Je remets une couche, principalement en réaction au post de “C+simple”.
Évidemment que le sujet de ce fil est grave (dans les deux sens du terme) mais quand je lis qu’il faut ; reprendre ses esprits pour comprendre que la situation est critique une fois que l’on est dans l’eau et ne pas paniquer alors pour ne pas finir noyé. Je me dis que justement c’est trop simple comme reflexion. Qu’il fallait sans doute reprendre ses esprits bien avant et réfléchir sur la dangerosité de se retrouver dans l’eau en parapente plus en amont dans le vol pour justement tout entreprendre pour ne pas y finir dans l’eau.
Quand je lis ce fil, j’ai le sentiment que nombre de pilotes trouve “normal” d’envisager de finir un vol en parapente par un bain et de ce fait trouve “normal” de reflechir comment gérer la situation comme ils réfléchiraient sur comment gérer une fermeture. Alors qu’il me semble que finir un vol en parapente dans l’eau, si on exepte le cas d’exercices SIV en millieu sécurisé, relève forcément d’une incroyable suite de mauvaises decisions.
Si on vole dans un environnement ou un risque potentiel de finir dans l’eau (ou une ligne THT) existe, le plan de vol lui même doit être en permanence adapté pour s’éloigner de ce risque. Par exemple en envisageant jusqu’à l’hypothèse de devoir faire secours et d’en envisager la dérive.
Les chances de s’en sortir une fois a l’eau, sans gilet de sauvetage et bateau d’intervention rapide sont si aléatoire que le sont les garanties d’avoir le contrôle de soi et de ses réactions.
Devant une situation aussi dangeureuse la 1ère reflexion à avoir c’est comment y échapper. Sinon le seul conseil à donner si vous penser vraiment que vous pouvez vous retrouver inévitablement dans une telle situation au vu de vos habitudes de vol, ce conseil serait de vous équiper pour tous vol d’un gilet de sauvetage au même titre que d’un parachute de secours (et aussi d’un couteau de plongeur)
Bon dimanche,
Edit ; grillé par Laurent sur le fond de ma pensée (mieux que le fond de la rivière ou du lac)