Une petite question me vient à l’esprit : les ip ont 14 cms de plus certainement identifié par Niviuk et du coup ont- ils demandé la verif des Enzo :grat:
apparement, il est dépité par un nouveau mail d’alain zollet qu’ils auraient reçu ce matin avant la manche du jour. qui dirait qu’aucune voile de la compete n’est certifiée EN? Et qu’aucune voile produite ne serait “conforme” aux voiles etalon stockées, c’est ca?
qq´un a des infos plus detaillees?
Autre idée que j’ai déjà eu l’occasion d’échanger avec Maxime Bellemin qui est toujours en réflexion permanente.
Je m’explique :
J’ai toujours été très étonné que notre activité dans laquelle nous évoluons en 3D se contente, lors des compétions, de balises placées en 2D.
Le premier impact de cette méthode est que la recherche de vitesse est permanente.
Ainsi les ailes sont conçues pour la vitesse, les compétitions ont vu les vitesses moyennes augmenter d’années en années et malheureusement des accidents, puis des changement radicaux de réglementation, un retour en arrière estimé judicieux par certains et scandaleux par d’autres.
Maintenant, malgré l’homologation, il semble que de nouveaux travers apparaissent.
Mais, comme disent les sages, c’était prévisible.
Donc, après cet étonnement, j’ai réfléchi à ce qu’apporterait des balises de compétitions positionnées en 3D.
Ce qui amènerait à mettre une altitude mini aux cylindres habituel que nous connaissons.
Ainsi, plutôt de chercher à aller vite en ligne droite, le pilote devra travailler à monter pour valider chaque balise.
(c’est pas plutôt l’esprit du parapente ça, comme évoqué dans le lien ci-dessus)
L’effet est que le partie la plus importante du vol sera le thermique pour monter plus qu’aujourd’hui et pas la vitesse en ligne droite.
Le meilleur pilote sera le plus fin en thermique, associé à la meilleure analyse, et pas celui qui a la voile la plus rapide ou les cuisseaux les plus musclés pour tenir le barreau à fond très longtemps. (bon je sais, je simplifie un peu trop mais quand même…)
De plus, le parcours pourra être subtilement défini pour que les altitudes de validation de balises empêchent le survol au ras du relief à haute vitesse.
Bref, que des avantages et une approche de la compétition qui n’est plus basée sur la vitesse pure donc plus sécuritaire.
Alors les concepteurs feront des voiles ayant d’autres atouts et n’auront plus besoin de prévenir qu’il ne faut pas acheter telle ou telle voile car on y risque sa vie
Dernier point, la nouvelle formule prévue pour 2014 avec l’arrivée en cône inversé s’approche de l’idée avec un effet recherché similaire mais juste pour la fin de la manche.
Tant que l’on lâchera une centaine d’énervés cote à cote sur un parcours pré-défini avec comme but d’arriver le premier, la vitesse restera le facteur fondamental. Les balises en cônes sont une petite contrainte supplémentaire qui apportent un plus en sécurité au prix d’une complexité accrue (les manches actuelles sont déjà imbitables pour la plupart des spectateurs :lol: ).
Des solutions existent :
le temps mini qui impose un choix tactique du moment de départ.
Le cats cradle qui permet à chacun de choisir ses balises et son parcours, avec un bonus si le parcours réalisé correspond à celui que l’on déclare avant le vol.
La distance libre (le must, mais pleine de contraintes de sécurité et de récupération.)
Ces solutions évite le syndrome du “petit train” où l’opposition directe incite à voler plus vite que les conditions le permettent.
Les compétiteurs sont très réticents car ils apprécient la course et la confrontation de la course au but. Les organisateurs apprécient de tenir leurs pilotes sur un parcours défini et ainsi de pouvoir plus facilement les surveiller et les récupérer.
La compétition actuelle est bien loin de l’image que j’ai de l’excellence de notre sport. Ce sont pourtant les meilleurs pilotes qui jouent, mais j’admire plus les vols de Maurer ou Guillaume Chatain.
Peut être que si la compétition ne concerne que très peu la majorité des pilotes de parapente, c’est que foncer sur un parcours n’est pas l’idée qu’ils se font de l’activité ?
Je rejoins donc l’idée générale de l’article de XC-Mag.
Je rejoint l’article de XCmag, mais cela ne m’empèche pas de vouloir participer à des compêtes quand j’aurai le niveau (le bout de papier qui valide le niveau ET le niveau réel pour le faire en sécurité). Je suis avec intérêt la PWC car j’ai des amis qui y participent, et j’ai trempé un bout de plume là dedans cet été et c’est marrant, mais ce n’est pas mon but en parapente.
En revanche, comme je le vois la compête du week end me permettrai:
de découvrir un site qu’on irait pas forcément voir avec les parapotes habituels
de suivre un parcours proposé par des gens qui ont une meilleure analyse que moi, adapté aux conditions du jour, et donc d’apprendre de ce côté là
de partir en cross sans trop se soucier de la récupe
de voler avec des meilleurs pilotes que moi, qui se placent différemment en l’air, de voir ce qu’ils font, de discuter de tout ça avec eux et essayer de comprendre ensuite autour d’une bière
de se retrouver avec une centaine de pilotes d’un peu partout et découvrir d’autres façons de voler
Bref pour moi ça fait partie d’une démarche de progression logique dans ma vie de parapentiste.
Après, je suis sûr que d’autres formats (que je ne connais pas) comme ceux proposés par XCmag réunissent aussi ces conditions !
Tu as bien raison.
L’approche de la compet comme tu le présente correspond bien pour celui qui n’en a jamais fait et aussi à celui qui commence pour les premières années.
Le maître mot c’est : Apprendre !!
Tout ce que tu dis est vrai et, après 10 ans de vol, je suis allé gagner mon Brevet de pilote confirmé (chez Patrick Samoens hihihi) et maintenant avec 2 ans de recul, c’est franchement génial car à chaque nouvelle manche j’apprends toujours et tous les jours.
Et une chose est certaine, je n’en aurait pas appris autant d’une autre manière et dans les conditions que tu évoque , c’est à dire que compétition ça veut dire organisation, monter au déco, récup suivant ton résultat, repas, etc… bref, y a qu’une chose à penser : voler !!
Maintenant, quand il s’agit de Gagner, comme le souligne justement Patrick, une centaine d’énervés au top niveau mondial, c’est une autre affaire.
On ne parle plus du tout du même contexte…
ils précisent que la norme ne fournit aucune indication concernant les tolérances, et qu’ils ne peuvent décider de la certification d’une voile sans faire les tests
ils conseillent aux organisateurs d’invalider la Superfinale
ils remarquent que les vitesses max atteintes par toutes les voiles pendant la Superfinale ne correspondent pas à celles qu’ils ont mesurées en air calme
ils en profitent pour rappeler aux membres de l’EHPU que tout ça vient de leur décision stupide de conserver les voiles de compétition dans le cadre prévu pour les activités de loisir.
Si tu as des données qui montrent qu’il y a eu une hausse des accidents avec la vitesse, prière de nous les donner.
La vitesse moyenne sur les Coupes du Monde 2012 avait augmenté /VNH. Étonnant, non? A priori, les transitions en voiles compets se faisaient à 50-55, dorénavant elles se font systématiquement pieds au plancher. Il y aurait aussi moins de crainte par rapport à son matos, cela peut expliquer pourquoi tout le monde pousse + qu’avant.
Les balises en altitude, c 'est vieux comme le parapente, avec le souci de se retrouver à ne pas pouvoir faire une balise si la météo est moins bonne que prévu, et si l’altitude est moyennement haute cela ne change rien… d’autant plus que le parcours se fait entre les balises.
L’alternative, c’est de mettre des points de bonus, selon l’altitude moyenne de vol.
Chaque fois qu’on supprime un degré de liberté, le compétiteur est obligé d’être + radicale dans les choix restants pour faire la différence. Sur le 100m, il n’y a pas de tactique, un seul but faire la course parfaite, bon départ, bonne accélération et tenir le max de vitesse. Sur 200m, la tactique dépend du couloir et de la morphologie du coureur. Sur 400m on peut essayer d’avoir 2 moments forts , et ainsi de suite.
Si la mesure de la performance se fait sur la distance ou le temps ou la place, la vitesse de vol joue un rôle, c’est inévitable puisque c’est de la physique.
en gros, le top serait Helico pour filmer en mondovision, un peu de taureaurouge et de malbaré et surtout voile Open Class et Base system pour tout le monde: Au moins les crashs aiderait les annonceurs a faire monter l’audimat
[quote]Il prend sacrément position Alain Zoller, contre l’organisation.
[/quote]
Perso, vu comment il est cité dans cette affaire, normal qu’il mette le hola : il ne fait que tester les voiles qu’on lui amène “en air calme” selon une norme, il n’a rien a voir dans les prises de décision des organisateurs, coureurs et sponsors. Si certains veulent aller plus vite et prendre des risques, ce n’est pas sa responsabilité. Et surtout il ne veut pas qu’on se retranche derriere son sticker “homologuée” pour faire n’importe quoi.
Tel que le comprends, ses reproches vont quand même moins aux organisateurs, pilotes ou constructeurs qu’à ceux qui ont décidé de supprimer l’Open Class et surtout d’imposer une homologation inadaptée aux voiles de compétition.
C’est quand même bien là la source du problème, non?
certains sont les mêmes, non? qui a décidé ça alors?
je ne connais vraiment pas bien les problème liés à la compet, je les découvre tout les jours un peu plus ici mais :
Il y a bien un comité de pilotes qui pourrait faire marcher la machine démocratique sur le sujet?
premier vote : pour ou contre annuler les résultats des voiles affichant un écart de tant de cm, tant de km/h
deuxième vote : pour ou contre l’open class dans la compétition mondiale.
dernier vote : pour ou contre un jaugeage de toutes les voiles avant les épreuves comme ça se fait dans bcp d’autres sport mécanique.
quoi qu’il en soit, La compétion servira toujours qu’ :
à savoir qui a la plus grosse paire :bang:
à faire vendre re- :bang:
à accesoirement se faire plaisir entre potes
Je te rejoins dans ce que tu dis Patrick, a cela on peut aussi ajouter un truc simple, la possibilité d’ouverture de fenetre de start, comme c’est le cas dans d’autres discipline de vol:
t’as une heure ou tu peux commencer a decoller, ensuite une heure ou la fenetre de depart s’ouvre (genre 30min apres) et une heure ou la fenetre de start se referme (genre 1h apres l’ouverture par ex). Ensuite on a les points distance et les points vitesse si on boucle le parcours. La seul diff c’est que c’est pas forcement le 1er arrivé qui aura bouclé le plus rapidement.
Ça rajoute énormément de stratégie : le gars dois bien savoir ce qu’il veut faire, et bien lire la meteo de la journée .
Dois-je partir tôt car la meteo s’annonce dur et il sera difficile de faire le goal, dois-je attendre car les conditions seront meilleurs et j’aurais une meilleurs vitesse sur le parcours ? Si je pars dans les dernier peut etre je serais pas optimum sur la meteo, mais j’aurais des gars devant qui vont balliser les pompes etc…
Il y a la possibilité de faire de faire plusieurs start pour jouer au bluff ou pas, etc…
Ca te permet d’avoir un parcours plus classique du coup qui est plus facile pour l’organisation et les recup, et evite le gros vol de grappe classique ou tout le monde se suit et ou celui qui veut changer de strategie est plus souvent perdant que le contraire.
Des solutions pour quoi?
Pour lutter contre la vitesse? Non ce que tu donnes ne marche pas car pour aller loin, il faut aller vite même en distance libre ou cats craddle… et le temps mini c’est l’histoire du lièvre qui part le + tard possible pour remonter le + rapidement les autres.
Bref, cela ne marche qu’avec un niveau de compétiteurs très hétérogènes, pour les premiers cela reste la même chose.
Il ne faut pas croire que les gens qui établissent les règles font n’importe quoi, ils se sont posés ces questions depuis des années, et comme dans les autres sports il n’y a pas de solutions miracles.