@ Non la FELA n’a pas d’agrément au sens délégation de l’état pour être une fédération avec en charge organisation et gestion de l’activité Vol-Libre. La FELA est une association avec des statuts probablement déposés en préfecture qui revendique un rayonnement “européen” mais qui nonobstant ne reste qu’une association. Cela ne l’empêche évidemment pas de se donner comme nom d’association ; Fédération Euro…"
Un brevet de pilote donné par la FELA ne te permettra pas d’obtenir une ippi-car de la FAI, ce qui me paraît suffisamment probant pour savoir que penser du rayonnement de la FELA.
De même, bien que ce serait à vérifier, une qualification biplace de la FELA ne convaincra pas les autorités Suisse, par exemple.
Justement… quand je lis les CGV Volpack, j’en retiens qu’il faut être en mesure de répondre aux règles en vigueur au moment du vol et dans les limites territoriale de celui-ci.
Question ; est-ce que toi Steph7550, tu emmène des passagers en parapente biplace sans Qbi ?
Déjà fait oui mais plus au moteur pour moi (question de relief principalement !)
(assuré chez verspieren pour les deux activitées)
Mais je serai content de pouvoir un jour suivre une QBI sauf que…
Faut passer par le cursus complet de la FFVL (BP - BPC - preQBI ),
savoir répondre à des QCM dont certain bien inutiles (les questions ouvertes du BPC c’est un peu mieux !)
en gros faut du temps et l’envie de passer plus de temps le nez dans un bouquin que sur une pente en herbe !
Sans souhaiter commencer une polémique sans fin sur la pertinence de telles ou telles questions des QCM brevets FFVL, je me permets de t’encourager à chercher en toi cette motivation de suivre le cursus complet (dixit toi) de la FFVL. Cela est très enrichissant à titre personnel car cela nous amène à nous interroger sur notre façon de pratiquer.
Si tu penses que passer tel ou tel brevet t’obligerais à passer plus de temps le nez dans les bouquins que dans sur une pente herbeuse, il te faut bien admettre que toi-même tu te reconnais des faiblesse dans tes connaissances et compréhensions théoriques du bagages qui fait un pilote.
J’admets que cela n’empêche pas de voler et même de voler correctement et même en sécurité mais personnellement je crois que lorsqu’on est animé par une passion pour une discipline il est plaisant de se donner les moyens pour la pratiquer le mieux possible.
Et les connaissances et compréhensions théoriques sont des pré-requis indispensable pour pouvoir donner le meilleur de nous-mêmes sur le plan technique du pilotage.
Le parapente est avant tout un sport mental et en tant que tel, il implique réflexions et prises de décisions et cela en permanence, avant, pendant et même après chaque vol. Notre esprit, notre intelligence a besoin de disposer de connaissances assimilées et comprises pour pouvoir mener ces réflexions et prendre ces décisions… rapidement.
Si on ne se donne pas la peine de consacrer temps et efforts à l’acquisition de ces connaissances et de cette compréhension, on pratiquera durant tout le temps de l’activité dans un brouillard intellectuel qui peut nous mettre en danger mais qui à minima réduit l’optimisation de nos capacités intrinsèque de pilote. On ne sera jamais aussi bon alors que l’on pourrait l’être, ni… autant en sécurité que l’on pourrait l’être.
Choisir de continuellement apprendre ne fera jamais de nous des champions (du moins pour la plupart) mais nous donne les meilleures cartes pour pouvoir pratiquer longtemps avec beaucoup de plaisir car avec beaucoup d’auto-satisfaction et de conviction du Travail (sens noble) bien fait.
Les brevets et qualifications sont non seulement des moyens de jauger, au-travers de référentiels et de regards extérieurs avisés, notre niveau personnel et réel de pilote mais ils sont aussi comme tu l’a dis fort à propos, un cursus donc un cycle éducatif qui donne une progression réfléchie et cohérente au perfectionnement de nos connaissances et compréhensions.
Être Pilote de parapente ne peut pas que se résumer à tirer la bonne longueur de ficelle de façon intuitive.
La fela et la ffvl oblige pour s’assurer en Bi la qbi est obligatoire
Pour les professionnels et les amateurs
Mais il est possible sans passer par ces deux organismes de s’assurer pour voler sans avoir de licences ni brevets
Vous trouverez les textes de lois dans le site legifrance.fr où il parle surtout de l’enseignement du parapente par les professionnels
Je peux assurer une voiture sans avoir le permis aussi , je vais pas rencontrer de problème par contre si j ai un accident au volant j ai tout dans le cul…
Je viens d’appeler le numéro vert SAAM Volpack au 0800 56 05 68. Pour elle, pas besoin de diplôme biplaceur mais pour l’assureur, il faut une attestation d’un instructeur (FELA ou FFVL, elle s’en fiche) disant que l’on est apte à emporter des passagers mais que cela n’engage pas la responsabilité dudit instructeur si carton. Evidemment pour des biplaces non commerciaux…
Voilà !
Je pense qu’au final notre ami Teteff avait raison : il y a un vide dont certains peuvent profiter sans passer la QBI. Après en cas de carton, on sait très bien que les assureurs regarderont à deux fois avant de débourser, mais là c’est une autre question.
En résumé, j’achète une voile biplace à une école et en même temps je demande la petite attestation et hop, me voilà biplaceur assuré. Après volera, volera pas, :vrac: décollera même… c’est une autre histoire ! :sors:
Par téléphone, tout le monde obtient le même discours (c’est déjà pas mal …).
la requête reste la même : est-ce que qqun a déjà eu un écrit confirmant cela ?
Ah et puis tant que j’y pense : que doit mentionner obligatoirement l’attestation fournie par “l’instructeur” ? peuvent-ils fournir un modèle de ce document à faire signer ?
Un “instructeur” FFVL, ça n’existe pas, à ma connaissance.
Didon, c’est pas très précis, c’t’affaire… par exemple, un moniteur fédéral, ça l’fait? Et allez, un “accompagnateur de club” ?
C’est quoi une attestation qui n’emporte pas la responsabilité de celui qui l’établit?
Bah si elle aurait pu me dire “non, il faut un brevet d’une fédération etc…”. Et là on aurait été fixés.
Mais tu peux leur écrire si tu veux…
L’intérêt c’est qu’au début j’avais des doutes sur ce que disait Teteff car cela me paraissait assez énorme; maintenant je n’en n’ai plus. C’est qu’une histoire d’assureurs…comme d’hab…
Sinon quand on a une attestation médicale, vue la visite médicale expresse que l’on a… qui indique "ne présente pas à ce jour de contre-indication cliniquement apparente à la pratique du parapent, que le certificat médical est daté de l’hiver, il peut s’en passer des choses entre-temps et la responsabilité du médecin n’est pas engagée. C’est à un instant T et c’est “apparemment”.
Aucun test d’effort ou de vertige ou de ne je sais quoi (idem pour tous les autres sports… d’ailleurs), même pas un test de réflexe
Nuance d’importance: l’instructeur[sic] est censé attester que l’on est apte; pas qu’il n’a pas pu déceler d’inaptitude apparente.
Mais bon, on ergote, on ergote. En l’absence d’écrit de l’assurance, les belles promesses téléphoniques s’envoleraient s’il y avait un sinistre important à indemniser.