Pour ma part, j’estime que dès que l’on vole dans un air qui pourrait “tenir” le secours à sa place à bord.
Upwego tu viens de goûter au MarcLassalisme, il n’emporte pratiquement jamais de secours et s’en explique souvent ici. Il faut aussi comprendre qu’il fait 20 vols par an donc pas un gros volume incluant des vols randos, et son choix le regarde.
Concernant le vol dit “rando” (terme dont la définition divise aussi), il se pratique soit-disant en air calme. De mon côté, je fais principalement des vols dits “rando” également, mais j’emporte toujours mon secours. En décollant sur des spots pleins de cailloux, de racines ou autres petites piles d’assiettes, j’estime que le risque de casse existe et justifie le secours, sans compter que l’air soit-disant calme du vol rando n’existe a mon sens pas du tout ou en de rares occasions. Un exemple simple, il arrive souvent (c’est d’actualité en cette saison) de décoller haut et par la suite de s’enfoncer dans l’inversion puis dans une vallée, ce passage c’est comme une transition entre la terre et la lune au niveau de l’ambiance et la masse d’air n’est pas la même, autre monde, les cisaillements peuvent etre très violents.
Bref je veux pas m’étendre, on a bien compris que ton hobby n’etait pas de tirer le plus de secours possibles, personne n’aime vraiment ça
Faut croire que les brevets ne font pas le pilote qui… vole en sécurité.
Moi ce que j’en disais c’était dans l’espoir de te permettre de vivre longtemps ta nouvelle vie d’homme libre dans le monde du vol libre. Je te le souhaite dans tous les cas même si…
Voler sous le vent n’est même pas forcément un mauvais choix MAIS si cela se termine sous secours, là évidemment… cela peut vite devenir un mauvais choix dramatique. :bang:
Bof après tout, à chacun ses convictions et ambitions et si tu crois en ton secours comme d’aucuns croient en Dieu ou à leur chance voire intelligence pour survivre, alors à quoi bon tenter de te faire douter.
Bonne chance et surtout ne manque pas de nous conter tes futurs exploits expériences.
Tout à fait d’accord avec toi sur ce point !
Va lire les différents fils de discussion sur l’usage du secours sur lesquels j’ai longuement exposé les raisons de mon choix de voler sans secours. Tu verras que je n’ai jamais écrit qu’un secours était inutile et qu’il valait donc mieux voler sans.
Je comprends tout à fait que la majorité des pilotes volent avec un secours.
Et je sais très bien que le secours sauve plusieurs vies chaque année.
Mais je sais aussi que depuis de très nombreuses années aucun accident grave ou mortel n’est survenu à un pilote n’ayant pas de secours (suite à un vrac irrécupérable en l’air) car ces pilotes qui volent sans secours (comme moi et mes amis) ne font pas les mêmes types de vols : pas de vols de distance, pas d’acro, voiles de type A peu allongées ultralégères (donc avec très peu d’inertie)…
Quant aux notions d’énergie cinétique, d’inertie ou d’autres concepts de physique, je crois que j’ai quelques idées sur la question au vu des études scientifiques que j’ai faites.
Et je maintiens bien sûr mes affirmations concernant les conséquences du référentiel-air et du référentiel-sol par rapport au comportement d’une voile en l’air, ce qui est bien sûr reconnu par tous les pilotes et par les professionnels qui enseignent le parapente.
Si je retrouve le lien du fil de discussion à ce sujet, je le donnerai car on ne va pas refaire ce débat ici (il a déjà eu lieu ailleurs sur ce forum avec des dizaines de commentaires).
Ses deux derniers messages datent du 20 octobre et du 3 novembre (avant-hier).
Mais il est vrai qu’il intervient moins souvent qu’à une certaine époque !
Je laisse à son auteur la jouissance de sa connerie.
D’abord je note que le gus se lance dans des cross avec 100 vols dans la musette, alors qu’il ne connaît rien à l’aérologie. Il est peut-être très doué, ou il le croit, moi je trouve que c’est une variante de la roulette russe.
A partir de là le fil initié n’a pas de sens.
Je connais pas mal de pilotes qui ont des milliers d’heures de vol et qui n’ont JAMAIS tiré le secours.
Ce n’est certainement pas seulement de la chance.
J’aurais dû le tirer une fois, en SIV sur un sketch irrécupérable à 100m au-dessus de l’eau. Le réflexe n’était pas éduqué, je ne tombais pas très vite et le moniteur ne me donna pas la bonne instruction, ce fut un bain non désiré. Bilan : 3 vertèbres tassées, surtout la 9ème dorsale qui me fit souffrir une semaine, et 6 semaines de repos.
Mes autres vracs, je les ai tous gérés au petit poil en gardant le cap, avec même pas un soupçon de rotation.
Bonjour Mme Adrénaline, vous allez bien ?
Bref j’ai claqué le 2000e vol l’an dernier et je n’ai toujours pas tiré le secours en l’air mais je l’ai tiré plusieurs fois sur le G-Force de Pierre Naville, au printemps 2013. Le pod était évidemment verrouillé, il n’était pas souhaitable que le parachute s’ouvrît.
J’avais appris pas mal de choses ce jour-là.
Ma copine Corinne, avec un important bagage de vols en avion, ULM et delta, tira le secours lors du dernier vol de notre 1er SIV, pour apprendre, elle s’était mise exprès en bikini (énorme succès au déco) et pieds nus.
Une mouche vole à 5 km/h dans un wagon de train qui roule dans le sens opposé à 5 km/h.
Si le train s’arrête subitement,…la mouche tombe (bein oui, elle a pas d’inertie) :grat:
peut etre que je devrais passer d’autres brevets de pilotes pour mieux comprendre… :mrgreen:
C’est bien sûr exactement ça !
La mouche vole tranquillement (avec sa propre mécanique de vol) dans la masse d’air dans laquelle elle se situe (référentiel-air) et elle se fiche royalement de savoir à quelle vitesse elle se déplace par rapport au sol.
Elle peut être dans un wagon de marchandises, dans un TGV (en volant ou non dans le sens de la marche de celui-ci) ou même dans un avion et son vol n’est en rien modifié par sa vitesse/sol ; elle vit (comme nous autres avec nos parapentes) dans son référentiel-air et c’est tout.
Par contre les personnes qui marchent dans le couloir du TGV (rattachés au sol et donc reliés au référentiel-sol) vont être impactés par un ralentissement brutal (ou une accélération) du train dans lequel ils se trouvent.
:bang: c’est pas gagné, il y en a qui devront tout réviser depuis le début!!!
en tout cas en cas d’accident de train, je saute en l’air juste avant l’impact et je subirai aucune force, puisque que mon référentiel c’est l’air qui bouge pas!!! j’ai bon???
vive la physique !
Ah oui c’est une bonne idée. Peut-être un doctorat en physisque ?
Si le train s’arrête subitement, sous l’effet de l’inertie de la masse d’air qui est dans le wagon (!) l’air sera propulsé vers l’arrière. La pression de l’air augmentera à l’arriere du wagon et baissera à l’avant du wagon.
par la friction dù à la viscosité de l’air et de son déplacement la mouche sera dans un premier temps entrainé vers l’arriere à cause d’un vent de face !
la vitesse air de la mouche aura augmentée, elle risque la fermeture
la vitesse sol de la mouche aura augmenté (alors qu’elle était à 0 avant)
quand le wagon est arrivé à 0km/h et n’a plus de deccélération, la surpression sur l’arriere va se détendre et créé une ondulation qui va persister un certain temps entre l’avant et l’arrière (comme l’eau dans une bassine que tu déplaces)
la durée de cette stabilisation dépend d’une part de la viscosité de l’air, donc de sa pression et de sa température, et d’autre part de sa masse, qui elle aussi dépend de sa pression et de sa température, ainsi que de la section du wagon, du nombre de dossiers de siège, etc.
Durant cette phase de stabilisation la vitesse air et la vitesse sol de la mouche ocsilleront et la mouche se battra pour garder un niveau de vol aussi constant que possible.
Aussi faisons comme à l’école de parapente et décrêtons que :
LA LOI DU SAVOIR UNIVERSEL >> Pour éviter tout acte barbare à la mouche nous imposons comme hypothèse que :
A : la longueur du wagon est infinie et la mouche ne prendra jamais la cloison dans la gueule
B : bien que la wagon soit de longueur infinie et n'ai pas de cloison avant et arrière, l'air qui est dedans se déplacera en toute circonstance à la même vitesse que le wagon
C : l'air du wagon est d'un model spécial qui est incompressible, de densité et de température fixe.
D : L'air spécial du wagon échappe à la gravité et donc aux lois de l'énergie cinétique et des principes inertiels
E : Le wagon circule sur une ligne droite infinie
F : La mouche vole depuis toujours
Tiens… j’entend une mouche voler … qui a dit “aie” ?
L’histoire de la mouche qui vole dans un train me semblait une approximation pédagogique et facile à comprendre concernant les référentiels /air et /sol.
Nos parapentes volent à l’air libre et non pas dans un espace fermé comme celui d’un wagon de train.
Ce que tu affirmes ne s’applique absolument pas à nos voiles !
Tu as bien le droit de continuer à croire (ce qui est faux) que la mécanique de vol de ton parapente en vol change selon que ta vitesse/sol est de -20 km/h, 0 km/h ou +20 km/h, et cela ne me dérange pas du tout.
Personnellement j’arrête d’échanger de façon stérile sur ce sujet.
mais au sens propre de ce que tu dis :
0- sa vitesse air est de 5km/h, disons qu’elle va vers la gauche et le wagon va vers la droite à 5km/h vitesse sol et l’air qui est dedans aussi.
1- la mouche a une inertie par rapport à la gravité, elle est immobile, et donc mettra un certains temps avant d’acquérir une vitesse sol
2- elle n’a pas d’énergie cinétique, puisqu’elle n’a pas de vitesse sol.
3- supposons que le temps d’arrêt du wagon est de 0s et oublions l’effet de compression de l’air vers la droite.
4- la vitesse air et la vitesse sol de la mouche sera bien de zéro à l’instant de l’arrêt de l’air et du wagon et elle fera un beau décrochage
ça à l’air assez élémentaire.
P.S mon premier exemple comporte une erreur, … si le wagon s’arrete l’air se coprime à l’arrière de la mouche, et sa vitesse air baisse aussi. Elle risque aussi le décrochage.