Je ne trouve pas ce classement parfait car même si il précise l’accessibilité des voiles il se base quand même sur les classes d’homologation.
Certaines C sont plus faciles d’utilisation que les B “chaudes” et cela n’apparait pas dans ce genre de classement.
Pas facile de s’affranchir de ces mauvaises habitudes quand nous faisons l’amalgame entre le niveau d’accessibilité (le programme de la voile) et le niveau de sécurité passive en sortie de domaine de vol (l’homologation).
100% d’accord avec ça et je trouve dommage de trop s’attarder sur les normes. Il faut se laisser conseiller par des pros qui nous connaissent et évidemment essayer. Pour moi, une B c’est simplement une aile plus facile à revendre qu’une C. Le reste, bof.
On évoque surtout des B “high” dont on pense qu’elles seraient mieux classées en C.
Mais il y a effectivement des voiles “C” qui sont en fait de simples “B” tranquilles !
Exemple : la Faïal de Nervures.
Elle est homologuée “C” car elle a :
PTV de 105 kg (haut de fourchette) : 78 notes “A”, 4 “B” et 0 “C” (homologation B) ;
PTV de 85 kg (bas de fourchette) : 72 “A”, 7 “B” et 3 “C” (homologation C).
Christophe Valler qui a effectué les tests d’homologation de cette voile m’a confirmé qu’il s’agissait d’une voile destinée à du “vol tranquille loisir” pour pilotes autonomes ne volant éventuellement pas beaucoup et qu’elle était très sûre.
Il regrettait que les tests de fermeture asymétrique accélérée aient conduit à son homologation en “C” alors que la quasi totalité des tests sont en fait des notes “A” !
Je vole avec depuis plusieurs années et je n’ai jamais eu l’ombre du début d’une fermeture et en stage SIV il était très facile de garder le cap même en fermant volontairement une demi-voile…
Comme quoi…
personnellement je trouve que ca va très bien comme ca, pas besoin d’alourdir le system.
C’est a nous pilote de ce renseigner avant d’acheter une voile.
Étonnant ça… Je me serais plutôt attendu à ce que ce soit le contraire, que l’aile soit plus réactive lorsqu’elle est le plus chargé…
Bon sinon, à partir du classement de thermik vous changeriez quoi pour sortir des carcans de l’homologation? Quelles sont les ailes que vous déplaceriez et pour les mettre où?
C’est sûr mais je vois par exemple quand je cherchais dans les voiles d’occasion j’ai épluché des centaines d’annonces (et c’est pas une exagération, j’en suis au moins à ça) et un tableau comme ça permet déjà de faire un bon tri entre une Ion et une Blacklight par exemple quand on connait pas encore bien les différents modèles. Ça dégrossi pas mal le travail et après j’allais cherche des test, des témoignages, etc…
Maintenant que j’ai eu le temps de tout lire en les crêpages de chignon divers, je vais ajouter ma pierre à l’édifice.
L’avantage non négligeable des tests de normes actuelles est quand même qu’ils sont reproductibles et objectifs (à supposer que le pilote ne fait vraiment pas d’action sellette mais c’est quand même sensé être leur boulot).
Après pourquoi pas les compléter avec d’autres critères plus subjectifs évalués par un jury de plusieurs professionnels indépendants (pas évident à réaliser en pratique).
On pourrait avoir par exemple des ailes A1 à A5, B1 à B5, etc…
Mais cela sans rapport avec les critères de Thermik, je parle d’une note de maniabilité totalement indépendante de la catégorie CEN.
Il serait d’ailleurs peut-être plus judicieux de les noter 1A à 1D, 2A à 2D, etc…
Cela permettrait d’avoir une idée du comportement d’une voile en vol “normal” avec un chiffre et en vrac avec une lettre. Le problème demeure la faisabilité de tels tests et la totale indépendance des jurés.
Quant au critère d’attribution d’une note 1, 2, 3, 4 ou 5 je n’oserais pas me prononcé dessus étant donné mon niveau mais je suis sûr qu’il y a sur :forum: des gens assez expérimentés pour donner des idées.
Petite parenthèse, cela pourrait en partie régler le débat sur les VNH en les notant seulement avec un chiffre et un indicatif (X-NH ??).
Ziad essaie tellement de voiles que je me demande bien comment il fait pour parfaitement se rappeler des sensations qu’il a eu avec chacune, et ensuite pour chaque nouvelle etre capable de la positionner par rapport à toutes les précedentes, par tous types d’aerologies et sur chaque caractéristique…
meme en notant tout après chaque essai, comme au final c’est principalement des sensations qu’il met sur papier, j’ai du mal à comprendre comment il peut positionner si précisément l’aile de son essai tout frais par rapport à toutes les précédentes.
Soit il a une capacité de mémoire sensorielle impressionante, soit il a bâti un système de traduction de ses sensations + perfs mesurées, en a fait une grosse DB excel ou autre, qu’il complète à chaque essai… #?#
C’est très bien d’avoir des passionnés qui font ce travail mais tant que ça je fait pas parti d’une norme rien n’oblige les constructeurs à l’afficher.
Si les constructeurs arrive à faire des EN A à 10 de finesse comme ça a été discuté/critiqué pour l’hypothétique future U-turn ou des voiles vives en air calme mais qui passent les homologations en A on ne peut pas leur reprocher de le mettre en avant.
Le problème vient surtout des mentalités qui associent à une voile A ou B une facilité de pilotage qu’elle n’a pas forcément.
Mais après je suis d’accord avec l’avis plus haut (pardon j’ai oublié de qui) qui disait que c’est au pilote de s’informer. On achète pas une voile comme une paire de grolles, et celui qui le fait ne pourra le reprocher qu’à lui même vu tout ce qu’on peut trouver comme info sur internet.
On a peut-être trop tendance à voir l’homologation comme un indice demaniabilité plutôt que le simple crash test qu’elle est actuellement.
La grande question qui se pose: est-il plus simple de faire évoluer les mentalités ou l’homologation ? J’ai ma petite idée sur la question…
Et au fait le plaisir sous une voile vous le mesurez comment?
le matin en air calme ou dans la tabasse du printemps?
Je propose un nouveau critère , Le Feeling :
Je m’ennuie et je recule toujours quand les collègues font du 60 = EN A
Je m’ennuie moins, j’arrive à faire 30 bornes quand mes collègues en font 60 = ENB
Je veux de la perf sans avoir un cheval de course car ça coute cher et je fais toujours croire à mon assureur que je vole pépère : ENC
J’aime voir mon extrados en vol de temps en temps autant que faire secours = END
Je voyage aux quatre coins du monde avec aile et j’ai un palmarès = VNH
A vous lire il ressort qu’il y a couramment un amalgame qui est fait entre l’accessibilité d’une aile et la norme EN. L’accessibilité d’une aile, on pourrait longuement en discuter. La norme EN permet de caractériser le caractère auto-démerdant d’une aile.
Semble-t-il que fut un temps, ce caractère auto démerdant était lié à l’accessibilité. Mais aujourd’hui, notamment pour le EN B, des constructeurs parviennent à décorréler ces deux caractéristiques.
J’interprète les choses de la manière suivante : A quelque chose prés, “la probabilité d’impacter le sol” est le produit de “la probabilité d’avoir un skecth nous sortant du domaine de vol” et de “la probabilité de ne pas sortir du skecth avant d’arriver au sol”.
La Norme EN nous donne une idée du second terme (pour une hauteur par rapport au sol fixée).
Le premier terme peut se voir comme étant le risque de se prendre une fermeture en conditions établies pour un pilote passif. Mais il peut-être aussi la tolérance de l’aile au surpilotage.
En clair, une aile peut sortir d’aile même très rapidement d’un sketch mais le risque persiste si elle y entre souvent.
Pour répondre à la question de ce post "Qu’est-ce qu’une voile EN B dans la tête des pilotes ? ", je crois que le discours revient suffisamment sur les décos et dans les magazines pour que la majorité des pilotes considère qu’une voile peut être EN B mais non accessible à leur niveau.
Après…il y a les autres pilotes qui pensent que tout leur ait accessible, mais ceux-ci seront rapidement sous EN-C, mais ça c’est un autre problème :?
Je ne comprend pas l’objet de ce fil : qu’est ce qu’une EN B ?
Bah simplement une voile qui a passé les tests en obtenant au moins un B. Il suffit de se référer a la norme pour comprendre ce que ça veut dire.
On voit bien dans les réponses que personne n’est dupe sur ce que vaut une homologation : ça ne montre que des réactions hors domaine de vol en air calme et sans action pilote. Personne n’a prétendu le contraire ici.
Alors on refait le monde pour qui dans ce fil ? Pour les éventuels hypothétiques pilotes qui pourraient peut être par malchance se tromper ? Y a pas l’air d’y en avoir beaucoup ici (personnellement je n’en connais pas) ! Les débutants iront poser la question a leur moniteur préféré, et ceux qui se prennent pour des cadors continueront a avoir une haute estime d’eux même. Alors a part pour M. Padoué qui de toutes façons s’en fout (d’après Mme POB), on refait le monde pour qui donc la ??