Putain , mais c’est facile le passage en EN-D. On vole en VNH, on attend leur interdiction , et on y est!
Pourquoi et comment on passe sous une EN D ?
C’est pas la même question que là?
http://www.parapentiste.info/forum/ailes-de-progression/est-il-temps-de-changer-t38951.0.html
Ben non, ils parlent d’aile A vers B, ici on parles de D, voir deux lignes… la problématique ne me semble pas la même 
:forum:
pourquoi ?
allé … pour répondre à la question
c’est exactement pour ça que j’étais passé sous VNH à l’époque ou j’avais moins de tunes (et que du coup je volais moins, mais ça, je ne sais pas si c’est “responsable” de le dire en public)
en revanche

en fait si j’étais passé sous VNH (ou maintenant sous une D -je crois-) c’est surtout que les catégories d’aile, je n’en ai strictement rien à f…iche
juste, qu’à chaque fois qu’une bonne âme m’a dit “test les nouvelles …”(en-C, DHV2 …) qui n’ont plus rien à envier avec les top catégories, ben me suis simplement emm…nuyé dessous
Moi j’étais passé sous EN D, (mais à l’époque çelà s’appellai DHV 2/3) sachant qu’au début je volais sous colibri, eh oui ça date, pour passer ensuite sous phénix de Nova, qui était une intermédiaire, et franchi le pas sous la xyon, qui était ma première “D”…ou 2/3…bref…et en fait ces voiles d’à l’époque n’étaient pas plus compliqué à voler. c’est juste que le feeling était différent, de sorte que tu sentais mieux les choses (masse d’air), et qui par la force des choses nécessite une anticipation, alors que les autres “pardonnaient” beaucoup: j’ai tout naturellement continué, et ce pendant un bonne 20e d’année, à continuer sous ses voiles…pour en citer quelques unes, magic 3, omega 7, et j’en passe, et la toute dernière était la u-sport evo. Sans jamais avoir de sketch avec aucune de ces voiles. Ai encore volé sous O7 la saison dernière, et çà a été un réel plaisir… une voile de quelques années certes, mais qui est parfaitement dans le coup. Bien sûr, je ne me suis jamais mis dans des conditions merdiques, çà rapporte rien, j’ai toujours écouté mon instinct, et à chaque changement de voile, je passais des heures à m’entrainer au sol, pour la prise en main: et çà paye!! Evidemment on parle d’allongement dans ces cas, mais pour avoir déjà vu des sketchs avec des voiles moins allongée, qui pourtant devraient être en théorie plus saines, ben çà partait beaucoup plus vite que mes D…quand je vois certaines videos sur le net de certaines voiles qui cravatent très facilement, en sortie de décro, ou une simple fermeture, et pourtant ne sont même pas des “C”, alors là je gueule…Alors je dis que si tu voles beaucoup, que tu fais beaucoup d’heures, mais en restant humble face à la nature, car elle reprends toujours ces droits, y a pas de raison de ne pas “essayer”…dès lors que tu as la maîtrise des différentes techniques, thermique, contré une fermeture, descente rapide,analyse, etc…Pour finir, comme dirait BEROD, un bon pilote est un vieux pilote 
Pourquoi la problématique n’est pas la même entre A->B et D ?
Ce qui me vient à l’esprit : les fermetures, la vitesse, le niveau de pilotage… et le prix des occases en effet bien moins élevé.
Bon vol
on parle bien de A->B ou C->D ! non ?
à chaque fois, on ne change qu’une lettre par la suivante ! non ?
du coup si la problématique était les fermetures, la vitesse, le niveau de pilotage, ben la question se pose autant dans un A->B que dans un C->D
(enfin moi il me semble qu’une B serait plus sensible aux fermeture qu’une A, la vitesse d’une B est supérieure à celui d’une A…)
Oui enfin, tout ça, ça dépend…
et si tout ça n’avait rien à voir ?
je veux dire, si les gens changeaient de catégorie -effectivement- pour (la vitesse, les fermetures…) mais qu’en fait le niveau de catégorie n’avait pas ou peu de rapport avec (la vitesse réelle, les fermetures réelles …) ?
Pour moi tu passes à ce genre de voiles quand tu en ressens le besoin pour accomplir les vols que tu prévois de faire, ET que tu es certain d’être capable de l’empêcher de fermer 99,9% du temps + que le 0,1% restant ne te fera rien impacter, grâce à ton analyse, ton placement, ton niveau de pilotage et la capacité de réouverture de l’aile… dans cet ordre.
Est-ce que “les gens changent de catégorie” ?
Ça semble une problématique importante ici, mais n’est-ce pas l’effet forum (qui concentre ceux que cette question obsède) ?
Dans la vie j’ai plutôt l’impression de voir des gens qui changent d’aile :
- ils en veulent une plus “perf”
- ou ils veulent un truc “plus tranquille”
- certains en veulent une “moins allongée” (j’ai rarement entendu “je veux une voile plus allongée”, bien que certains détestent “les ailes carrées”)
- d’autres veulent un engin “qui communique plus” ou “qui attaque”
- ou cherchent “une aile de cross”
- ou “un gun”…
Bref, le discours sur la catégorie revient lorsque “je veux rester en C” ou “redescendre en B”. J’entends pas grand monde dire qu’il veut “passer en D” mais plutôt qu’il veut “de la grosse perf”. Et là le monde il s’en fout de la catégorie, si la voile qui lui donne ça est homologuée A, il prendra.
Le fondement même de la science du parapente , 
Vu de l’esprit, c’est vrai.
Mais dans la vraie vie, quand tu es en EN C et que tu veux plus de perf, ça s’appelle souvent EN D…
On peut aussi calculer sa vitesse moyenne sur 3 ou 4 cross.
En dessous de 22 km/h, je vois pas l’intérêt de gagner en perf sous une D.
Enfin moi je le vois : le plaisir.
Le plaisir de la belle machine optimisée. Le plaisir du ressenti de la masse d’air avec une belle lame bien allongée. Le plaisir de tirer des longues lignes sans fin, sans jamais descendre lorsque tu trouves la moindre zone à peine porteuse. Le plaisir d’être attiré par le centre de l’ascendance d’être tiré en avant, accéléré vers le noyau. Le plaisir de pousser et de ne rien perdre sur des kilomètres. Le plaisir de rebondir sur les crêtes des vagues de la brise au lieu de s’y briser ou de s’y enfoncer. Le plaisir d’effacer les branches face au vent plutôt que de poser sur place là sous tes pieds. Le plaisir de monter dans rien, que tu n’y aurais jamais cru. Le plaisir de raccrocher à 40 mètres sol dans un souffle invisible juste signalé par le passage de quelques ombrelles de pissenlit. Le plaisir du virage qui ne “coule” pas la machine mais au contraire la fait accélérer avec le facteur de charge. Le plaisir du ressenti quand cette commande enfoncée ne te délivre pas le grincement d’une apparition de trainée mais te permet simplement de lire la modification des équilibres que tu as initiée. Le plaisir du noyau cueilli à la volée du bout du stabilo. Le plaisir de l’enroulage sur la tranche, avec une aile tendue par la vitesse, qui accélère encore au fur et à mesure des tours, sans jamais perdre son énergie.
Pour les plus compétents, le plaisir des énormes transitions accélérées à fond, pilotées aux arrières, à travers les turbulences avec le bruit du vent qui commence à ronfler dans les oreilles et le paysage qui défile !
Mais dans ce domaine comme dans d’autres, le plaisir tue.
Mais on peut aussi se servir de la perf pour augmenter ses marges.
Je n’ai rien contre quelqu’un qui se paye une aile de course uniquement pour faire le tour de son bocal !
C"est beau…
Je suis ému !!
Snif
karma+
Moi aussi, je suis ému par cette belle prose, bon je vais m’en prendre une … non, je plaisante, mais avec un tel texte, cela fait envie 
Pareil… Pu… Que c’est beau!!! 777
Effectivement, ça me rappelle mes premiers vols en VNH : bizarrement j’avais plus de marges qu’avant sur les premiers vols, grâce aux perfs. Puis avec l’habitude on revient vite aux marges précédentes, voire moins…