Mouais. Pas sûr que ce soit une bonne idée de titiller les freins avec l’accélérateur enfoncé. En tout cas pas avec toutes les ailes…
Rester zen
Avant même toutes considérations liées à la voile, il faut considérer l’environnement dans lequel tu évolue et décide de poser.
Un déco falaise est à ce propos sans doute le moins approprié, d’autant plus s’il est étriqué. L’aerologie est toujours plus susceptibles d’y être turbulente avec une zone plus ou moins proche de la cassure ou le flux n’est plus montant mais pas encore laminairement horizontale non plus. Bref, une zone ou le risque de rouleaux est grand.
Le fait que le vent ou la brise diminue n’est pas une garantie que le risque d’un incident aérologique n’existe plus. Car suivant l’endroit rapport à la cassure ou cela t’es arrivé, cela peut être un dernier déclenchement thermique (proche de la cassure) ou un ralentissement du flux d’air/gradient (plus en arrière de la cassure) qui aura provoqué un accroissement de l’incidence sur ton aile.
Et un accroissement aerologiques de l’incident aura pour effet d’influer et sur la position des commandes et le ressenti que tu peux en avoir vis-à-vis du point de décrochage de ton aile ett ça quelle qu’elle soit.
Maintenant il est probable que ton M6 soit plus “sensible” que ton Artik 4 mais c’est bien plus ton “probable” manque de sensibilité pilote qui est en cause que l’aile (“même” une Sigma 9 décroche si on tire trop sur la ficelle) :mdr:
Mais bon on te l’aurai (on te l’a) dit avant que tu ne l’aurai pas cru. Heureux que cela t’es arrivé à un m/sol et non pas à 10 ou 5 voire seulement 3 mètres, ou tu aurais pu te faire très mal.
Ici plus que l’aile ce sont les conditions d’exécution de l’exercice qui étaient (ma conviction) mal choisies. Ceci dit dans le sens que la même mésaventure aurait très bien pu t’arriver à l’identique sous ton Artik 4 voire sous la plupart de tes ailes précédentes.

N’oubliez pas de rester Zen sur ce fil. :sors:
Tu veux dire les mains ou les élévateurs ?
Parce que en face voile tu peux croiser les mains ou ne pas les croiser. La plupart du temps on ne croise pas les mains…
Au début je croisais les mains et j’y arrivais pas trop mal, jusqu’à ce que mon moniteur de l’époque me traumatise à vie sur cette façon de faire, et qu’on passe une bonne demie heure ensemble afin que je ne croise plus les mains … Je ne lui en veut pas, je suis resté zen, je crois qu’il m’a plutôt bien appris.
De toute façon, pour ce qui est du gonflage, il n’y a pas vraiment de “règles” vu que chacun peut s’inventer autant d’exercices que l’imagination, le vent et le terrain puisse permettre, la seule règle étant à mon avis de ne pas se croire plus fort que le vent.

Bon j’ai essayé les mains croisées aujourd’hui et cela a fonctionné plutôt bien, très bien même. Donc ce qu’il s’est passé dimanche a finalement du bon, je revoie ma copie. Je ne le ferais peut-être pas systématiquement mais je la prends comme une technique de plus qui fonctionne.
[quote]De toute façon, pour ce qui est du gonflage, il n’y a pas vraiment de “règles” vu que chacun peut s’inventer autant d’exercices que l’imagination
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Salut, un conseil: si tu joues souvent au sol, regarde si tu ne crée pas d’usure prematurée par frottement entre suspentes 
matthieu, l’homme qui cree le buz pour le buz… vas-z pompe sans mecavol, ça marche super bien!
C’est pas faux pour l’usure possible des suspentes par frottements les unes contre les autres, je l’ai bien remarqué et je fais donc attention de limiter ce phénomène en modifiant la position de mes mains
Pour eviter le frottement des suspentes gauches sur les droites (ou vice-versa) Tu peux croiser les élévateurs au lieu de croiser les faisceaux gauche et droite du suspentage. Il te faut croiser les élévateurs au plus près du corps avant d’aller chercher les A au niveau des maillons de liaison élévateur/suspentes.
Sur le Web tu peux trouver des vidéos qui te l’expliqueront en images bien mieux que tous les mots.
Changer de façon de faire ne se fait jamais “facilement” (rien de plus tenace que les habitudes, surtout… les mauvaises) mais cela vaut parfois la peine d’insister pour acquérir d’autres techniques et quand je parle d’acquérir, je sous-entends les maîtriser autant les unes que les autres. Pour à ce moment choisir en connaissance de cause celle qui fonctionne le mieux pour soi-même.
Bons essais… si tu t’y décide.
La technique classique fonctionne, c’est bien pour cette raison qu’elle est utilisée par de nombreux parapentistes. De façon absurde je ne l’utilisais jamais.
Ouaip, restons “zen”.
Je viens de me pastiller ce fil de bon matin, dehors il fait froid (l’Odenwald n’est pas le coin le plus chaud d’Allemagne) et il y a déjà du zef mais on annonce 15°C pour demain.
Ce n’est pas pour autant que j’irai faire un plouf à Lindenfels ni un coup de gonflage dans le parc d’éoliennes au-dessus du château de Frankenstein (oui, le VRAI !)
Il y a une saison pour tout et commence à cette époque de l’année la saison des déconnades de ceux qui sont frustrés de ne pas pouvoir voler… parce que mon plaisir à moi, c’est d’être en l’air.
Monter à un déco me plait, que ce soit en voiture ou à pied (là, il me faut du léger).
Préparer ma voile me plait, que ce soit sur une moquette, sur de l’herbe ou de la neige.
Me mettre dans la sellette occasionne toujours un bref moment de stress, qui passe une fois la sellette bouclée et tout vérifié, quand j’attends un créneau de vent favorable.
Voler, c’est LE PIED.
Préparer l’approche d’un nouveau relief me plait et en dernier ressort il en est de même pour préparer l’approche d’un terrain, officiel ou à vaches, l’exercice n’est jamais une routine.
Ce que je n’aime pas, mais alors pas du tout, c’est remballer ma voile. Je m’applique consciencieusement pour qu’elle soit parfaite lors de la prévol suivante, mais quand je suis posée je n’ai qu’une pensée : voler à nouveau.
A court terme, aller écluser une petite bière me plait bien aussi.
Quand les conditions ne sont pas volables, j’aime bien faire joujou au sol avec une voile, histoire d’entraîner la finesse de mes perceptions. Une petite heure de temps en temps me suffit et j’aide souvent ceux qui merdent grave dans cet exercice aussi ludique que technique.
Et puis il y a les 4 mois d’hiver à Paris, beuhhh !
- Dites loi, Dr Freud, la madame est-elle vraiment accro au parapente ?
- Vous voulez dire à la bière, je suppose ?
- Disons aux deux, pour faire plus sérieux.
- Je ne sais pas trop, l’autopsie nous le dira.
- Il y aurait donc une aire parapentiste dans le cerveau ?
- Aucune idée, mais les imbéciles épais ne volent pas, ou très rarement, d’où …
et patati et patata.
Il se pourrait que moi aussi j’aie écrit quelques conneries, en tout cas il est présentement trop tôt pour une petite bière, un café m’ira bien.
Comme le sujet de base tourne autour de la manière de conseiller, je vais conseiller quelque chose à propos des habitudes.
N’oubliez pas que le dos voile a aussi des utilités, que ce n’est pas une technique à maîtriser en attendant de maîtriser celle du face voile mais bien une méthode spécifique de décollage qu’il faut parfois privilégier au détriment du face voile comme par exemple dans une pente raide dangereuse.
C’est donc aussi une méthode a réviser en pente école, même lorsque celle-ci est alimentée.
Enfin, un autre conseil quant au face voile. Je trouve intéressant d’avoir la capacité de savoir gérer un décollage face voile en sachant adapter le sens de retournement aux conditions et non pas à ses habitudes. Lorsque le vent n’est pas parfaitement dans l’axe, soit très souvent, pensez à vous retourner du côté de votre épaule au vent et donc prévoyez votre préparation en conséquence de ce mouvement.
D’accord avec Tibo, le dos-voile est trop souvent considéré comme ; juste une méthode de décollage de “débutant” et se voit en conséquence abandonnée dès que le face-voile est (à peu près) maîtrisé. Ce qui est, à mon avis, une vraie erreur car dans de nombreuses occasions eans une vie de parapentiste, le dos-voile reste la méthode la plus fiable de bien réussir son gonflage/décollage.
Dans une pente raide par exemple comme le dit Tibo mais aussi et tout simplement en abscence de vent/brise. Si la nature nous avait prévu pour courrir aussi à reculons, elle nous aurait pourvu d’au moins un oeil à l’arrière du crâne et pas que… Parmi les pilotes que je fréquente, il en existe qui tout simplement ne déballe pas la voile par vent nul au déco faute de ne plus savoir decoller dos à la voile.
Il me semble que c’est vraiment dommage de se priver d’une technique qui a fait ses preuves pourtant. Plus on a d’outils dont on sait se servir dans sa boîte, plus on a d’espoir d’avoir à sa disposition l’outil idéal pour le travail à faire. Et pour cela, pour toujours encore savoir decoller dos-voile, il suffit de régulièrement encore, quand les conditions s’y prêtent utiliser cette méthode sans se poser la question si on ne passe pas aux yeux des autres pour un débutant. Il suffit de se dire que si eux ils trébuchent en marche arrière voire ne decollent pas, leurs sourires condescendants s’effaceront tous seuls.
Alors bien sur et là aussi comme le dit Tibo, savoir se retourner des deux côtés après un gonflage face-voile est un vrai plus. Mais pour autant cela me laisse dubitatif que cela soit aussi accessible à tous tel le dos-voile, pourquoi ?
Eh bien justement du fait du poids que nos “habitudes” ont sur nos comportements. Oh, je n’ai pas de doute qu’en s’entraînant régulièrement aux deux sens de rotation, on puisse être techniquement aussi capable de bien réaliser la manoeuvre des deux côté. Mais pour m’y être entraîné et l’avoir tenté et expérimenté, j’ose affirmer que pour ma part au moins ; la force de “l’habitude” est terrible. Je m’explique, quand les conditions sont parfaite, disons au moins normales, pas de soucis je le réussis avec un peu de concentration aussi bien dans un sens que dans l’autre. MAIS… au moindre imprévu qui perturbe ma concentration, le risque de me tromper dans le retournement et de me retrouver avec un 1/2 twist est réel.
Du coup j’ai gardé ce deuxième sens de retournement pour ma pratique biplace pour limiter le risque de poignée-secours tiré par inadvertance par le passager. En biplace je ne vole que dans des conditions que je considère comme très peu susceptibles de me surprendre et surtout, les écarteurs rigides et le pax empêche de se twister. Sauf peut-etre avec un passager très léger qui serait déjà soulevé tel un jeune enfant (que perso je me refuse à emmener voler)
Mais pour ma pratique solo, je reste sur mon sens de retournement “naturel” et dans les cas de zef bien de travers, je préfère soigner ma montée de voile bien dans l’axe du flux dans le devers avant de piloter la voile dans l’axe de la plus grande pente (possible)
Pour ceux qui n’ont pas un sens de retournement naturel trop présent, c’est assurément un vrai plus que de se savoir se retourner des deux côtés sans risque de se tromper. Là aussi, avoir une vraie capacité à rester “zen” est une vraie force qui facilite grandement ce genre d’exercice. Ce qui me fait penser et dire que l’on n’est pas si hors-sujet que ça avec notre digression sur les décollages et même atterrissages aux déco.
Bons vols à tous ceux qui ont la chance d’être dans un coin ou cela vole aujourd’hui.
J’ai vu des pilotes gonfler face voile par vent de cul et courir en arrière comme des malades pour se jeter dans le trou à peine retournés.
Dire que je trouve ça très con est une façon d’édulcorer ma pensée.
Je gonfle dos à la voile par absence de vent, vent très faible ou léger cul, ou en montagne sur des terrains épouvantables qui interdisent de faire un moindre pas en arrière… et skis aux pieds, évidemment.
En fait il faut maîtriser toutes les techniques de gonflage pour pouvoir s’adapter aux conditions et décoller en sécurité.
Et hop, une porte ouverte bien enfoncée !
Je connais aussi des pilotes - dont certains compétiteurs - qui ne savent plus partir dos à la voile, c’est à mon sens assez lamentable.
J’en connais aussi qui ne savent enrouler un thermique que d’un seul côté. Je ne sais pas si c’est le syndrome du dahu qui produit des pilotes dextrogyres ou lévogyres mais cela me fait rigoler et quand j’en rencontre un dans un thermique je tourne dans son sens pour ne pas le mettre à la rue.
Toujours Zen en l’air, l’Ancienne.
Pour moi, dans un sens ou dans l’autre, c’est kif kif… mais quand je courais en moto je prenais des angles déments à gauche et seulement “coquets” à droite.
Il y a toujours une manière de faire dans laquelle on se sent mieux mais ce n’est pas une raison pour sacrifier l’autre, et quand on prend un vrac le sens n’a pas été déterminé selon les goûts du pilote, quel que soit le côté du vrac il faut le gérer au petit poil…

Comment tu fais pour les reconnaître? Ils ont un bras plus gros que l’autre?
Allez, je te propose un petit exercice de pente école : tu trouves à te faire prêter une Enzo ou une Boom ou même une Zeno ou une IcePeak, tu fais quelques essais de gonflage dos voile, et tu reviens nous dire si ta phrase ci-dessus tient toujours la route.
Sagarmatha, pourquoi un ton si hautain et méprisant ? On dirait E.M. :sors:
En acro aussi elle est complètement ambidextre ! Elle va voir les ptits jeunes et elle leur explique le twister !
tout à fait d’accord sur l’intérêt de savoir décoller dos voile, en vol rando je dois faire 2/3 des décos comme ça.
Par contre savoir se retourner dans les 2 sens en face voile je pense que c’est le meilleur moyen de se retrouver twisté en se gourant de sens. J’ai choisi une fois pour toute le côté où je suis le plus à l’aise et basta.