça par expérience, ça m’a coûté une cheville cet été après 18 ans sans accident. Avec le recul, jouer à ça ne vaut pas le coup quand un atterro safe est à dispo.
Oui Benoit 2R, personnellement, je ne l’ai fait qu’en hiver (enfin en décembre, puisque ce n’est pas l’hiver…) et en fin de journée quand ça devient laminaire. Ou en Normandie où c’est laminaire par définition.
J’espère que ta cheville est remise sans séquelle.
M@tthieu, sans être un grand matheux, tu sais que ta voile ne pas descendre en-dessous de 23km/h (para2000), donc si tu es en stationnaire le vent est forcement supérieur ou égal à cette force.
Techniquement c’est à la porté d’un pilote débrouillé, c’est d’être conscient de la marge prise qui demande du temps.
Brandi, j’avais pas pensé à ça… Pourtant j’avais bien l’impression que c’était largement moins que 20… parce que quand je dis stationnaire, alors qu’on pompe, on freine la voile, donc elle est peut-être à moins de 23 non ?
Je t’invite à voler demain en Normandie pour vérifier si c’est laminaire.
Il n’y a pas que le bord de mer : cela a enquillé les cross de plus de 100 kms cette année en Normandie.
Le bord de mer n’est pas tous les jours laminaire … même en laminaire il y a des pièges tels que le très fort gradient de vent.
Donc oui “pomper” sur certains sites de bord de mer ne posent pas de problème … mais si cela devient trop un réflexe (au lieu de soigner l’approche) cela peut devenir vite piégeux …
Mais comme tu le dis l’aspect laminaire du jour J se ressent ainsi que la forme de la zone.
Dans 95 % des cas cela ne pose pas de problème … mais il y a les 5 % restant.
Il n’est pas rare de rencontrer des parapentistes locaux qui ont eu des incidents en bord de mer (moi y compris … pas à l’attero).
Toi qui a décollé à Villers sur Mer oserais tu faire un attero en pompant à 10 m / sol sur ce site ?
Pourtant cela pose (je l’ai fait mais je tente de m’abstenir même si je fais des simulations d’approche de temps en temps)
Dis Matthieu, avec tes 4 voiles, tes +200 vols de l’année, tes +200h de vol de l’année, il serait peut-être temps de prendre un bouquin et de bosser un peu la mécavol, non? T’avais pas entamé le BPC sans passer le théorique?
En dessous d’une certaine vitesse air, ton aile décroche. Quand tu pompes tu te rapproches de cette vitesse critique, mais en relevant les mains tu t’en éloignes. Le danger est dans l’inertie du mouvement, si tu re-pompes avant que ton aile n’ait reprit un peu de vitesse. L’autre danger est le gradient de vent, qu’il soit dû à une “rafale de vent nul” (j’l’adore celle-là) ou un déclenchement thermique. T’as intérêt à vite relever les bras et te préparer à temporiser bien sec!
Le 24 décembre dernier, date de mon dernier vol, ça ronflait fort dans le Beaujolais, j’ai passé tout l’après-midi à faire des reposes au déco. Vu que c’était un peu rafaleux, j’ai de loin préféré l’approche “par devant” , et la seule fois où j’ai pompé, c’est quand j’étais à 1m sol maxi!!
NB : je laisse le soin aux pros de rectifier mes conneries, il faut que je travaille encore ma théorie!