C’est vrai …
Alors il reste plus qu’ a le faire soi même comme David Barish !
Appel aux ingés du coin, si ca vous dit !

Prévoir et parer les dusts ?

Il y a peut être moyen d’adapter le gilet airbag pour motard.
http://www.lerepairedesmotards.com/actualites/2010/actu_100202-gilet-airbag-bering.php
… ou les airbags à avalanches, genre snowpulse ou ABS. Tout est prêt, déclenchement manuel, ya plus qu’à changer la forme de l’airbag et faire rentrer ça dans une sellette … Tarif relativement peu élitiste, pour une clientèle pas beaucoup plus nombreuse que es parapentistes …
Qui c’est qui connait quelqu’un qui connait quelqu’un qui fabrique des sellettes ? faut ptêt juste souffler l’idée ?
Oui y’a qqun… Je lui envoie ce fil…
Apco, 1992, tout ou presque a déjà été essayé!
Au passage, Crashman, tous les débutants un peu curieux veulent réinventer le parapente, avant de comprendre que notre matos est le fruit de plusieurs décennies d’essai/erreur et de compromis par des gens tout aussi curieux, soucieux de leur intégrité physique, et passionnés que toi. Ce n’est pas un reproche on est un peu tous passés par là!
de quoi qu’est ce qui se passe par ici ??? ça cause couture ??? création ???projet complètement fou ???mmmh ???
Z’avez fumé quoi ce soir ???
le vautour m’a causé du fil…j’ai survolé vite fait… pour adapter un volume ABS de ski sur une sellette ça doit pas être trop compliqué…voir ultra simple,par contre créer un volume gonflable spécifique vol libre…à mon avis il faut partir sur du thermo soudé pour l’étanchéité du bouzin…because juste cousu je doute de l’étanchéité du volume de sécurité…après y a aussi la taille de la cartouche d’air qui doit être appropriée au volume voulu… bref y a pas mal de critère à prendre en compte quand même…
Oh, juste la moquette , la routine quoi !
:bu:
Pourquoi il y a t’il des dusts ?
je suis tombé sur cette serie de mini experiences vraiment interressantes.
et dedans il y a celle là qui de mon point vue explique pourquoi l’air se met à tourner.
ç’est très intéressant ; reste à expliquer pourquoi certains jours ces fameux dusts se forment dès 10hoo et ce jusqu’à 19h(juillet cette année) ? une chose est sûre c’est qu’il faut peu de vent météo pour ce phénomène et que j’ai souvent vu ces dusts se former dans une zone abritée ( talwegs , haie , coin de champs ; crète sous le vent)
La bulle d’air chaud colle au sol, le vent aide à la faire décoller.
Sans vent la bulle reste collée jusqu’a ce que la difference de température soit suffisamment élevée pour avoir la force de décoller, le tourbillon se forme car c’est le moyen le plus efficace pour remplacer l’air chaud par l’air plus froid.
Pour l’heure de formation c’est surtout une question de gradient de temperature , et d’humidité , l’air sec “colle” plus.
En plaine j’en vois souvent et c’est par temps sec, sans vent , soleil et milieu d’après midi.
Pour les prévoir il faudrait quadriller un secteur avec des sondes de temperatures , on devrait pouvoir voir se former la bulle.
pour les eviter il faudrait se mettre là ou il y a un déclencheur , animaux, tracteur, arbre …
je pense qu’il faut faire la différence entre:
- les rotors et autres turbulences de sillages collées a des reliefs, qui sont sont liés a la présence de vent d’une direction donnée, et sont surtout d’origine et d’énergie principalement dynamique, ils ont pour eux l’avantage d’être toujours a la même place, orienté en fonction du vent, et au moins sur le départ leur force est liée au vent qui les génère.
- les vrais dust de “plaine” qui sont mobiles par rapport a des reliefs, leurs vitesse sur trajectoire est liée au vent, de même moins le vent est fort plus ils sont verticaux étroits et puissants alors que si le vent souffle plus fort ils sont plus inclinés et leurs bases s’évase plus rapidement diminuant d’autant leur puissance.
pour détecter la présence d’un dust certes on pourrais tenter d’équiper tous les sites d’un nombre incalculable de manches a air, détecteurs et autres fumigènes, et sachant qu’un dust peut être présent partout on pourrait être amené a demander ceci sur tout le territoire :fume:
plus sérieusement les détecteurs de dust sont bien en place pour ceux qui savent les voire, il s’agit de la végétation présente partout, qui nous indique le passage des rafales et donc en cas des rafales proches mais de sens opposée nous indique la présence d’un dust, de même une accélération isolée dans une zone stable doit nous alerter, car elle est le signe d’un déclenchement thermique qui dans une zone de faible vent peut s’organiser en dust.
ensuite comme la majorité des incident de vol en parapente, le meilleur moyen de les éviter passe par l’anticipation et l’observation de son environnement.
Ouais tout ça c’est bien gentil tant que t’es encore au sol… mais celui qui m’a pété le dos je n’ai vu sa présence qu’une fois dedans a 20m/sol parce que en approche d’un champs bien dégagé tu vois que dalle de ce genre… :?
Encore au sol le dust est dangereux pour un deltiste… pour nous c’est moins grave…
c’est vrai que la hauteur n’aide pas a voir les signes avant coureurs d’un dust, d’un autre coté un quadrillage de manche a air ne sera pas forcément plus visible.
un autre détecteur possible de dust est le collègue au sol qui peut avoir la présence d’esprit de prévenir d’où l’intérêt de la radio.
petite question d’un noob a propos d’un dust devil
.
Je viens de découvrir ce phénomene,dites moi si je me trompe
en fait il s’agit d’un rouleau???
L’air sec et tres instable monte tres rapidement et donc il y a un appel d’air tres fort mais pourquoi y a t’il une rotation???
Dans quel condition particuliere peut on le trouver?
Merci :ppte:
voici un petit exposé trouvé sur wiki
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tourbillon_de_poussière
en gros un dust serait comme une tornade en ciel sans nuages, a la différence qu’il puise son énergie dans la couche d’air surchauffée prés du sol et non dans la condensation d’une masse d’air sur saturée.
difficile de le comparer a un rouleau “qui donnerais plus une image horizontale”, ce n’est pas un effondrement de l’air, mais plus comme pour le cas de la vidéo de la bouteille, une colonne d’air chaud qui monte dans un “conduit” d’air en rotation, un peu comme dans une cheminée, ou une paille aspirant l’air surchauffé a la surface du sol.
quand il y a peu de vent il peut avoir une trajectoire “erratique” surement se déplaçant vers les zone les plus chaudes ou instables, on peut le voir sous la forme d’une grande colonne quasiment droite avec un petit entonnoir évasé a la base, et une forme de tube qui ne semble quasiment pas s’évaser avec l’altitude, il disparaitra au bout de quelques minutes quand la source d’air chaud qui l’alimente sera tari. si les conditions qui l’a former se maintienne il se peut qu’il puisse réapparaitre un peu plus tard.
si le vent est supérieur a 5 km/h, on remarquera surtout l’entonnoir de sa base qui travers le terrain qui le nourrit, ainsi que des objets plus légers emportés par son aspiration, mes observations personnelles, ont tendance a indiquer que ces dust sont plus larges a leurs base mais a priori perdent plus vite leurs énergie en hauteur, ils ont tendance a suivre les même cheminement sur des grandes surfaces ce qui tendrait a indiquer qu’ils sont générés sensiblement au même point, et peuvent se succéder a cadence régulière. il s’éteignent lorsque le vent les éloignent trop de leurs source d’énergie.
je dirais que les zones ou il y a le plus de chance de les trouver, sont celles ou sur une surface conséquente l’air au contact du sol peut surchauffer, il semblerais qu’un fort contraste de température soit un facteur favorable, de même qu’un vent faible ou inexistant.
chez moi j’en voit très régulièrement traverser des champs travaillés principalement au printemps et en automne, il n’est pas rare d’en voir aussi en été sur des près fauchés, le plus insolite que j’ai eu vu était un dust positionné dans un dépôt d’un marchand de matériaux, sur sol calcaire, il s’élevait droit comme un piquet de 200 a 300 m de haut parfaitement cylindrique, il ne devait pas faire plus de 5 a 6 m de diamètre et a duré 2 a 3 minutes sans bouger.
entièrement d’accord ; il faut une zone surchauffée pour la formation d’un dust mais on pourrait classer les dusts en deux catégories : les dusts “immobiles” et les dusts dérivants".Les premiers se forment dans des zones abritées ou lors de journée sans vent météo(<5km/h)et plutôt en début ou fin de journée.Quant aux deuxièmes qui nous concernent davantage (pour leur impact sur nos vols) ils se forment souvent comme les premiers sur des zones abritées mais se déplacent assez rapidement(>10km/h)au gré du vent météo pouvant même se renforcer dès qu’ils rencontrent une autre zone surchauffée.
on pourrait citer un troisième type de dust qui aurait pour origine la rencontre entre deux vents(plutôt des brises de montagne) de direction différente souvent détecté au sommet d’un col dans des confluences de brise(col azet au louron par ex quand la brise d’une vallée pénètre dans l’autre vallée ).ces dusts sont plus petits mais doivent nous mettre en vigilence maximum quant à l’emplacement du décollage.
Pour conclure nous sommes peu de chose face aux éléments et nous devons savoir que l’ennemi public n°1 du parapentiste lors des phases de décollage ou d’atterrissage est ce fameux tourbillon d’air appelé "sorcière"chez nous dans le poitou.
ps: les manches à air ou une bonne radio sont deux moyens de parer ce danger.
Un autre type de dust, beaucoup plus prévisible, est provoqué par le passage d’une bulle thermique montant une pente exposée et rencontrant une cassure de la pente.
Au passage de la bulle, une dépression forte mais locale se produira juste derrière la bulle et aura toutes les chances de se mettre en rotation rapide.
C’est le cas de deux sites que je connais:
- Le Gd Bornand, où la pente est cassée par le passage d’une piste. Le tourbillon démarre à cet endroit et se poursuit jusqu’en haut de la pente.
- Passy, où des dusts soulèvent souvent les voiles prêtes au décollage.
Un accident est arrivé il y a deux ans à Samoëns 1600. Un pilote faisait des gonflages sur le plateau et s’est fait embarquer par un dust. Il s’était formé à la cassure de la pente exposée au vent et au soleil.
Bonjour petite question qui n a pas grand chose a voir,
Quel Hauteur et distance sous le vent de securite je dois prendre?En fonction de la vitesse de celui ci je suppose?
Quel est la hauteur d’une brise de pente en général?Comment peut on prévoir sa force globallement avec l heure ?l’ensoleillement?
Si il ni a aucun vent je peux decoller sous le vent?
Si j’ai un vent nord avec une brise sud mais que le vent est faible puis je decoller.
Dans une mesure général la relation vent meteo et vent relief?
Merci a tous j’espere que j ai ete clair?
Tes questions sont claires et pertinentes, malheureusement il n’est pas possible à mon avis de te donner des réponses aussi claires. 
Impossible de donner un seuil net à la zone de danger sous le vent, trop de paramètres entrent en compte (vitesse du vent, pression suivant l’altitude, température, forme du profil, etc …). Une fois les règles de bases acquises, c’est l’expérience du pilote qui lui permet d’avoir une estimation.
Pour te consoler, j’ai quand même une réponse à une de tes question. Oui, si il n’y a aucun vent, tu peux décoller sous le vent (qui n’est plus sous le vent puisqu’il n’y a pas de vent :grat: ).
MAIS ATTENTION !!! Pas de vent sur le décollage ne veut pas dire pas de vent général. Sur un décollage abrité il est possible de ne pas ressentir le vent et te retrouver dans les rouleaux une fois décollé. Il faut donc être sur qu’il n’y a vraiment pas de vent (en allant jusqu’à la crête par exemple).