Pourquoi la Bionic est un flop?

…allez… un peu de philosophie…

voilà où le bât blesse dans notre super beau monde que l’on dit “moderne”… le fric va au fric… et ce qui voit le jour n’est pas lié à l’intérêt du concept pour le plus grand nombre… mais à une “stratégie”… etc…
avec de tels raisonnement, comment ne pas voir l’évolution ultime de ce genre de démarche (en général et pas uniquement dans le parapente) :

tout “investissement” sera jugé de plus en plus “inabordable” car bien sûr tout risque deviendra “trop” risqué…
donc dans ce genre de démarche la créativité, l’invention, le développement de concepts nouveaux, seront de moins en moins “innovants”…
si en plus il faut “tuer” tous les petits qui ont envie d’innover (simplement pour ne pas montrer au “marché” que finalement on peut le faire…)…
et bien à terme plus rien ne sera inventé, que ce qui est “programmé” sur des durées les plus longues et les moins risquées possibles… (voir les trucs qu’on nous distille au “goutte à goutte” en téléphonie mobile par exemple)…

ou alors… quelques “petits” inventifs complètement débiles et “ignares du marketing” seront toujours là pour défricher le chemin, montrer ce qui marche, et se faire rafler le truc une fois que les “risques” auront été bien nettoyés pour les “gros”… voir Nervures et Bio Air pour les mini voiles… Nervures lance une super idée avec la Swoop en 2005, on suit avec la SkiM en 2006… pendant 2-3 ans on rame pour définir le domaine, pour définir ce que doit être une minivoile pour voler, se définit au fur et à mesure avec les pilotes un nouveau terme, le speedflying… et en 2008 sort la Bobcat avec ce slogan “… Gin “invente” une nouvelle façon de voler : le “speedflying”…”… j’en suis resté sur le cul !

assis sur mon petit rocher je regarde avec intérêt… et j’attend que ce château de cartes se casse gentiment la figure…

Olivier

En retirant “débiles” et “ignares”, je suppose qu’on est pas loin de ce qui se passe assez souvent: vous êtes quelques-uns à défricher le terrain avec comme principale motivation de faire avancer les choses, en partageant vos trouvailles sans trop vous soucier de ce que les autres vont en faire, et en face il y en a d’autres qui font du business. Mais en même temps, vu les enjeux financiers (quoi qu’on en dise, on parle d’un marché mondial avec des chiffres d’affaires qui sont parfois importants), cette manière de faire paraît inévitable. A vous de vous adapter je suppose…

Ce qui peut paraitre bizarre de l’extérieur, c’est de voir que tu fais ce constat, donc que tu es bien conscient de la façon dont se passent les choses, mais qu’au lieu de t’adapter à ce fonctionnement que mais à partir de là

Olivier, une fois de plus je confirme que la Bionic 2 avait à sa sortie les perfs d’une Sigma 7 qui ne sortira que bien après. Avec en plus une facilité et une sécurité passive incomparables. La Bionic 2 reste toujours une aile actuelle pour qui veut voler perfo en sécurité.
A l’époque, quelques connaisseurs qui l’avaient essayée sur le site avaient été bluffés de la vitesse utilisable, de la finesse et du confort.
Mais le vrai problême est toujours resté sa maniabilité : utilisable mais pas agréable.

Tout au long de ces années, j’ai appris au moins deux choses :

  • la maniabilité est une qualité primordiale et incontournable d’un parapente. Le virage doit être gai, facile, précis, naturellement coordonné, aisé à obtenir, homogène. Un virage parfait constitue la moitié du succès d’un parapente.
  • l’autre moitié c’est le marketing. Si tu veux vendre un produit que tu conçois, il ne te faut pas forcément avoir un bon produit, il faut commencer par développer ton département marketing et trouver la bonne com’ et les bonnes techniques pour toucher ta cible.

Moi ça me parait pas bizare, mais plutôt très cohérent.
Ne pas alimenter un mode de fonctionement que l’on regrette ou n’aprouve pas.
:pouce:

Si chacun dans son travail avait le courage (la possibilité) de remettre en cause le bien fondé de ce qu’il fait, le monde serait certainement moins “moche”.

Au lieu de ça l’immence majorité des gens (moi compris) se cache derrière des prétextes(1) pour faire un travail qui ne vas pas forcement dans le sens de leur convictions(2)

(1) Exemple de pretexte : Manger tous les jour, payer sa prochaine aile, se persuader de l’utilité de son travail car son chef en est persuadé, se faire une place dans la société, plaire a papa, devenir riche…
(2) Non je ne tue pas de bébés phoques à mon travail

C’est pas faux dans le principe, mais continuer à partager des infos avec des gens qui risquent de les exploiter commercialement, est-ce que c’est pas aussi une manière d’alimenter involontairement ce fonctionnement? Je ne veux pas dire qu’il faut arrêter de le faire mais qu’à partir du moment où on défriche le terrain ouvertement, il est difficile de reprocher aux autres de venir rafler la mise.

Je me mets à la place d’un concepteur: si je voyais qu’un truc fonctionne bien chez un concurrent et que le réutiliser ou l’adapter sur mes produits me permettait de les améliorer sans constituer un vol pour autant: est-ce que je m’en abstiendrais? Je sais pas. Après, il y a différentes manières de faire, et j’imagine que c’est là que ça peut mal se passer…

Pour moi tout seul, et les “bionic addicts” ou fauchés ou “pas de sous pour changer” < la version individuelle de l’éco durable :mrgreen: > qui ne se sont pas encore manifestés :sos: , je rends compte d’une nouvelle étape dans le développement de mon set-up à base de taille L + édition TE + sauce Evo PPL décrite précédemment : je pimente !
L’abaissement <léger> de l’incidence du bord d’attaque réalisée sur les 2/3 du profil associé à une charge alaire très importante <supérieure à 4kg/m²> m’autorise à accentuer le freinage en plume sans pour autant augmenter la sensibilité à la vrille à plat
Application : -2 cm sur la patte extérieure < 1651 mm devient 1631 mm>
Premières observations :
1- maniabilité sensiblement améliorée en déplacement, avec un roulis qui s’installe plus naturellement en début de virage <ce qui n’empêche pas l’aile de se bloquer ensuite sur cet axe si l’on ne la force pas à plonger vers le sol avec une action ample à la commande>
2- effet colatéral : plus d’autorité en tangage, ce qui est de mon point de vue très appréciable / pour ajuster l’incidence de l’aile en thermique <je n’aime pas devoir appuyer sur le barreau d’accélérateur, comme c’est souvent le cas avec nombre d’ailes récentes “très perfo mais accessibles” // pour ralentir rapidement à partir de la position bras haut <pour exploiter une ascendance rencontrée> /// pour négocier un atterrissage exigu ou en légère contrepente. MAIS on s’égare là clairement de la volonté initiale d’Olivier qui était d’obtenir une aile nécessitant un minimum de contrôle sur cet axe
A confirmer dans les premiers boulets du printemps
A suivre donc…

= Compte rendu des premiers vols de printemps =
Les suspentes externes du cône de freinage ont encore perdu 15 mm <soit - 35 mm par rapport à l’origine>.

La meilleure cohésion de la voûte constatée est confirmée en thermiques forts et/ou hachés. L’aile s’appuie mieux sur sa plume intérieure et il est maintenant possible d’enrouler à vitesse plus élevée pour explorer une ascendance turbulente et en recentrer le noyau en combinant déport dans la sellette et action symétrique sur les deux freins pour raccourcir le rayon du virage en ralentissant sur un demi-tour.
L’aile tolére toujours bien le ralentissement.

En virage engagé, la stabilité spirale est toujours au rendez-vous mais l’aile centrifuge sensiblement plus si l’on rentre progressivement en 360, ce qui est cohérent avec le meilleur rendement constaté en thermique en évolutions rapides.

Plus inattendus sont les dommages collatéraux sur le comportement de l’aile avec la commande de réduction de voilure engagée : la stabilité spirale est telle qu’il est impossible d’obtenir un 360 engagé sans artifices violents. L’aile résiste à l’enfoncement de la commande, l’enfoncer avec un tour de frein ne produisant qu’un décrochage progressif de la plume intérieure qui cesse sitôt la commande remontée de quelques centimètre. Si dans cette configuration l’accélérateur pourrait sans doute être utilisé pour engager l’aile vers le sol, je préfére faire pivoter l’aile sur une plume par une action ample et rapide sur une commande, enchainer avec une recherche de contact aux deux commandes et une remontée symétrique des mains pour obtenir un franc piqué vers le sol, puis une nouvelle bascule, etc. Cela descend vite, et de façon très stable, la partie centrale de la Bionic, abaissée, produisant pas mal de trainée à chaque prise de vitesse, un peu à la manière d’un drag-chute <Cf. l’anti-G d’OZONE>

Images du volet et de l’allure à l’atterrissage

:vol: elle est superbe

En voie de… “banalisation” =
Autant j’ai été séduit par les qualités de stabilité et d’amortissement des Bionic, autant je tire un bilan très mitigé de l’intérêt de la commande de réduction de voilure. Aussi fonctionnelle soit-elle, est, de mon expérience, une complexification plus gênante qu’utile.

1- Un système perturbant = Nous l’avons vu précédemment, elle altère sensiblement la manœuvrabilité en même temps que la finesse. Les deux conjugués peuvent gravement perturber les points de repère d’un pilote occasionnel évoluant près du sol jusqu’à l’amener à redécouvrir la haie ou la clôture oubliées à l’entrée du terrain d’atterrissage, en particulier dans des conditions aérologiques complexes et/ou inhabituelles où les actions de correction de trajectoire se font par réflexe, selon les habitudes acquises.
2- Une ergonomie douteuse = Rentrer deux brassées de la drisse de commande et la bloquer dans le taquet coinceur n’est pas un geste naturel pour le parapentiste commun, à moins qu’il ne soit “fana” de dériveur. C’est même un geste difficile avec des gants chauds, réclamant une bonne quinzaine de secondes.

A comparer avec les deux secondes que nécessitent les oreilles sur une aile conventionnelle… comme la Bionic Evo < :jump: > qui permet de faire très classiquement les grandes oreilles, conservant vitesse et stabilité en tangage grâce à la modification du calage du centre de l’aile, le roulis apportant une agréable manœuvrabilité à la sellette !

Tellement que j’ai ôté tout le système de réduction de voilure : poulie, boule butée, suspentes et drisse de commande ont disparu, supprimant le risque d’accrochage dans le suspentage et… une surface de trainée non négligeable!

La meilleure conclusion que je puis faire à ce stade du développement de cette évolution de ce set-up pour la Bionic 2 est, qu’à l’aveugle, je défis un pilote de se rendre compte qu’il vole sous autre chose qu’une très confortable aile de sport, stable, amortie, homogène et manoeuvrante sur une très large plage de vitesse.

En somme, juste ce qui a manqué à une aile aussi singulière pour imposer ces réelles qualités sur un marché. :init:

A suivre… on l’espère vraiment.

= ERRATUM =

Dans le post du 21 Janvier 2011 - 22:26:12

A la place de :?
-2 cm sur la patte extérieure < 1651 mm devient 1631 mm>
il fallait bien sûr lire :
-2 cm sur la patte extérieure< 1018 mm devient 998 mm>

Pour synthétiser, mon set-up actuel est :

= Communiqué Bio Air Technologie =

" [i]Avril 2011

Bio Air Technologies est fermée depuis le 20 Mars 2011. Nos produits ne sont plus commercialisés depuis cette date.

Nous remercions tous les participants à cette aventure que fut la création et la diffusion de nos ailes, ainsi que les pilotes qui ont volé ou volent encore sous nos produits.

Nous répondrons dans la mesure du possible à toute demande technique concernant nos ailes, plans de suspentage, etc…

Nous vous souhaitons encore de longues heures de vol… que ce soit sous les ailes Bio Air Technologies ou d’autres ;-)…

Merci et à bientôt,

Olivier Caldara[/i]"

:averse:

Merci Olivier

Pour avoir consacré pas mal d’énergie <et de santé> à essayer d’éclairer un peu nos cerveaux d’oisillons <
http://bio-air-technologies.com/dossiers_techniques/Dossier_general.html >, pour avoir fait brillé une lueur d’anticonformisme dans le petit microcosme, au markéting maintenant bien rangé, du parapente, je pense que nous sommes bien quelques uns à te remercier ce soir.

Espérant que le site de Bio Air Technologies pourra rester ouvert pour en perpétuer le message, nous serions effectivement bien enclins à continuer à l’enrichir par une galerie de gueules de pilotes ravis de leurs expériences bioniques !

Et m… pour la suite que l’on te souhaite moins encombrée de :mdr: et de :banane:

Adichiatz Olivier !

PS: Pour ce fil, :fume: c’est pas encore terminé … A vous lire les oiseaux !

Pour l’instant… besoin de prendre l’air :rando:

:cry: je trouve toujours triste la fermeture de boite à idées différentes, même si je n’étais pas “client” de celle là.
courage pour la suite Olivier !

:?

Oui dommage. Je sais pas si la voie qu’il explorait était la bonne mais au moins ça faisait une alternative, et des pistes de recherche…

:+1: pour le dommage de la perte d’une approche différente.

Quelques commentaires utiles pour ceux qui se sentiraient intéressés par la modification de set-up d’un parapente =

1- A propos des performances :

Je mets en garde quiconque s’aventurerait à modifier son parapente pour en accroître les performances : gardez bien à l’esprit que la performance en planer est une chimère sur laquelle les constructeurs ont usé tant de jus de cervelle et d’heures de vol comparatif qu’il est inutile de la chasser en pensant que l’on puisse faire mieux qu’eux!

De même, remplacer un suspentage standard, solide et résistant à l’abrasion et aux mauvais traitements, par un suspentage fin type “compétition” pour gagner quelques dixièmes de point de finesse, ou quelques kilomètres par heure, est hypothéquer sa vie si l’on n’est pas en mesure d’en contrôler l’état avec des équipements adaptés et de le remplacer au moindre doute.

Ce n’est pas une question d’aptitude ou d’intelligence.

Yann, un pilote pyrénéen parmi les plus brillants et instruits de sa génération, est mort il y a une quinzaine d’années pour avoir fatalement <les élévateurs de son parachute ont été cisaillés par le choc de son ouverture après plusieurs centaines de mètres en chute libre> sous-estimé la résistance résiduelle d’un suspentage bas réalisé par ses soins en aramide de faible diamètre cousu <!!!> en exécutant quelques manœuvres engagées, un beau jour d’automne, après une belle saison de compétitions nationales et internationales avec une même aile, jamais révisée, alors qu’il venait de recevoir une nouvelle aile, neuve du constructeur qui le soutenait.

Et ne parlons pas des ailes de compétition utilisées en voltige…

Mon principal objectif quand je retouche une aile est, comme je l’ai fait sur moins d’une dizaine d’aile de sport ou de compétition en un peu plus d’une vingtaine d’années de vol, à l’exemple des deux générations des Zen qu’a fabriqué Apco entre 96 et 98, de toucher à prix “serré” des ailes que l’on considérait alors, à juste titre, comme pas agréables, pour m’en faire progressivement des amies performantes… sortes de cendrillons!

J’ai toujours et uniquement visé l’efficacité en ascendance dans des aérologies variées. De ce point de vue, le canton de Saint-Béat <31> est toujours pour moi un champ de manœuvre révélateur pour toute aile de vol libre… et son pilote : d’expérience, un couple qui y ira bien dans la variété des conditions que l’on y rencontre sur une année, dans ses reliefs aérologiques complexes et abrupts, ira bien partout et pour longtemps !

2- A propos du calage d’une aile :

Quand on a le temps, la méthode et les moyens d’en mesurer les dérives, il est édifiant de constater combien le comportement d’une aile qui plane bien aux alentours de 9 de finesse, comme c’est encore le cas de la Bionic en taille L, est sensible à de faibles variations de calage. En effet, si l’on répartit sur les étages supérieurs la modification de calage que j’ai concentrée, pour des raisons de simplicité, sur les suspentes basses (entre 10 et 20 mm seulement), on n’est pas loin de rester dans les tolérances de longueur couramment admises en contrôle et dans les documents d’homologation.

A titre d’exemple, sur la Zen 2 en taille M, le raccourcissement de 5 mm d’une suspente rendait l’aile neutre spirale et pour 5 mm de plus, on goutait aux sensations d’une franche… instabilité !

Cela devrait amener à réfléchir sur le vieillissement des ailes de parapente, et tout particulièrement sur le sens que l’on donne aux certifications, à fortiori pour des structures réalisées en matériaux légers et très sollicités par les trois rangées de suspente qui fleurissent partout cette année.

Pour les mêmes raisons, l’usage des trims est tout à fait pertinent pour pouvoir rétablir dans une configuration correcte une aile de compétition souffrant de ses nombreux voyages et de conditions de transport rudes, d’exposition répétées à la chaleur associée souvent à de forts taux d’humidité, etc.

Bref, vous avez compris que j’adhère pleinement au discours d’Alexandre Paux dont se sont fait écho les deux magazines de parapente français !

Quatre lignes, c’est très bien pour qui veut garder plusieurs années son matériel.

Une Bionic 2 TE, réalisée en tissus éprouvé chez Jojowings, suspentée en gros diamètres aramide gainés en bas et polyéthylène gainé en haut, effectuera sans aucun doute plusieurs centaines d’heures de vol sans usure excessive et on pourrait en voir encore bien voler dans dix ans

Attendons de voir comment les designs à la mode vont eux vieillir dans les mois à venir : il ne serait pas étonnant que des pilotes volant beaucoup et/ou peu soigneux, se plaignent de comportements étranges…

A moins que le markéting et la logique du “parapente Kleenex” ne prévale dans les années à venir et que l’on nous explique qu’il est normal de “raquer” tous les ans

Dommage aussi pour ceux qui ne pourront acheter que des occasions.

Alors, un dernier conseil pour la route :trinq: :

En occasion, ne se fier qu’aux voiles écoles et/ou aux voiles éprouvées dont les profils sont les plus tolérants aux grandes incidences et dont le calage donne souvent une finesse maxi pour un peu de frein.

Il n’y a là rien de gratuit : il s’agit de choix raisonnés de conception pour le meilleur compromis possible du point de vue sécurité et bon vieillissement, tout en assurant des performances qui étaient celles des voiles de sport d’il y a quelques années à peine.

Veinards que vous êtes!

[i]= Tribute to ALEX =

A la demande de Xavier Beauvallet , j’ai eu à la fin des années 90 le plaisir de présenter deux de mes protos au pilote essayeur Apco de l’époque : Alex avait eu le loisir pendant plusieurs jours d’en tester plusieurs configurations, enchainant les manœuvres de SIV au dessus de Lumbin en gardant la maîtrise de celles-ci dans un calme olympien… un vrai baroudeur du parapente.

Si vous avez la chance de le croiser et de le mettre suffisamment en confiance pour qu’il s’affranchisse d’une réserve que l’on pourrait prendre pour du dédain, cet athlète sud-africain, plusieurs fois recordman de distance dans des conditions dantesques et volant sans oxygène, pourrait vous raconter comment il s’est retrouvé un jour piqué sur un arbre comme une olive sur un cure dent, à la suite de la rupture d’un biplace sous lequel il volait seul, lesté pour faire des tests risqués <!>, le tout au dessus de terrains truffés de mines et d’explosifs, attendant qu’un hélicoptère l’extrait de ce piège, ou comment, attendant une autre fois le retour de la ligne d’un treuil, il fut arraché du sol par un dust avec une violence telle qu’il accomplit un tumbling à une hauteur suffissante pour que son barographe ne l’enregistre <bien cassé mais vivant : il était retombé dans la seule cuvette de sable au milieu de plusieurs dizaines d’hectares de plateau rocheux…

Alex Louw est un de ces grands Messieurs du vol libre, travailleurs de l’homme, dont on ne reconnait pas assez la laborieuse et généreuse contribution à la relative sécurité actuelle dont nous bénéficions.[/i]

Héritage =

http://www.niviuk.com/technology.asp?id=4

http://www.gingliders.com/paragliding/keel-system_fr.php

Je pense qu’il est temps de rendre hommage au précurseur que fût Olivier sur ce coup…
la base des ailes modernes, ce sont les cloisons diagonales de Paulo, l’ arc de Gibus, les rémiges d’Olivier, un profil et une mise en musique + ou - réussie.
Peut-être faudra-t-il ajouter à cette liste les dents de la mer!

bonjour cela fait 5 ansque je vole sous bionic 2 te remodifiee dans le jura et meme si elle est un peu molle au virage elle est tres agreable pour de pilotes aimant le loisir sans rechercher de se faire bastonner et de faire de la compet bref faut pas oublie que cette aile a ete concu pour se faire plaisir enpremier lieu et de voler avec une securite pas beaucoup egalee jusqu a present
cite moi une autre aile qui permet de voler en plane et non en parachutage lors d un changement brusque de conditions …
dommage que toutes les polemiques non pas ete constructives mais j ai pu remaquer que les remiges resortent chez niviuk donc
a voir si l invection resortira un jour ce qui serai pas mal pour reste en vol plane tout en se degageant d une zone ou cela devient craignos ,vivent les bionic man :dent: :dent: :banane: