AMHA (comme disent les d’jeunes) nous sommes dans un domaine ou il y maintenant une exigence de réglementations et de normes qui mettraient les pilotes sur un pied d’équité, et non d’égalité en l’absence de compétition avec un seul modèle de voile. Ce but semble acceptable et même nécessaire comme dans toute compétition, surtout quand elles ont suivies d’enjeux commerciaux (mais ça, c’est un autre problème…)
Mais les difficultés sont nombreuses. En effet nos voiles sont faites de matériaux simple mais aux caractéristiques variables dans le temps et en fonction de l’usage. Il peut déjà y avoir des différences sur les matières premières. Des lots de tissus, mais peut-être aussi de suspente, peuvent présenter des caractéristiques différentes, et donc donner des produits finis différents. Est-ce acceptable en compétition ?
Mais surtout la conformité au normes dépend grandement, dans notre domaine, des techniques de fabrication qui, même si elle sont de qualité, restent relativement artisanal au sens ou le résultats dépend grandement de l’expertise, et du maintien de cette expertise au cours du temps, des personnes qui les fabrique. Il me semble nettement plus fiable de maintenir et vérifier la conformité d’une pièce mécanique fabriquée à l’aide d’une machine-outil et contrôlée avec de instruments eux-mêmes étalonnés, que de fabriquer avec une précision analogue un objet fait de tissus et de ficelles. Il me semble avoir déjà lu plusieurs fois qu’il existent bien des différences notables entre voiles d’un même modèle, quel que soit la catégorie de cette voile.
Surtout, et nous le voyons bien en l’occurrence, quand les textes de régulation ne prévoit pas de façon exhaustive tous les paramètres a vérifier, je veux dire tous ceux qui pourraient influencer les performance de la voile. Que ce soit d’un point de vue “statique” comme les dimensions, ou “dynamique” comme le fonctionnement des accélérateurs.
Nous savons que les homologations ne sont, ou en tout cas ne devraient être, considérées que comme des “indications”. Elle ne peuvent en aucun cas mesurer de façon absolue les performances et le comportement d’une voile. Hors en compétition ce sont bien d’abord les performances que les constructeurs et les pilotes attendent.
Ou alors, ne faudrait-il pas que les contrôles, à supposé qu’il soient pertinents, soit fait en amont, en sortie de production et avant utilisation. Mais qui pourrai les faire et à quel coûts?
Pour revenir au mesures effectuées, 40 cm de plus sur la longueur du bord de fuite, donc j’imagine sur la longueur de la voile, doit bien changer l’allongement, non ? Et ceci même si la tolérance sur la longueur du bord de fuite n’est pas prévue par le règlement…
La question est donc bien de savoir si la référence a des normes d’homologation est une bonne méthode pour les voiles utilisées en compétition.
PS: d’autres on déjà parlé des contrôles préventifs pendant que j’écrivais , désolé…