Quand j’ai la honte, je préfère me cacher un peu dans mon terrier, et la boire seul, avant de ressortir … de plus, on est pas constamment sur le forum, et doit-on nécessairement publiquement reconnaître son erreur ?
C’est vrai, Marcus avait tout à fait raison d’insister sur le fait que vitesse du coureur nulle par rapport à la salle => énergie cinétique nulle par rapport à la salle.
on va remettre la définition de wikipédia, pour que ce soit clair pour ceux qui auraient la flemme d’aller voir:
L’énergie cinétique (du grec ἐνέργεια / énergeia « force en action » et κίνησις / kinesis « mouvement »), notée Ec (ou Ka, dans les textes en anglais), est l’énergie que possède un corps du fait de son mouvement par rapport à un référentiel donné. Sa valeur dépend donc du choix de ce référentiel.
Et, comme le soulignait Piment, si les deux pieds du coureur ne touchent pas le tapis au moment de l’arrêt de celui-ci, il n’y aura aucun dommage à l’atterrissage, SI son moteur jambe s’arrête lui aussi.
La bonne réponse à la question initiale posée par Brandi est très contre-intuitive pour moi, car sur un tapis qui s’est arrêté rapidement, je me suis un peu mangé la console, et pourtant j’allais pas bien vite, mais comme l’indique Marcus, je dois avoir des problèmes de psychomotricité (et en plus d’être malcomprenant, c’est lourd à porter).
Cela dit, sur la video en question, il y a un petit détail: il me semble que le tapis ne s’arrête pas. Le coureur décide lui-même de “sauter en marche”, sur le bord “immobile” du tapis.
Je vous concède que le résultat serait le même si le coureur “sautait en marche” (coupe son moteur) au moment même ou le tapis stoppe.
Mais, si le gus se fait surprendre, avec la force que déploient ses gambettes …
Méfions nous des certitudes, même (ou surtout ?) de celles acquises avec l’expérience 