Faut pas exagerer non plus.
Une frontale en Vulcan, tu laisses gentiment les mains en haut et il ne se passe pas grand chose.
Question aux experts... qu'est-ce qui lui arrive ???
fectivement: "les mains en haut ", mais pas avec 2 tours de freins :grat:
ok… mais bon, faut pas non plus banaliser les fermetures, y’a quand même forcément une perte d’altitude. Je ne me hasarderai pas à estimer de combien, n’empêche que ce qui est anodin avec 500m de gaz l’est beaucoup moins quand tu as déjà le cul qui frotte le caillou.
Juste par curiosité, je peux savoir ce que vous reprochez à son face voile ?
J’ai de la peine à cerner la gestuelle. J’ai l’impression qu’il tire les élévateurs vers lui plutôt que de les accompagner. En principe la voile se monte avec un appui dorsal et un simple accompagnement des bras. Sans compter qu’il ne semble pas temporiser beaucoup.
P.S
En fait, je ferais bien de la fermer, car récemment, j’ai fait pareil et n’ai même pas attendu que la voile soit bien dans le lit du vent. Résultat : au moment où je me retourne, la voile part de côté, puis en spi. Je me fais arracher et rebondis avec un triple rouler bouler. Petite commotion, chevilles sanguinolentes et ligament latéral interne du genou déchiré partiellement. Comme quoi, même si ça passe souvent, ce n’est pas forcément parfait et un jour ça se paie. Je retourne aux gonflages sous peu 
Salut et fraternité,
Ce que je reproche à son face voile :
1 - Il y a du vent (on entend le vario biper) et il prend un faisceau d’élévateurs à chaque main, bras fléchis, ce qui est la meilleure façon d’obtenir une montée dissymétrique de la voile.
2 - Cela chablatte fort dans la seconde qui suit et il ne temporise pas avant de se retourner (il a probablement déjà lâché ses commandes), il se fait visiblement arracher, ce qui n’est pas une critique mais cela prouve que l’aérologie n’est pas calme au déco. Il semble ensuite plus serein et il décolle sans courir (sinon la caméra sauterait et ne le prendrait pas sous cet angle). Il doit y avoir facile 20km/h de vent.
3 - En sortie de déco, regardez comment il tient ses commandes ! Il n’a visiblement pas eu le temps de les prendre correctement, ce qui arrive souvent avec cette façon de gonfler : je vois très souvent sur le déco de Montmin des pilotes attraper leurs commandes après retournement et cela me fait toujours froid dans le dos parce qu’ils ne maîtrisent pas leur voile dans cette phase cruciale du vol.
Je maintiens que le pilote de la vidéo est une brèle.
Je ne suis pas une référence, loin de là, mais j’ai failli me tuer il y a 3 ans sur un face voile merdique, bien merdé dans une aérologie mal comprise, il s’en est fallu de très peu. 8 mois après, quand j’ai pu marcher à nouveau, j’ai beaucoup travaillé au sol puis sur tous mes décollages. Je gonfle et je décolle comme mes moniteurs, comme ils me l’ont appris : tous les élévateurs dans une main (la droite, et je vais tourner à droite), la main gauche tenant le frein gauche et la drisse de frein droit entre deux doigts, au-dessus de la poulie. Cette façon de faire permet de toujours mettre la voile dans le vent (effet girouette) et d’obtenir une montée parfaitement symétrique qui est la condition d’un décollage propre et en sécurité. Je suis la voile des yeux pendant sa montée puis je la temporise s’il le faut avant d’engager le décollage.
Il faut toujours observer les professionnels.
Il y a des gens qui procèdent autrement, même parmi les compétiteurs (c’est assez rare). C’est leur droit mais ce faisant ils s’exposent davantage à des incidents et je remonte fréquemment sur les décos, pour les remettre en place, des voiles qui se sont mises en vrac suite à ce genre de gonflage.
Je ne sais pas encore lever une voile en cobra.
Voilà. Je ne suis pas plus maline que tout le monde mais pour avoir failli me tuer j’ai énormément réfléchi à la question et beaucoup travaillé au sol. Et comme tout le monde, il m’arrive parfois de faire des conneries. Un poignet cassé dans les Aravis cet été me le rappelle à chaque instant.
Ugh !
J’aime bien cette intervention, décidée, mais constructive. Elle met à jour mes défauts et je suivrais bien un petit cours “tous les élévateurs dans une main”. Mon dernier sketch ne serait probablement pas arrivé avec une méthode impliquant le respect de l’effet girouette et la temporisation. karma+
J’ai appris avec les élévateurs séparés, un dans chaque main, et mon dernier moniteur a repéré pas mal de montées de voile dissymétriques et m’a vivement incité à travailler avec les 2 élévateurs dans la même main…
En revanche, je disconviens respectueusement que ça permette à qui que ce soit de me traiter de brêle. Et non, je ne suis pas susceptible, et je le prendrai mal si je veux, d’abord. 
Dans le face voile, la prise en mains des élévateurs séparés ou en une seule main ?
Ca mériterait un sondage 
Plus sérieusement, les 2 techniques se valent: elles ont toutes les 2 leurs avantages et leurs inconvénients.
Le mieux tant de maitriser les 2 
coucou!
aller juste un mot…
des techniques de prise d’élévateurs, il en existe pas mal, pas seulement deux, elles ont toutes leur interêt, avantage, ou inconvenient, et certaines sont sûrement a déconseiller, mais juger la gestuelle de quelqu’un a partir d’une vidéo (moyenne de surcroit) si courte je trouve ça moyen même si ya forcement a redire. pour la tempo, je dirait qu’une maitrise parfaite de la vitesse de monté de l’aile, bien en douceur (surtout dans du vent), permet souvent de se retrouver avec l’aile a dessus la tête stable, pratiquement sans temporiser, c’est un des avantages du face voile, ça limite les risques de se faire arracher… voila, tout ça pour dire que pour traiter quelqu’un de “brèle” a partir de cette simple vidéo il faut être sacrement sûr de soit, et si tu as un tel niveau de confiance en toi, tu peu me croire, c’est toi qui est en danger…
faites vous plaisir, A+!
Salut Hughes Hughes salut!
:mrgreen:
Parles-en aux biplaceurs de St-André… la condition d’un décollage propre et en sécurité, elle dépend beaucoup des conditions. Y’a pas que Planfouille et les Zaravis dans la vie. Et y’a pas qu’une technique valable non plus dans la vie. Un pilote qui maîtrise vraiment son affaire est capable de décoller avec toutes les techniques…
… et surtout, on ne l’entendra probablement pas dire "ma technique elle est mieux nananèèèreeeuuuuh d’ailleurs c’est vrai passke c’est mon moniteur qui m’la dit et mon moniteur c’est l’meilleur nananèèèrrreeeeeuh!!!

[quote]Je gonfle et je décolle comme mes moniteurs, comme ils me l’ont appris : tous les élévateurs dans une main (la droite, et je vais tourner à droite), la main gauche tenant le frein gauche et la drisse de frein droit entre deux doigts, au-dessus de la poulie
[/quote]
tu as du bol avec tes moniteurs, car j’en ai jamais vu aucun m’enseigner cette technique, qui est effectivement, pour moi, la solution que je trouve la plus efficace, la plus simple et ou je me sens à l’aise, même si ca souffle un peu fort.
Particulièrement efficace si le vent change fréquemment de direction (tu parles de l’effet girouette).
Le seul défaut, je dirais, c’est que la prise de commande est un peu plus complexe au moment de prendre les 2 ou 4 élévateurs A (et A’) dans une main.
Après dans du laminaire de toutes façons, c’est tellement plus facile que tu peux utiliser la technique d’un élévateur dans chaque main, ou même ne pas les prendre du tout, ca monte en général bien symétrique !
Moi on m’a enseigné en école la technique d’un élévateur dans chaque main, et avant d’avoir une montée symétrique dans du vent changeant en montagne, ben bon courage !
a++
Comme POB, mon moniteur m’a appris la technique des élévateurs dans une seule main, à droite (je suis droitier et donc retournement à droite) avec les commandes dans chaque main ET deux doigts ou l’index gauche dans la drisse de la commande drouite au-dessus de la poulie.
Je ne trouve pas quant à moi que la prise des commandes est compliquée avec les A dans une seule main si on croise correctement les faisceaux A.
Laisse tomber les A’, ça sera plus facile et en plus ta voile ne risquera pas de monter en crevette…
karma+ Steph
ya certaines ailes qui seront pus “stables” a la montée dans du vent si tu prend aussi les b… ! les possibilités sont grandes et il faut en connaitre le plus possible pour s’adapter au mieux je pense…
… et surtout, on ne l’entendra probablement pas dire "ma technique elle est mieux nananèèèreeeuuuuh karma+
Et puis la meilleure technique est la technique qu’on métrise le reste n’est que blabla… :sors:
Salut et fraternité,
[quote=“kaiser38,post:52,topic:32237”]
Pour ceux que cela intéresse, j’ai appris le face voile en gonflage avec Bastien Chol lors de mon stage init (Grands Espaces / Annecy). Un jour que je gonflais à Bagatelle (Bois de Boulogne / Paris), un type qui passait par là en costard-cravate me montra le truc de prendre la drisse de frein entre deux doigts. J’ai trouvé ça génial et je lui ai prêté ma voile pour qu’il se fasse plaisir.
La semaine suivante, j’étais en stage avec Pierre-Paul Ménégoz. Je lui avais posé la question et il m’avait dit que c’était la meilleure technique, mais un peu complexe pour les débutants.
Je passe pas mal de temps sur les décollages, quand je redescends les minibus ou quand je fais des photos pour immortaliser les premiers vols des débutants, j’observe toujours les pros. S’ils procèdent ainsi, il doit y avoir des raisons… mais ils font aussi du face voile par absence de vent, en courant en arrière ou parfois en crabe, pour s’entraîner. Je l’ai déjà fait mais je trouve plus pratique de faire du dos voile.
Sur un déco montagne, par vent faible, je pars le plus souvent en dos voile quand il faut attraper un bref créneau de brise, et surtout quand le terrain est trop accidenté pour faire 3 pas en arrière. Avec du dos voile, on est tout de suite en action de pilotage et c’est parfois un avantage.
Voilà.
Il faut aussi être bien vaniteux pour produire une affirmation aussi dénuée de sens avec une telle absence d’arguments, idem pour applaudir une glose aussi affligeante, mais c’est du domaine de la liberté de chacun.
Ce n’est pas parce qu’on observe qu’un gugusse décolle et pilote comme un cochon qu’on peut se dispenser de le qualifier de brèle. Il faut aussi être modeste parce qu’on est toujours la brèle de quelqu’un, et je parle d’or parce que j’ai conscience de faire partie de cette espèce quand je n’arrive pas à monter comme les bons, que je perds un thermique, que je fais un point bas ou que j’atterris comme un sac de charbon.
Steph karma- Obruni (il ne m’aime vraiment pas celui-là !)
Ugh !
Bonjour,
Je n’y connais pas grand chose (Et c’est un euphémisme) en mécanique de vol; Je me pose quand même une question concernant la suppression de l’effet girouette par la tenue des élévateurs séparément: Prenons un écart moyen de 20 cm des mains, soit un écart des élévateurs de 0.1 m par rapport à un axe de rotation parfait, et une envergure moyenne de l’ail de 10 mètres, soit un couple de 5m/daN, on a un rapport de 50, autrement dit pour empêcher la rotation d’une aile a laquelle s’appliquerait un effet de rotation de 10 daN, (Ce qui n’est vraiment pas grand chose pour une aile), il faudrait résister avec sa petite main à hauteur de 500daN? (Ce qui est vraiment beaucoup)
Pour que cette hypothèse soit recevable encore faudrait il que la liaison voile/main soit rigide, en l’occurrence nos suspentes sont quand même bien souples. En d’autres termes: Je ne vois pas bien un écart de tenue des élévateurs de 20 cm empêcher l’effet girouette de l’aile… D’un point de vue théorique le discours n’est pas faux, en pratique ça me donne quand même l’impression d’être négligeable…
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