Bon, Jeudi, mon premier vol à Gstaad (avant d’aller bosser…). C’est la première fois que je prends un téléphérique pour redescendre en parapente
Avec moi, un groupe de pilote qui fait un stage de perfectionnement thermique, super sympas mais pour moi des extra terrrestres comparé à ce que je sais à peine faire…
Decollage facile, je crois que ca monte un peu au début, puis je me fais chahuté plus que jamais avant, mais curieusement cela ne m’inquiète pas plus que cela. Par contre mon aterro est très foireux: je me trompe sur la direction du vent (corrigé immédiatement par mon instructrice), sur la direction de la volte (corrigé encore) et pour finir je freine trop tard (malgre les instructions…).
Mais bon, j’etais un poil plus a l’aise (ou moins mal à l’aise…) que les fois précédentes
La gopro: https://youtu.be/FMpk5-ZSWq0
Ps: Comment on insere une fenetre Youtube dans un message?
Pourquoi se promener avec la sellette sur le dos puis ensuite s’attacher à l’aile ???
Bizarre, pour moi, une sellette TOUJOURS accrochée me semble plus sur. Moins de risque d’erreur sur des accrochages successifs à chaque déco. Le débat est vieux et ouvert pour les confirmés et autonomes, mais pour un débutant ça me semble vraiment nul.
Le déco est magnifique et la brise bien établie( vu comme ça te recule) … pourquoi ne pas décoller face voile ?? quitte a rater et recommencer, ça me semble un bon coin pour ça.
Comme dis au dessus, goPro => poubelle. vie ton vol, ne le filme pas.
On procède comme ça ici, ça fait partie de notre contrôle en 5 points prévol
Les instructeurs enseignent tous ça, limitant ainsi les erreurs de contrôle et tout le monde est plus serein.
En école ça se justifie carrément :
1 parce que tous les pilotes de 80 kgs ne font pas 1 m 80 et donc il est logique de séparer sellette et aile pour chaque utilisateur
2 parce que qui peut le plus peut le moins et si tu sais monter et démonter ta sellette, et finaliser une check list. Tu peux aussi faire ta check list sans séparer ta sellette de l’aile
Personnellement, je sépare TOUJOURS mes sellettes de mes ailes, même biplace. Mais ça c’est une question d’habitude
J’en profite rapport aux sellettes pilote pour le bi : tu es aussi, j’imagine, amené à changer de temps en temps d’écarteurs en fonction de tes passagers, par exemple quand tu emmènes des enfants ? Ou alors tu as des écarteurs réglables qui conviennent pour toutes les morpho ?
Il me semble que c’est justement Laurent qui a dit dans un ancien post, que la discipline d’accrocher sa(ses) voile(s) à la sellette est une des rares activités parapentesque que l’on peut pratiquer dans son jardin… remarque que je trouve très pertinente !
De mon côté en matos perso j’ai une seule sellette et plusieurs voiles, j’aime bien être à l’aise pour les changer à la volée sans trop de souci… y compris les élévateurs Dynemaa de la WHIZZ, même si au début j’ai enchainé quelques vols avec au moins un élévateur semi-vrillé et un tour de frein :roll:
Je fais une pause en hiver, mais je continue a regarder les vidéos sur YouTube et à faire du gonflage… cependant aprés 11 vols, quelques questions me turlupinent, et je n’ai pas eu la présence d’esprit de demander à mes profs alors je serais intéressé de savoir si certains d’entre vous ont des éléments de réponse… et pas se moquer, hein? c’est des questions de bleus
Comment faites-vous pour ne pas vous rentrer dedans? Ca parait hyper stressant quand je vois pleins de gens en l’air à tourner ensemble… (pas mon cas…)
En cross, (cela ne me concerne pas…), comment faire pour savoir:
où l’on a le droit de voler? (il faut regarder en temps réel son GPS et les zones??)
où l’on peut se poser? (lignes, arbres, etc…)
dans quel sens se poser? (direction du vent)
si on n’est pas en train de franchir une crête et se retrouver sous le vent en situation dangereuse?
A partir de quelle vitesse de vent on peut s’entrainer au gonflage face voile?
Je me sens toujours un peu tendu au déco, ca disparait au bout de combien de vols?
Comment faire pour savoir si on la finesse pour passer au-dessus d’un ligne de crête? J’ai fait un bi récemment, et j’aurai juré que l’on ne passait pas, pourtant il n’a eu aucun problème!
Il y a des vêtements pour protéger des bleu? je me fais toujours mal au niveau des côtes avec les sangles de la sellette (gonflage…)
Aucune question ne mérite des moqueries, pour les réponse c’est moins sur mais je m’y ose tout de même :
Il existe des Règles de l’Air (un Code de la route de la circulation aérienne) qui indiquent le comportement à avoir vis-à-vis des autres utilisateurs de l’espace aérien avec en particulier, en rapport direct avec ta question, des règles de priorité. Axquelles il est bon de rajouter une bonne dose d’observation continue et autant de bon sens. Généralement cela se passe bien car il est evident que comme sur la route, on peut aussi mourrir en ayant la priorité. :canape:
Avant d’arriver à crosser quant on est à 11 vols, pas mal de cumulus passeront dans le ciel et ce temps là permet d’acquérir les expérience et l’Expérience qui feront que l’on a toutes les réponses aux questions que pour le moment tu te poses encore à propos mais sans entrer dans les détails :
Où on a le droit de voler ? des cartes de l’espace aérien existent qui précise ou c’est permis et ou cela ne l’est pas (cf, les Règles de l’Air)
Où on a le droit de poser ? Normalement là ou le propriétaire du terrain l’autorise mais dans les faits, en tant que planeur là ou la nécessité nous oblige. Cela ne nous autorise évidemment pas à mettre délibérément en danger autrui. Pour ce qui est d’évaluer le terrain sur sa capacité à accueillir le libériste, c’est encore une fois l’Expérience qui sera le meilleur outils de décision. Là ou tu ne saurais pas aujourd’hui, un jour probablement cela te semblera facile.
Dans quel sens se poser ? Encore et toujours l’Expérience qui te permettra depuis un tas d’indice plus ou moins facile à identifier de savoir d’où souffle le zef au sol.
comment savoir si on n’est pas en train de franchir une crête et se retrouver sous le vent en situation dangereuse ? Idem que pour la question précédente sauf que là ce n’est plus à proximité immédiate du sol mais plus haut que cela se passe.
Avec ton expérience actuelle et avec les voiles modernes, à moins d’être très doué ou vraiment pas doué, entre 5 et 15 km/h tu devrais pouvoir t’entrainer au face voile. En-dessous cela peut-être difficile et t’obliger à marcher en arrière, ce pourquoi la Nature ne nous a pas vraiment prévu. Au-dessus cela peut déjà te faire courir le risque de te faire balade voire trainer par terre. /!\ Attention ne jamais t’entrainer sur un déco si tu n’es pas décidé à te retrouver éventuellement en vol.
Oui pour la plupart cette appréhension des débuts disparait assez rapidement même si on ne peut pas indiquer un nombre précis de vol même à la dizaine près. En fait quand tout se passe bien, ça passe vite mais risque de revenir aussi vite si par malheur un pépin arrive. Surtout si on n’a pas compris ce qui nous est arrivé. Après dis-toi, l’appréhension que l’on ressent est aussi un garde-fou pour ne pas aller trop vite dans notre progression.
Toujours l’Expérience qui t’apprendra aussi quelles sont les performances de ton ailes dans des situations aérologiques que tu saura alors déterminer avec suffisamment de précision. Et tant que l’on a pas cette Expérience, c’est pas plus mal d’avoir un peu de cette appréhension dont il était question juste avant.
Oui certainement que tu pourrais mettre un plastron de moto-cross pour te protéger les cotes au gonflage mais je pense que les inconvenients seraient certainement plus pénibles que les bleus. Non en fait, au fur et à mesure que ta gestuelle va s’améliorer à force d’exercice, ce souci ne devrait plus se poser. Tout apprentissage a ses cotés fastidieux et le parapente c’est un très long apprentissage mais… quel bonheur.
A la différence de wowo (ou pour compléter son propos), je dirais que ce stress, cette tension, ou cette appréhension, ou ce petit quelque chose qui pourrait s’apparenter - disons le - à de la trouille, … hé bin ça ne disparait jamais: sur ce forum, un fil assez récent me semble t-il fait référence a une enquête qui montre que les pulsations cardiaques sont toujours élevées (voire très élevées) avant le décollage, quel que soit le type de pilote. Donc, tu peux t’attendre à devoir gérer ce stress (qui si on se prépare bien ne gêne plus, mais reste sous-jacent, comme peuvent l’indiquer tes pulsations cardiaques).
11 vols, tu es donc encore au tout début et c’est normal d’être assailli de questions,mais tu sembles avoir mordu à l’hameçon!
OUI c’est stressant de tourner avec beaucoup de monde mais tu pourras le faire quand tu seras détaché de ton pilotage , qu’il sera devenu naturel que tu auras acquis des automatismes (comme en voiture) et alors toute ton attention pourra se focaliser sur le trafic.
Tu as et c’est normal à 11 vols, beaucoup d’étapes à franchir et de compétences à acquerrir pour y parvenir.Pour l’instant le chemin de l’autonomie sur site connu( déco,cap, approche,atterro) devra être ton objectif si tu veux continuer et plus tard peut- être faire du cross.
Bouquine un max pendant l’hiver.Le manuel de vol libre de la FFVL répondra déjà à pas mal de tes questions.Il y a plein d’autres manuels.
Si tu en as la possibilité travaille un maximum le gonflage,le face voile pour un débutant 10-15 km/h c’est l’idéal, mais ne néglige pas le dos voile très important pour le ressenti.
Ne t’inquiète pas ça m’arrive encore d’être un peu tendu au déco après 25 ans de pratique quand les conditions sont nouvelles ou particulières ou que je n’ai pas volé depuis longtemps, c’est pas grave et avec l’expérience on peut convertir cette tension en concentration et attention.
En ce qui concerne l’appréciation de ta finesse, que ce soit pour passer une crête ou pour rentrer à l’atterro, ça va venir avec l’expérience et les connaissances aérologiques auxquelles tu vas forcément t’intéresser. La consommation de sa hauteur est effectivement un élément nouveau à gérer dans notre terrain de jeu en 3 D .
Pour tes bleus ,au gonflage ,moins tu seras bourrin ,moins tu auras de bleus !
Bon non, en endroit connu par météo connue et maîtrisée pour un pilote régulier, il n’y à plus de stress. Je gonfle comme je démarre ma voiture.
Je n’ai pas testé avec des trucs de pulsations cardiaques mais je sais que quand je cours, mes pulsations augmentent et je ne suis pas pour autant stressé !
Tout a été très bien dit par Wowo et les autres.
Je rajouterai juste que pour savoir si on n’est pas en train de franchir une crête et se retrouver sous le vent en situation dangereuse, il y a la théorie et…la pratique qui vient confirmer la théorie en plus malsain et plus flippant. Normalement au début, tu te méfies, puis par méconnaissance des lieux, ou par erreur d’analyse ou d’appréciation, tu y vas et là tu sens vraiment que ta voile n’aime pas du tout, elle réagi complètement différemment. Tes mains sont tes yeux et capteurs et là faut déguerpir. Et puis des fois tu seras déjà trop engagé et ben là, faut avoir une voile solide ou savoir gérer les mouvements de ta voile. Tu sais que ça va être chaud, c’est chaud, elle devient un espèce de shamalow et se tord. Des fois ça passe et tu pousses un ouf de soulagement, des fois ça ne passe pas et tu es obligé de sortir le secours ou de te crasher comme tu peux. C’est l’expérience qui te le dira, qui te le montrera, qui te le suggérera (en positif et négatif).Mais dans tous les cas, il faut éviter car même si c’est passé une fois en coupant la respiration, en serrant les fesses, pas sûr que cela le fasse une autre fois, les conditions variant sans arrêt. Même la plus grande volonté et le plus grand mental ne sont rien face à la nature. Même par une journée d’automne avec très peu de vent. Que ce soit une crête sous le vent ou sous le vent d’un thermique. On peut payer cash. Quand la pratique rejoint la théorie, c’est souvent en pire et là le mot dangereux prend effectivement tout son sens. :affraid:
Je te souhaite de bons vols d’apprentissage (qui dure toute une vie) et surtout du PLAISIR :ppte: en toute sécurité
Ça donne envie hein? Et encore, on ne t’a pas encore parlé des soins douloureux et des longues rééducations. Si après ça t’as pas pris tes jambes à ton cou pour t’inscrire dans un club de ping pong c’est que t’es infecté, on ne peut plus rien pour toi. ROTFL