Que peut bien vouloir dire "cette aile pénètre bien face au vent"

Pour moi l’effet bagnard s’explique par le fait qu’une colonne d’air puissante soit plus ou moins insensible au vent donc se comporte comme un obstacle et génère un venturi en plus de placer la dégueulante sous le vent. Mais ce n’est pas une histoire de “pente” de la colonne qui fait ça vu que dans un repère vent relatif, la colonne peu couchée par le vent serait alors en toute logique penchée… au vent.

Et ça n’explique pas la théorie qui voudrait que vent de face il y aurait plus de mouvements transitoires d’incidence (mouvements parasites qui dégradent le vol) que vent de cul.

Si vous ne voulez pas lire les réponses qu’on vous donne, on ne va pas s’en sortir… :

A partir du moment que l’on se déplace par rapport au vent c’est la version de HUB qui est bonne , on n’utilise pas des mongolfières !

lorsque qu’on utilise ce terme dans ce cas , ça n’a aucun sens

C’est impressionnant comme un phénomène facile à constater en conditions réelles devient rapidement flou et inexplicable après quelques posts sur le forum censés le décortiquer. :mrgreen:

Faites remonter les faces E des Bauges face à la brise à une 2 lignes récente et à une voile qui pénètre moins, et je pense que vous visualiserez bien vite le phénomène. Alors ok nos repères sont au sol mais en même temps, quand on déclare un vol à la CFD, c’est bien des km sol et pas des km air qu’on déclare, non?

Bref, perso je constate juste que certaines voiles ont une grande capacité à “glisser” ou “rebondir” sur la turbulence tout en restant stables face au vent, que c’est particulièrement le cas pour les 2 lignes et que c’est encore décuplé quand on utilise correctement l’accélérateur et le pilotage aux arrières. Pour ma part, c’est à ça que je pense quand on parle d’une voile qui pénètre bien face au vent.

[quote=“brandi,post:43,topic:50453”]
Non, on utilise des ailes volantes auto-stables (effet pendulaire) qui pour chaque variation d’incidence va se démerder pour retourner à son état d’origine, en soit comme une mongolfière finalement. Maintenant j’attends qu’on me donne une explication rationnelle pour expliquer que des turbulences prises vent de face génèrent plus de variations d’incidence que vent de cul sans toucher aux commandes.

Je ne suis pas sûr que quelqu’un ait dit ça (enfin, peut-être Hub, mais je trouve pas ça si déconnant ce qu’il dit) en tout cas pas moi. Moi je dis juste que l’effet de la (non)pénétration se verra mieux face au vent, car comme tu l’as toi-même expliqué, il faudra parcourir beaucoup moins de distance vent de face que vent de cul pour qu’il soit visible.

[quote=“Mathieu,post:44,topic:50453”]
Pourtant laurentgdm a trouvé une bonne explication :mrgreen:

[quote=“laurentgedm,post:30,topic:50453”]
+1 Man’s

Bah si ces turbulences sont plus ou moins couchées par le vent, l’angle entre la voile et ces turbulences ne sera pas le même selon qu’on ait le vent de face ou de dos. Je pourrais pas expliquer ça correctement mais l’argument de Hub me paraît maintes fois vérifié dans la pratique.

bah faut savoir, je ne disais pas autre chose avant ! :wink: :stuck_out_tongue:

Au temps pour moi :wink:

Effectivement il n’y aucune différence sauf à considérer que les turbulences sont orientées , il me semble que c’est le propo de hub .
j’avais pris l’exemple d’une augmentation transitoire du vent meteo , dans un cas c’est une rafale avant dans l’autre une rafale arrière.
Par contre je n’ai aucune bille pour démontrer qu’un parapente ne se comporte pas exactement de la même manière dans ces deux cas de figures, sais tu (rationnellement) si c’est le cas ?

Interessant ce sujet. Mais légerement confus… :slight_smile:
Je pense que la majeure partie de la confusion est liée au fait que meme en referentiel “masse d’air” un thermique est un obstacle, derriere lequel on reste plus longtemps si on l’aborde face au vent. Et ce, indépendamment de tout repere “sol”.

Oui, cette expression est un abus de language, tout le monde est d’accord la dessus. Et alors ?

Envoyé depuis mon C6802 avec Tapatalk

[quote=“brandi,post:51,topic:50453”]
Ca par contre c’est avéré : une baisse d’incidence génère moins de traînée qu’une augmentation d’incidence, là n’est pas le problème. Ce qui me gêne c’est qu’en partant d’une position d’équilibre et en arrivant également dans une position d’équilibre après avoir subit une rafale (augmentation puis retour à la normale du vent), dans un sens ça génèrerait moins de traînée que dans l’autre.

[quote=“Benoit 2R,post:45,topic:50453”]

j’allais répondre à PirK qui était le premier a l’avoir signalé

donc ton affirmation Mr Pirk ne me semble pas tout à fait juste… notamment à cause de l’effet Doppler-Fizeau
mais certainement que c’est la plus grosse part très mesurable puisque les même 1 km de crete à mouette ne sont plus fait en 1 minute de vol mais en 1/2h …

Bonjour,

Face au vent en transition les pilotes utilisent en général l’accélérateur, au moins au 1° barreau.

Et selon les modèles de voiles ayant la même finesse-air sans usage de l’accélérateur, cette finesse-air peut se dégrader très différemment si on utilise l’accélérateur : certaines voiles voient leur finesse-air très peu diminuée, alors que d’autres voiles voient leur finesse-air chuter rapidement lorsque le pilote accélère et les finesses-sol face au vent ne sont alors plus du tout les mêmes !

Dans ces conditions (usage de l’accélérateur), même si l’air est vraiment laminaire sans turbulences, il est clair qu’une voile peut “pénétrer beaucoup mieux face au vent” qu’une autre ayant la même finesse-air sans l’usage de l’accélérateur.

Je sais que la notion d’accélérateur n’apparaissait pas dans la question initiale, mais je pense que dans la question telle qu’elle est formulée au départ, l’allusion à l’usage de l’accélérateur est implicite.

A+ Marc Lassalle

non pas pour moi :wink:
pour avoir volé le long de la falaise de st hil plume dans plume avec un copain
à l’époque j’avais la magic qui tranchait la masse d’air, il avait une aile qui marsouinnait beaucoup,
au niveau de l’école d’escalade, il faisait le yoyo
je l’ai doublé à une vitesse phénoménale
nous n’utilisions pas ni l’un ni l’autre l’accélérateur (en tout cas pour moi c’est une certitude, pour lui, je le pense fortement)

Salut,

Je ne fais pas de vol de distance.
Mais je pensais qu’en transition face au vent l’usage de l’accélérateur était quasi systématique…

Mais tu connais mieux la question que moi…
Au temps pour moi, dont acte !

Marc

le mouvement pendulaire dans un sens ou l’autre ne change rien on est d’accord.
ce qu’il faudrait comparer c’est l’impact sur la finesse d’une rafale avant et d’une rafale arrière en prenant en compte le retour à l’équilibre dans les deux cas.

peut être qu’en fonction du profile l’effet pendulaire est différent en amplitude et/ou en durée :grat:

Trop fort Mann’s ! Est-ce que toi et tous ceux qui vous vous disputez le droit d’avoir le dernier mot pour ce qui est de donné des réponses à des questions qui n’ont pas étaient posé. Que vos réponses intéressent que vous et probablement plus celui qui à ouvert le fil avec une question simple au vu qu’il n’intervient plus. karma+ à toi Marc Lassalle, pour moi tu es un des rares à avoir cherché à répondre à la question posée.

Bonne nuit,

Coucou

Si, bien évidement, l’utilisation de l’accélérateur face au vent est indispensable pour augmenter sa finesse sol. En tout état de cause s’est la seule situation pour moi où les joncs on une vraie utilité, un bord d’attaque le plus propre possible accéléré augmentera les performances de l’aile face au vent et lissera les revolins au mieux.

Bises

Jc