Salut et fraternité,
[quote=“teraben,post:64,topic:32237”]
Ce n’est pas idiot quand on est stressé et qu’on a peur, de même qu’en voiture on ouvre la vitre pour attraper un objet fixe afin de s’arrêter : couvercle de poubelle, bouton de vareuse d’un agent de police, main d’un mendiant etc… :mrgreen:
Soyons sérieux : quand on en est à ce niveau de trouille, il vaut mieux ne pas se mettre en l’air dans des conditions qui seront trop fortes, et si on est en l’air il faut aller se poser rapidos, mais il faut toujours tenir la voile pour pouvoir gérer le tangage et éviter les fermetures. PP Ménégoz recommande de voler à 400g mais quand on lui pose la question il reconnaît que ce n’est qu’une valeur indicative.
De bons appuis sellette sont évidemment indispensables. De même en automobile un siège baquet et un harnais : on ne peut pas piloter proprement quand on se cramponne aux commandes.
David Eyraud recommande le mode pilotage actif : genoux écartés en appui latéral, pieds sous la sellette, tour de frein pour avoir une garde minimale, coudes plaqués aux élévateurs, voile faiblement bridée. En SIV, quand il commande une fermeture ou des grandes oreilles, il dit de cramponner en même temps les élévateurs pour éviter tout risque de surpilotage, ce qui permet - selon lui - de “débrancher le cerveau” et d’aller se mettre en spirale engagée aux oreilles ou en autorot.
Cela aide aussi à prendre de meilleurs appuis sellette pour contrer efficacement et bien sortir de ces figures. C’est sans doute moins simple pour le pilote surpris qui ne contre pas à temps et qui se fait embarquer dans une autorot !
Après une frontale, beaucoup de voiles se retrouvent en parachutale puis revolent toutes seules. Quand le vent relatif ne revient pas tout de suite, David recommande de pousser sur les A pour mieux écoper, comme au gonflage.
Je dois dire que j’ai trouvé extrêmement efficaces les recommandations de ces deux maîtres du pilotage.
Ugh !