Rapport entre parapentistes et les Parcs Nationaux

preuve que ce qui provoque la disparition des grand tétra n’est pas une quelconque fréquentation … et donc toute corrélation entre un oiseau protégé dont la population diminuerait et une pratique libériste n’est que préjugé non fondé.

[quote]le camp militaire de Canjuers, dans le Var, où des espèces protégées d’oiseaux prolifèrent à l’abri des tirs d’obus !
Le Journal de l’Environnement l’a d’ailleurs confirmé récemment : « Les terrains militaires ayant échappé à l’urbanisation, l’industrialisation
et certains modes d’agriculture intensive, ils présentent souvent un intérêt faunistique et floristique. Ainsi, 20% de
ces espaces sont classés dans le réseau Natura 2000.
[/quote]

[quote=“Var Martin, 28/5/2006”]« Les obus peuvent bien pleuvoir, la vie continue. (…) toutes les études le prouvent : les oiseaux et, au-delà, l’ensemble de la faune sauvage,
s’accommodent parfaitement de l’environnement tourmenté d’un champ de tir comme celui du camp de Canjuers »
[/quote]
si les tirs d’obus divers ne font pas fuir les animaux sauvages, ce n’est pas la pratique du parapente par quelques uns qui engendre un risque.

Le dossier complet du CODEVER se trouve là : http://www.codever.fr/doc/direct.php?cu=24&did=109
[/quote]
Salut Piwaille,
bon j’interviens rarement sur le forum mais quand il s’agit d’ornithologie, je pense que je peux apporter un peu d’éclairage, surtout quand les cas ne sont pas ou peu expliqués. Tu compares deux cas très différents où il faut connaître le contexte et la biologie des deux cas.
Dans le premier cas, celui du Grand Têtras, la population du plus lourd oiseau de France est effectivement au bord de l’extinction dans les Vosges. Du à plusieurs raisons:

  • la gestion forestière. Les coupes à blancs, les modifications des peuplements d’arbres, le dérangement du à cette activité perturbent fortement cette espèce très sensible et très discrète malgré sa taille.
  • également l’isolement et le fractionnement de cette population, déconnectée des autres groupes qui, pour le plus proche, se trouve dans le Jura. Les aménagements de tous types crééent des barrières biologiques que l’espèce, strictement forestière, a beaucoup de mal à pénétrer, isolant la population en petits groupes, trop petits pour être viable.
  • le tir de cette espèce (gibier en france mais protégée dans les départements où il est mal en point) est également une raison mais qui a tendance à être plutôt anecdotique.
  • une autre reste et restera le dérangement humain des boisements par les “activités de pleine nature” ou “loisirs verts” qui consiste à rouler en 4x4 ou motocross sur les espaces naturels et des chemins forestiers qui se multiplient, dont l’association CODEVER se fait l’avocat.
    Les statistiques véridiques du CODEVER n’apporte aucune preuve et aucune explication. Juste, elles montrent que malgré l’utilisation de fonds pour sauver une espèce (où 2 800 000€ en 18 ans c’est peu comparé à d’autres programmes), celle-ci s’éteint petit à petit. La réserve naturelle citée ne cherche qu’à sauvegarder ce qui est sauvegardable dans son périmètre (1647 ha) qui ne représente qu’une goutte d’eau dans le massif Vosgien.
    Et ce que le Codever oublie de dire, c’est que le Grand Têtras a vu sa population légèrement augmenter dans le secteur de la Réserve naturelle ces dernières années, ce qui est positif, fruit peut-être des années de protection et d’action pour sa sauvegarde. De plus, la réserve est ouverte (sur les itinéraires balisés) aux randonnées pédestres et aux VTT.

Pour le cas de Canjuers, c’est complètement différent. Ce camp militaire (l’un des plus grands de France ou ptet le plus grand) possède effectivement une zone de tir où une population d’Outarde canepetière se reproduit sans problème ou presque (quelques unes doivent sauter de temps en temps), mais justement car il n’y a pas de présence humaine sur le site. Tu le dis d’ailleurs très bien: “pas d’urbanisation, d’industrialisation ou d’agriculture intensive”, donc pas de dérangement par la présence physique de l’homme. En plus, le camp n’est pas utilisé partout comme champ de tir, le reste est utilisé pour des manoeuvres (de plus en plus rare) et donc retourné complètement à l’état naturel.

Tout ça pour dire qu’il ne faut pas faire de conclusions hâtives sur des exemples tirés de leurs contexte et servant une cause un peu douteuse (je m’éclate avec mon gros 4x4 sur des milieux naturels qui pourtant appartiennent à tous).

Pour répondre à Eddie, le fait sur le “partage” des thermiques avec les rapaces je me suis déjà exprimé sur le sujet sur un autre fil de discussion, celui du rapport des parapentistes et de la LPO.

Par contre je reste totalement favorable à une pratique raisonnée du survol des parcs nationaux et d’autres espaces protégés tant que l’on prend en compte la biologie et la protection des espèces rupestres (de falaises). Il y a, je suis sûr, un terrain d’entente, et je suis également parapentiste donc ne voyez pas en moi un écologiste extrémiste et obtus.
Je ne peux que rejoindre l’avis de Marc Lassalle qui nous rappelle que: “Par pitié : pas de “vol sauvage” dans les Parcs si on veut obtenir de pouvoir y voler (sous certaines conditions) de façon officielle pour les années à venir.”

:mdr: chuis sur que ça va faire plaisir aux gestionnaires de parc de leur proposer d’installer des centrales nucléaires pour que les oiseaux puissent se reproduire ROTFL

:coucou: maxcnosos

je veux bien admettre que je compare des choses très différentes… d’autant plus que je n’y connais strictement rien en ornithologie. Quand je vole avec un grand zoiseau, je suis content de cette proximité, je suis souvent content de l’espèce de connivence qu’il peut y avoir (me souviens avoir volé avec un rapace qui “jouait” avec moi), je suis conscient que je peux déranger (me suis fait raccompagner un jour par des chocards alors que je passais trop près de leur zone de nidification… raccompagné jusqu’au thermique que je cherchais :dent: )

Mais je crois aussi que certains gestionnaires ont des idées trop arrétées … et je comprends certaines réactions style “s’ils ne veulent rien entendre, qu’ils jouent aux c*ns depuis des années et abusent de leur abus de pouvoir… ben le meilleur moyen c’est ptet finalement de les violer à sec avec du gravier”

je suppose que pour toi cette phrase n’est (malheureusement) pas l’expression d’un préjugé hâtif (?) :?

J’ai posé la question par mail hier sur le site du PN des Pyrénées, genre: un an après le décret qui prévoit une règlementation par le directeur où puis-je consulter cette règlementation? Et si elle n’existe pas je peux en déduire que le survol du parc est autorisé à toute altitude?
On va bien voir ce que ça donne.

:mrgreen: en plus dans l’administration, l’absence de réponse vaut pour accord ! :grat: non ? smiley = petit-diablotin-qui-sourit

:mdr:
J’adore l’idée du gravier.

Pour le cas du plaisir égoïste du 4x4 dans les milieux naturels j’en parle en connaissance de cause. En fait ils se battent contre la loi de 1991 rappelé par Nelly Ollin (ancienne ministre de l’environnement) en 2006 sur la circulation des véhicules motorisés dans les espaces naturels qui n’avait jamais été respectée jusque là.
Dans certains coins ça a bien détruit les milieux, en particulier sur les massifs dunaires qui sont extrêmement sensible à l’érosion, ou les zones humides, les mares à amphibiens…

je ne vais pas en disserter ici (H.S) mais ça (me) rappelle les jugement émis contre l’ensemble des parapentistes qui vont utiliser les autorisations de survol our aller vider une boutanche de rouge (et la laisser trainer) en plein milieu d’un PN … bien sur après avoir rasé l’intégralité des zones de nidification et après avoir coursé les bouquetins dans les alpages …

si tu veux on ouvre un autre fil et on développe :wink:

Bonjour Crossmaniac,

Il est quand même rigolo que tu affirmes des positions erronées de la part de la Direction du Parc du Mercantour alors que tu ne participes pas aux discussions que nous avons avec elle.
En effet, contrairement à ce que tu affirmes, la Direction ne refuse pas a priori d’ouvrir le coeur du Parc aux décollages ou atterrissages d’engins de vol libre :

1/ La réglementation concernant les vols non motorisés sera certes édictée par la Direction du Parc, mais celle-ci doit demander à son Conseil d’Administration (qui est de fait son patron) quelle marge de manoeuvre elle a pour négocier avec les représentants du vol libre,

2/ Nous allons justement avoir prochainement des réunions de travail avec la Direction du Parc pour voir, cartes en main, quelles seraient les zones qui pourraient être ouvertes, à l’intérieur du coeur du Parc, aux décollages et atterrissages de parapentes,

3/ Il est exclu que l’on puisse décoller et atterrir n’importe où dans le Parc.
En effet 2 routes traversent le coeur du Parc et la Direction de celui-ci ne veut pas que des cars déversent des dizaines de pilotes pour décoller à côté de la route au Col de la Bonnette ou au col de la Cayolle qui sont à l’intérieur du Parc,

4/ Mais il devrait a priori y avoir des sommets ou des zones où il sera possible de randonner et de décoller avec sa voile,

5/ La réglementation “vol libre” ne sera pas inscrite dans les futures chartes des Parcs.
Celles-ci, une fois ratifiées, ne pourront être modifiées avant 15 ans.
Nous demandons en fait la mise en place de “Conventions vol libre” (similaires à celle des Ecrins) qui pourront éventuellement être modifiées au fil du temps en fonction de la situation sur le terrain.
Il sera simplement indiqué dans la charte qu’une convention spécifique existe au sujet de la réglementation “vol libre”.

Crossmanaic, si tu pouvais éviter d’affirmer des contre-vérités manifestes, ce serait constructif pour l’information de tous.
Pour le Mercantour, la partie est loin d’être gagnée, mais la porte n’est toujours pas fermée, alors laisse un peu de marge de manoeuvre à ceux qui travaillent à l’ouverture de ce Parc au vol libre, ainsi que cela se passe aussi pour les autres Parcs nationaux.

Merci d’avance.

A+ Marc Lassalle

Si tu as une réponse, préviens-nous bien sûr !
Je sais que les copains de la FFVL, qui sont référents pour le Parc des Pyrénées, participent à des réunions de travail avec le Parc, mais je ne sais pas où ils en sont…

A+ Marc Lassalle

Ben ils en sont à faire des réunions de temps en temps, depuis environ 5 ans…
Je crois qu’en définitive le raisonnement des gars d’en face est le suivant:
Ils interdisent le vol dans le parc mais sont incapables de faire appliquer cette interdiction pour tout un tas de raisons:
rien ne t’interdit de courir plus vite qu’eux (gaffe y a des solides parmi les gardes)
rien ne t’interdit de décoller versant espagnol … et de basculer en vol dans le parc
rien ne t’interdit de décoller à proximité du parc … et de faire la même chose.
vu les perfs des voiles actuelles même en balistique c’est pas facile de te chopper, si en plus ça thermique et que tu sais y faire ça devient quasi impossible.

devant cette réalité le parc discute avec la FFVL depuis…longtemps avec comme condition de départ qu’on s’autodiscipline et ne vole pas dedans, et le pire c’est que ça marche, moi le premier y a bien longtemps que je n’y ai pas mis un caisson.
donc j’en viens à me demander s’il ne vaudrait pas mieux une bonne interdiction bien définitive… et après chacun fait comme il sent, le jour où y a des conditions et qu’on peut pas te chopper…

5 ans… !
Le problème (on connait ça à tous les échelons) avec les politiques et les administratifs qui en dépendent, c’est que si ils n’ont pas envie de te permettre quelque chose, ils te baladent de réunion en commission et de comité de réflexion en équipe de préparation…
Et entre les responsables qui changent, les élections qui passent, les promotions des directeurs ou l’échelon européen qui demande une refonte des statuts…, ils n’ont aucun scrupule à épuiser les bénévoles et à se foutre du monde !
L’info capitale pour le vol libre, ce serait de savoir si on a à faire à des acteurs de bonne volonté ou aux comédiens d’un théâtre de dupes.

Je ne pense pas que ça vaille le coup d’ouvrir un autre fil pour ça, juste que je te parle de cas avérés de destruction de milieux sensibles par des 4x4, quads ou autre, pas d’allégation sur la possibilité que des parapentistes laissent traîner une boutanche ou forniquent avec des bouquetins :mrgreen:

[quote]L’info capitale pour le vol libre, ce serait de savoir si on a à faire à des acteurs de bonne volonté ou aux comédiens d’un théâtre de dupes.
[/quote]
Malheureusement sur la base de tout ce que j’ai pu entendre il n’y a guère de doute à ce sujet…

Les Pyrénées à belle époque. Snif

[Fichier joint supprimé par l’administrateur]

vu que je suis un gro autiste de base et que comme avec les zones aériennes maintenant je me souviens plus qu’il y a des parc nationnaux bien j’y volerai sans le savoir :wink: mes vols sont pas déclaré.

au final je vais pas faire chier les oiseaux, et si je pose ca sera que en cas de force majeure…

Ca me rappelle les vols avec Air Aventure Pyrénées en 88, on décollait du Mourgat pour poser dans le même pré! Et coucou qui montait en courant de la station à la crête un poil plus vite que la navette qui faisait le tour par le col des Tantes…

1- le col des tatas …euh non des tentes …bon je pousserai surement jusqu’a la breche
2- le speed c’est pas du parapente
3- une photo du cirque

miam miam

Tiens juste pour donner une idée de qui on a en face comme interlocuteurs.
Premier exemple, dans mon village une déchetterie est en cours de réalisation, le PN s’est rendu compter que le pré dans lequel elle devait être installée correspondait aux critères de zone humide (en fait un pré en bordure de route ni plus ni moins humide que les centaines d’hectares de pré de la vallée), ben les travaux sont bloqués, je précise qu’on est en zone périphérique du parc.
Deuxième exemple à 3 km de là un paysan cure les drains de son pré dans lequel il fait du foin depuis toujours, il a le malheur de creuser les drains un peu plus profonds que d’habitude, il se retrouve avec le parc sur le dos là aussi sous le prétexte que le pré est soit disant une zone humide. Toujours en zone périphérique. J’insiste sur le fait que le gars est propriétaire du pré depuis toujours, n’est pas en train d’installer une usine Seveso ni une décharge nucléaire, il a juste creusé un peu plus histoire de ne pas avoir à y revenir tous les ans… Va falloir faire très attention quand on cure les drains de l’atterro à Aucun!
tout ça pour dire que à mon avis ceux qui croient que ces mecs là vont lâcher du lest sur leurs droits de règlementer la zone centrale du parc peuvent toujours rêver. Ce qu’ils ambitionnent au contraire c’est fliquer à mort la zone périphérique, il suffit de regarder le glissement sémantique, la zone périphérique est désormais appelée zone d’adhésion ou parc tout court pour bien marquer leurs ambitions de contrôle… D’ailleurs les écolos ont commencé à faire l’amalgame et on lit à droite à gauche que la circulation automobile est interdite dans le parc alors qu’il s’agit de pistes donnant accès à des estives en zone périphérique utilisées par les ayant droits!
En définitive heureusement qu’il y a l’ours pour foutre le bordel et braquer les habitants contre le parc. :wink:

Bonjour les pilotes,
Je vois avec plaisir qu’il y a des amateurs du vol en montagne, et qu’ils sont attentifs au sujet des parcs naturels.
Les réflexions de Piment, sur le plan sociologique, devraient nous inspirer pour choisir la meilleure stratégie.
Après plus de 10 ans de relations avec plusieurs parcs, je peux observer que les directeurs de parcs NATIONAUX ont effectivement un souci de leur “image” qui les conduit à rechercher l’opposition de certaines communautés d’usagers (mais si possible pas trop organisées ni trop puissantes)… Nous en faisons les frais, car nous ne sommes ni aussi organisés que les paysans, ni aussi forts (électoralement) que les chasseurs ou les pêcheurs, juste assez râleurs pour faire mousser la réputation d’inflexibilité des directeurs ! Le statut de ces messieurs explique peut-être leur tendance à “cibler” leur provoc : le dialogue est plus sincère avec les directeurs de parcs REGIONAUX, certainement moins préoccupés par leur avancement que par la recherche de consensus efficaces.
Autant savoir avec qui on discute ! Si mon constat est exact, il faut éviter de donner dans une stratégie de dupes. Après un an d’observation silencieuse, j’ai compris où était l’arnaque au sujet de l’élaboration des règlementations de survol :
si aucun directeur de PN n’a pour l’instant pris la règlementation qu’il a pleinement pouvoir de fixer, c’est bien parce qu’ils attendent d’en avoir fini avec la “concertation” [hum] sur la charte du parc. Et ensuite ? C’est là que les masques vont tomber, une fois que les maires auront “adhéré” à la charte (et donc au Parc) : les règlements unilatéraux vont sortir, sous la forme d’interdictions dans le coeur de parc et de restrictions insoupçonnées tout autour !
Voilà pourquoi il ne faut rien attendre, ni juridiquement ni tactiquement, de ces palabres sur les chartes… Vous l’avez compris, nous sommes comme l’éléphant qui porte un scorpion sur le dos : ce dernier n’attend que le bout du gué pour revenir à sa nature !
J’étais et je reste partisan d’une stratégie simple : user de nos nouveaux droits sans attendre, pour montrer aux gens de bonne volonté que le parapente au-dessus de parcs :

  • c’est une pratique sportive compatible avec la protection des espaces ;
  • ce n’est pas un déferlement de masse puisque l’exigence de ce type de vol autorégule la fréquentation.
    Il ne nous reste que 2 ans pour le montrer, avant que le durcissement que j’annonçais ne se mette en place !

à présent, que chacun se fasse son opinion. Ce que je ne comprends pas, c’est que la fédération à qui nous avons confié nos intérêts nous dissimule l’enjeu du sujet, et n’admette pas de voir discuter sa stratégie. Nous fonçons dans le mur mais… chut, défense de parler au conducteur !

Allez, bons vols à tous, encore quelques semaines pour faire passer toutes ces perturbations et la saison du cross en montagne va redémarrer.
D’ici là, je serais heureux de poursuivre ma contribution pour trouver les meilleures solutions afin de pérenniser nos droits. A mon avis, la technique des conventions n’est plus tellement adaptée au nouveau contexte règlementaire, mais c’est un point de détail.

on est en pleine paranoïa! :shock:
Et juste pour dire que les directeurs de Parcs Régionaux, enfin de Parcs Naturels Régionaux pour être précis, n’ont aucun droit sur le vol libre; uniquement dans le cas où ils ont en gestion des Réserves Naturels, des Arrêtés de Protection de Biotope ou des zones Natura 2000 ce qui est assez rare et finalement très restreint.
Ne mélangeons pas tout.
Je ne pense absolument pas que de voler à l’heure actuelle dans les Parcs Nationaux puissent prouver quoi que ce soit à qui que ce soit, juste à braquer un peu plus les sceptiques d’en face et à foutre en l’air des discussions engagées par Marc Lassalle et les autres. Donc SVP, ne faites pas cette bourde.

Mouais sauf qu’au train où vont les choses, je te rappelle, 5 ans de réunions…pour rien de tangible, je serai à l’hospice quand une règlementation sera en place.
Question paranoïa je ne crois pas, je te cite 2 exemples récents dans la vallée, je pourrais en trouver d’autres en vallée d’Ossau ou d’Aspe!
Et le côté “on discute mais pendant ce temps là vous ne volez pas dans le parc (que ce soit autorisé ou pas)” c’est un excellent moyen pour que nous nous fliquions nous mêmes.
D’ailleurs depuis une semaine que j’ai envoyé mon mail au PN aucune réponse alors que ce serait vite fait de dire oui ou non et qu’ils prennent le temps de répondre à des gloglos qui demandent si pour faire le Vignemale en mars il faut des baskets ou si des tongs suffisent! Mais ils doivent être conscients du vide juridique actuel, je ne vois pas d’autre raison pour ne pas clarifier les choses.
A mon humble avis la fédé se fait mener en bateau et c’est pas fini!