résistance des couleurs (était Advance Epsilon 8 pour 2016???)

Je comprends pourquoi BGD fait des voiles bariolées !! :wink:

Bonjour,

Je tombe sur ce message.
Je vois que certains ont de la mémoire !

J’ai en effet tenu à jour pendant des années un fichier Excel d’indexation des articles publiés dans les différentes revues de parapente (Parapente Mag, Vol Libre et Aérial).
Il faut dire que j’étais alors abonné à ces trois revues.

J’avais indexé :

  • les numéros de Parapente Mag depuis le n°1 en 1989 jusqu’au n° 103 de janvier 2006 + tous les Hors-Série “matériel” de 1990 à 2005 ;
  • les numéros de Aérial : les 4 hors-série de la revue “Vertical”, puis les n° 1 (1997) à 44 (nov-déc 2005) ;
  • les n° de Vol Libre du n° 222 (janvier 1995) au n° 355 (février 2006).

Cela faisait un gros travail d’indexation et j’ai arrêté de tenir à jour ce fichier à partir de février 2006.

Depuis la revue Aérial s’est arrêtée de paraître, j’ai arrêté mon abonnement à Vol Libre (devenu depuis Parapente+) et je reste abonné à Parapente Mag, mais je n’indexe plus les numéros.
Du coup on va avoir du mal à retrouver l’article auquel tu fais allusion !

Concernant les tissus de nos voiles, je retrouve dans mon fichier les références aux articles suivants (tous antérieurs à février 2006) :

VL 354 (2006) Porcher Sport : nos tissus dévoilés !
PM 103 (2005) quels tissus pour nos parapentes ?
PM 91 (2003) ces tissus qui nous tiennent…
Aér 18 (2001) l’outrage du temps (vieillissement)
VL 257 (1997) vieillissement des voiles, SAV
PM 29 (1993) les tissus

Mais il y a certainement eu d’autres articles publiés depuis 2006 (il y a donc 10 ans !).

Remarque : j’ai signalé à plusieurs reprises sur le forum que je mettais en vente ma collection absolument complète de la revue Aérial, mais je n’ai jamais eu de retour de la part de quelqu’un d’intéressé…

A+ Marc

Parce que ça a du succès et que le vieillissement est largement assez bon pour le marché (et que c’est bien visible aussi).

J’ai eu une voile au bord d’attaque blanc et la dernière année c’était une catastrophe à gonfler avec un tissu devenu tout mou. Mais bon il faut considérer

  • que c’était autour de 1999
  • que je l’ai amenée à 550 heures (à la fin il était impossible de la faire voler droit…)

Et j’ai aussi eu une voile toute blanche ou presque (en 1995) à laquelle j’ai collé 300 h sans que ça ait l’air de bouger le moins du monde. Et là il faut considérer que

  • c’était du Gelvenor enduction silicone
  • la couleur avait plus ou moins varié avec certains panneaux un peu jaunis et d’autres un peu grisés (je crois que l’aile vole toujours de temps à autre à la Dune…)

Concernant la porosité des mouches, on peut te citer comme une source très bien informée !

:coucou:
ça ne vaudrait pas le coup de faire un copier/coller dans qq posts d’un fil dédié ?
ça servirait de table des matieres collective :wink:

sur le site de PM on ne trouve qu’un artcile de 2014 référencé :

Je vais en rajouter une, mais il serait intéressant de lire ce qu’en disent les pros qui travaillent dans le SAV, si possible toutes marques. Parler couleurs et enduction en pur scientifique, que ça soit dans le domaine visible ou invisible (infrarouges et UV), je peux aussi. Mais dans la fameuse vraie vie, ce sont les résultats des SAV d’ailes qui ont volé qui m’intéressent. Alors si quelqu’un travaille dans le SAV, merci d’intervenir.

J’ai choisi une voile blanche et violette parce qu’elle est très belle comme ça. Et en plus ça effraie vachement moins les vautours que les couleurs fluo fun. Et pi au dernier contrôle de porosité elle est restée comme neuve, dommage si j’avais pris en compte les conseils éclairés du forum et pris d’autres couleurs, maintenant elle serait plus neuve que neuve :stuck_out_tongue:

Pour répondre aussi à une autre question, j’ai fait 2 ans et demi le SAV officiel d’une “grande” marque en France avant 2013.
Il m’est arrivé de constater sur une aile qui avait 5 ans de vol des résultats à 20 secondes au JDC sur du blanc en extrados (limite mais résistance encore bonne, avis du constructeur demandé), quelque chose comme 50 secondes sur le bleu juste à côté et 80 à 120 secondes sur le bordeaux (toujours en extrados). Sur les moyennes de nombreux contrôles, ces différences étaient systématiques (tissus Porcher).

Michel, demande des chiffres à Paux sur ses propres productions puisque tu le vois souvent, ils font beaucoup de révisions eux aussi.

Une fois de plus, pour rappel et ne pas systématiquement tout mélanger, ne pas confondre

  • résistance de la couleur (conservation de la teinte et de son éclat)
  • résistance du tissu (à la déformation et à la déchirure)
  • résistance de l’enduction (traduite par le chiffre du porosimètre)
    Tout est lié de manière variable selon les fabricants, mais pour autant ce sont des paramètres différents.

Bonjour,

Je peux bien sûr mettre le fichier Excel à disposition du forum !
Il ne peut en fait intéresser que les pilotes disposant de numéros des différentes revues antérieurs à février 2006.

Mais le volume de ce fichier est de 693 Ko, donc trop volumineux pour que je puisse le mettre en pièce jointe de ce commentaire, alors ?

A+ Marc

Le choix de la couleur de ma prochaine voile se fera en fonction 2 critères peut-être pas scientifiquement démontrés comme prépondérants en matière d’usure, mais totalement démontrés comme incontournables dans la pratique :

  • Une couleur qui n’attire pas les insectes volants, sautants et rampants qu’on a toutes les peines du monde à sortir des caissons et qui ne se privent pas de boulotter goulument le tissus si on les y enferment en repliant la voile. Accessoirement j’éviterais donc les rayures noires et jaunes de ma sellette qui m’ont fait passer pour un dangereux envahisseur frelon auprès d’un essaim d’abeilles. :affraid:

-Une couleur qui ne se salisse pas trop, pour ne pas avoir à la frotter trop régulièrement à l’éponge. :prof:

Pour le reste, l’usure sera effectivement plus lié à l’usage, et mes manies de stockage en parawaiting qu’à la couleur elle même, je pense… :grat:

La voile qui se tiendra la plus froide au sol au soleil sera rayé noir et blanche au 3 pouces.

Merci pour l’indication des numéros de Parapente Mag et de Vol Libre Magazine .

Je les ai tous retrouvé dans ma bibliothèque !

A la page 44 du PARAPENTE MAG n° 91 de Décembre 2003/Janvier 2004 , je lis dans la rubrique " TOUT SAVOIR SUR LE TISSU" ceci :

" COULEUR : certaines d’entre elles disparaissent parce qu’elles vieillissent mal : toutes les couleurs fluo , par exemple , supportent très mal les UV , le vert , certains pigments jaunes et certains pigments violets n’aiment pas beaucoup le soleil non plus .
L’idéal : blanc , gris , noir , gold , rouge , orange , bleu "

A la page 45 du même numéro , je lis un encadré dont le titre est " LES BONS CONSEILS DE NVC * "

1- EVITEZ toute exposition inutile au soleil .
2- NE TRAINEZ PAS VOTRE VOILE au sol , ne marchez pas dessus .
3- AU PLIAGE , ne la serrez pas trop et pliez correctement le bord d’attaque .
4- VEILLEZ AU PLIAGE à ne pas laisser d’insecte ou autre intrus enfermé .
5- NE LA LAISSEZ PAS DANS UN COFFRE de voiture en plein soleil sous peine de diminuer significativement sa durée de vie .
6- STOCKAGE : ne pliez votre voile que lorsque"elle est complètement sèche , rangez la dans un endroit sec et tempéré , laissez le sac ouvert .
7- NETTOYAGE : étalez la voile sur une surface plane , propre et sèche , n’utilisez ni matière abrasive , ni solvant , lavez la simplement avec du savon de Marseille et une éponge douce .

*Avant on parlait de tissu PORCHER du nom de Robert PORCHER , le fondateur du groupe familial PORCHER INDUSTRIES ( 2000 personnes en 2003 ) dont fait partie NCV . Aujourd’hui , il est plus correct de parler des tissus NCV , du nom de l’entreprise qui les conçoit et fabrique à la Tour du Pin entre Lyon et Grenoble .

Comme quoi mes sources subconscientes ou presque n’étaient pas erronées. Je garde ma voile orange :jump:

moi je me fie a ceci

http://www.macpara.com/fr/Couleur.html

en bas de pages les indices de résistance.

bien vu :pouce:
resistance aux UV donc.

niviuk met ça aussi dans ses notices tech. (et ça ne concorde pas tout à fait :grat: )
par ex. pour le skytex 40 de la gravity :

Ce que l’on peut en retenir, c’est que le blanc est le plus faible et que pour les autres cela tient dans le pet d’une mouche. (j’espère qu’attribuer quelque chose à une mouche n’énervera pas Dieu autant que de l’attribuer à César) :rando:

Bon et du coup… Si le blanc est le plus fragile, pourquoi bcp d’ailes montagne light sont en blanc et ou de couleur pastel?.. :sos:

Obsolescence programmée ??? :canape:

pour référence, l’excel zippé et un export PDF.

J’avais lu quelque part (une revue) que le problème du blanc c’est que pour obtenir cette couleur (ou plutôt absence de couleur) le fil est plus martyrisé chimiquement que pour les autres.

Je vois comment ça pourrait jouer sur la résistance au déchirement mais pas pour la porosité et la déformation de la trame (ce que protège réellement l’enduction, la porosité on s’en fout c’est juste un moyen simple de mesurer l’état de l’enduction).

Aussi je ne sais pas si l’on peut vraiment comparer le vieillissement des différentes parties d’un aile en fonction de leur couleur si on a pas toutes les informations.
Par exemple à ma dernière révision l’intrados blanc de mon aile (ozone) avait les moins bonnes valeurs (pourtant même grammage et moins exposé au soleil à l’abrasion et moins tendu que l’extrados), et ce n’est pas la première aile sur laquelle je le constate.

Selon Ripair c’est par ce que les constructeurs utilisent souvent du tissu de moins bonne qualité en intrados puisqu’ils savent qu’il subira moins de contraintes.