Villers sur Mer, hum déco falaise avec du vent en haut et pas de vent en bas, hum déjà que je n’aime pas le décollage avec les trous…, je ne m’y risquerai pas. J’ai vu un gars faire un roulé boulé en atterrissant au déco après 3 tentatives (une Artik 3 bleue), du coup, j’ai préféré aller poser sur la plage et remonter en… voiture !
Chut… BPC pratique en poche depuis plus d’un an mais le théorique en cours de gestation c’est long ces petites bêtes à se développer :lol: …
Sinon d’accord avec toi pour le gradient de vent ou la thermicité du décollage (mais vérifié pour l’un - absent - et je pose tard en ce moment donc plus thermique, dynamique. Comment je le sais ? Quand tu tiens depuis 3h en thermo-dynamique et qu’avec le soleil qu se couche tu vois que tu passes de +180 m à +35 m au bout de quelques aller-retours, tu sais que tu n’auras pas trois trains qui passeront pour te décider de poser au déco. Plus de bulle, vario qui bipe à peine, les A et les B posées, deux D encore au-dessus et moi (je retarde au maxi le moment d’être malheureux), Plus la biroute, plus les flammèches à ras le sol (enfin 50 cms qui s’agitent encore. C’est le moment d’y aller en toute confiance.
Pour l’inertie du mouvement, je comprends ce que tu veux dire : faire le mauvais geste au mauvais moment ce que je ressens, c’est la voile faire des “pfiou pfiou” quand je pompe et rien quand je relâche, plus la sensation de descendre (ou pas), plus les sensations dans les commandes.
Crois pas, mais je suis devenu “sage” à mon grand étonnement !
Ce soir, on me pose la question “t’as posé où ?”; “loin loin derrière”. “C’est bien, c’est ce qu’il fallait faire”.
Pour te rassurer, je n’irais pas pomper à l’atterro de Chamonix à 15h au mois d’août. Non là approche classique et assez de vitesse (de toute façon il y a de la place) ! si on n’a pas mangé le terrain.
Tu aurais un vidéo de ça ? Je suis pas sûr d’avoir tout bien compris mais ça m’intrigue c’t’affaire lô.
Par contre, si ça marche bien avec une M6, le coup de la vrille je suis moins convaincu avec une voile des catégories en dessous, ou alors faut bien préparer un tour de drisse :vrac:
Arf non je suis pas trop vidéo mais j’y pense.
Par contre j’ai souvenir d’un pote qui m’avait refilé une série de 4/5 photos sur une repose avec une delta. Pas aussi classe qu’une vidéo mais de quoi voir quelques étapes. Va falloir fouiller les archives…je vais chercher et si je trouve je les mets.
A mon tour d’en sortir peut être une de plus (connerie…), on n’est plus à une près plus le forum! et c’est pour ça qu’on cause à plus soif:
j’ai la même sensation que le pompage intensif réduit la vitesse horizontale …impression qu’on “casse” le vol…
“sous la vitesse de décrochage?” hurlerez vous! impossible!
mais ne serait on pas dans ce cas hors domaine de vol normal? et hors de configuration géométrique normale? Là encore M@tthieu (ou autre) bardé de métrologies: un essai avec anémomètre et vario en sécurité et air calme l’an prochain?
exemple: il est évident qu’aux B on n’avançait pas à 23km/h mais BEAUCOUP moins!
PS/ C’est des choses qu’on trouve pas ds le doc BPC (que je n’ai pas! mais que j’ai bien potassé) donc si des “théoriciens”* peuvent donner leur point de vue…
*ou des pros rompus à toutes ces expériences
bon je retourne au lit, la nuit prochaine sera courte… Bonne année , bons vols
Attention de bien différencier la vitesse air et la vitesse sol
En augmentant le taux de chute par ‘pompage’ on diminue la vitesse sol tout en gardant la vitesse air minimum nécessaire.
c’est peut être ça que tu appels “casser le vol” :grat:
Un rapide calcul trigo ressort -1.5km/h pour un taux chute augmenté de 2m/s
Bon de toutes façons je crois que c’est pas la peine d’expliquer une deuxième fois à quelqu’un qui s’est déjà bousillé la colonne. Une fois aurait du suffire!
Dis moi Matthieu, c’est pas le cimetière qu’on voit sous le vent du déco? :mrgreen:
Laquelle ? l’horizontale ou la verticale ?
Toujours ces problèmes de référentiel.
A force de lire M@tthieu on sait qu’il est légèrement faché avec les sciences de l’ingénieur.
Avec son dernier CR je comprends mieux le contexte (je comprends même si cela ne serait pas mon approche).
A voir la photo satellite du site : perso je pose en bas (même en fin de journée en conditions calmes à cause de la fatigue du vol). La navette à pied semble assez simple.
bien d’accord avec tous les prêcheurs de prudence (que je devrais plus écouter)
mais question méca vol ça m’intéresserait qu’un “compétant” (attention à l’ortho!) réponde
vole-t-on sous la vitesse de décro en pompant fort?
j’ai donné l’exemple des B la phase parachutale serait peut être un meilleur exemple
Salut
La photo satellite est trompeuse, c’est tout bordé d’arbres et poser en bas autant que dans la pente (assez raide) devant la voile qui gonfle n’est pas évident du tout d’autant que la trouée est qd même assez étroite.
Sinon quand on parle de vitesse sol c’est toujours vitesse horizontale, quand c’est vertical c’est juste du taux de chute.
et de vocabulaire,
et de logique,
et de méthode,
et de bon sens,
…
clairement, c’est pas avec du texte qu’on risque de faire monter le niveau.
espérons qu’avec la démocratisation des drones, on ait un jour des videos pédagogiques dignes de ce nom, montrant les phases de vol, transitoires, et hors vol …
ca evitera de tourner joyeusement en rond biroute
et à ce propos …
question : est ce qu’on vole “sous la vitesse de décrochage” en faisant des S ? en faisant des 360 ?
question : est ce qu’un helico c’est dans ou hors domaine de vol ?
bref, quelle est la différence entre un pigeon ? :canape:
Ah ? Ne peut on assimiler à du pompage les battements d’ailes très accélérés en position d’incidence maxi les toutes dernières phases d’atterrissage d’un oiseau ? Ou un freinage max ?
Je vous ai fait une copie d’image fixe par rapport à la vidéo (si j’ai le temps, je mettrai le bout d’atterro réussi en pompant) pour vous montrer - merci lereseaudepp de ne pas entièrement me casser (il y a la terre pour ça :boude: ) pour vous montrer qu’une fois de plus je ne mitonnais pas par rapport aux 10m environ de hauteur des arbres.
Mais de grâce cessez de juger !!
Depuis deux ans que je vole, c’est - pour certains - toujours la même critique.
Je pourrais rester dans mon coin et faire ma petite cuisine; non j’ose en parler pour voir ce qui va, ce qui ne va pas, m’améliorer, progresser car comme toutes les premières fois (et les suivantes) on n’est jamais parfait. Certains ici peut-être qui font de l’acro ou des cross de 150 kms depuis qu’ils ont commencé le parapente ont TOUT réussi du premier coup, c’est certain… ROTFL mais le disent-ils ? :grat:
Je suis nul en mécavol, je suis nul en théorie, mais je demande conseils (après coup sur le forum, avant j’oserais même pas voler… :mrgreen: ) et avant coup aux habitués des sites, sur place et le jour-même.
La première fois à Grenois, (mais pareil pour Saint Martin et pareil pour Octeville quoique plus facile…) je vois des gens poser au déco, je regarde et demande la procédure, j’évalue les distances, les dangers (être sous le vent des arbres et puis du déco), donc ne pas aller trop derrière, mais rester sur la première moitié. Je prends mes repères visuels. Je dois avoir à l’esprit le virage, la stabilisation entre les arbres et la perte d’assiette et d’altitude que cela va engendrer. Bien sûr faire ça avec un vent laminaire et bien orienté, pas de turbulence thermique. Voilà. j’ai fait 7 ou 8 passages pour jauger et évaluer et ensuite j’ai essayé, une fois, deux fois, regardé le positionnement, la réaction de l’aile, la place que j’avais. J’ai survolé le déco 3 fois et ça ne m’allait pas, je suis reparti, et quand dans ma tête tout était clair, j’y suis allé, balayé les branches qui me gênaient au passage et puis le reste a BIEN suivi sans danger, prêt à remonter doucement les mains, prêt à me réceptionner sur les pieds, à affaler dès que… bref tous les sens sont en alerte et concentré sur les mouvements de la voile qui me paraîtraient bizarres.
Mon post au début était pour remercier ceux qui avaient contribué à signaler les dangers, ce qu’il fallait faire et ne pas faire. C’est tout; bien sûr avalanche de critiques (que j’accepte, ça fait partie du jeu du moment qu’elles sont constructives) et de conseils. Certains ont de la bouteille et de la pédagogie.
Ce mois de décembre ayant posé 5 fois aux différents décos, je sais que ça commence à venir les réflexes, et à acquérir la bonne méthode (celle qui me va - c’est comme les dragonnes ou les poignées de chiottes, comme les bras le longs des élévateurs ou à 90 degrés, l’affalement ou le décollage par vent fort chacun sa tambouille, on essaie plein d’autres trucs et ensuite on voit ce qui nous convient tout en ayant à l’esprit ce qu’il pourrait se passer etc…car aucune méthode n’est idéale).
Alors bien sûr cela peut poser problème à certains intolérants (fais pas-ci, fais pas-ça, c’est nul, c’est consternant). mais primo ceux-là continuent à me voir comme un débutant débile (or on est toujours le débutant débile de quelqu’un), d’autres commencent à savoir comment je suis, ce que je fais bien et moins bien. Et si je voulais me la péter, je vous aurais posté une belle vidéo extérieure en plein pumping mais ce n’est pas mon genre non plus (quoiqu’en pensent certains ici, ou certains partis).
[Mode HS ON]
Dans un autre contexte, je viens de lire un article sur les fermetures et les angles d’incidence très bien faits (voler.info) qui m’a enfin éclairé sur le pourquoi d’une fermeture de l’aile (la mécavol !!! ) et pas plus tard qu’hier, je volais et ça secouait un peu avec des thermiques en instantané jusqu’à +2.8 et je repassais l’article dans ma tête. Croyez-le ou pas, ça m’a perturbé plus qu’autre chose !! que faire, que ne pas faire ? Ben je préfère ma méthode sensitive et sensorielle qui consiste à n’avoir qu’une seule chose en tête (les 400 grammes), le reste pour moi, c’est du pipeau pour ceux qui veulent en mettre plein la vue dans les bars après coup. mais s’ils fonctionnent comme ça (à la théorie), c’est tant mieux. pas moi. Alors vitesse de décrochage, est-ce que c’est du vol ou pas du vol, à partir de combien de cms, on va partir en décrochage, tout ce baratin, ce n’est pas pour moi… je suis désolé et mon nombre d’heures de vols (désolé Pipou), pour moi, ça n’a rien à voir. Je continuerai à faire des âneries (moins avec le temps) mais je ne m’exempterai pas d’avoir fait une erreur même quand je passerai 1000 vols ou 1000 heures. C’est ce que je ressens et que j’ai appris à force de voler, de ressentir qui comptent, pas les théories des bouquins que je n’arrive pas à lire et à comprendre (voyez je place bien bas mon ego). J’apprends par l’expérience et le ressenti, pas par les belles pages de gens très expérimentés qui ont voulu faire partager - c’est tout à leur honneur - ça complémente ce que je ressens. C’est tout.
[MODE HS OFF]
Place à la photo qui vous montre de plus près ce qui est possible de faire. J’en ai vu reposer dans la pente en dessous du déco. Je n’ai pas (encore) osé le faire. Car là il y a du gradient. En dessous de 20/30 m , plus de vent, alors qu’au déco l’effet accélération est bien présent. Ceux qui connaissent Grenois savent. Voilà pour ma pièce dans le jukebox. :ppte: et merci à ceux qui donnent des vraies réponses à nos multiples interrogations de piou-piou
Vous comprenez ce que je voulais dire par 10 m puis 6/8 m après le virage (à la louche). On ne peut pas venir à 1 m du sol et pomper (cimetière derrière … et surtout rouleaux), un acrobate si ? (mais je n’en suis pas encore un…)