T’es gentil je vole à 99% dans les Vosges, cette saison il y a eu 2 cross de 100 kil chez nous, un certain Greg Blondeau ça te parles ??? Perso je ne suis QUE dans la première moitié du classement CRD, un gloglo quoi !!!
Moi je me disais naïvement que faire des cross avec des plafonds à peine plus haut que les antennes télé, se refaire dans un pet de renard à 30cm des cimes de nos chers sapins pour faire 2 kil de plus, sucer les cums jusqu’au trognon quand on a la chance d’en avoir deux à la suite, ça dénotait d’un certain savoir faire.
Chuis con, aligner 100 bornes a/r d’une face Sud à 14h au mois de mai ça compte plus…
Rho comme je suis susceptible ce matin, allez je me remet un autre karma-
le premier cas montre tes capacité dans le petit temps ou tu montre ta finesse de pilotage mais tu n’est jamais en danger
le deuxième cas montre tes capacité a garder une voile a 6.5 ou 6.8 d’allongement ouverte dans du gros et a aider a la ré-ouvrir si elle le fait pas toute seul tout en gardant ton cap pour rester en vie
faut pas être susceptible mais se poser les bonnes questions
etre un bon pilote a 99% dans vosges et vouloir faire des compètes avec une D dans les alpes sans avoir fait une seule saison en C ni aucun siv ca pe parrrait étonnant une foi de plus
a ce demander pourquoi il y a autant de secours pendant les compètes …
fait une saison en C en venant voler plus souvent dans les alpes et tu y pensera après .
J’en prends bonne note, par contre il n’y a pas des compets que dans les Alpes, dans les Vosges on sait aussi empiler les caisses de bière pour faire des podiums. Je n’ai malheureusement ni le temps ni les moyens d’aller voler plus souvent en Alpanie méridionale, bien que ma maigre expérience de la chose fût tout a fait enchanteresse.
Bon je vais aller faire des vracs au dessus du lac de Gérardmer avec mon gamin en kayac pour la récup… :sors:
Je crois pas que la localisation Vosges/Alpes soit déterminante dans le choix de l’aile, mais ce qui me semble certain, c’est que l’étape du créneau EN C est incontournable. Perso j’ai zappé les B (enfin 1/2 à l’époque), mais ça me serait jamais venu à l’idée de passer de B à D. Je crois que c’est souvent avec les C qu’on découvre les ailes vraiment vives et maniables. C’est pas qu’elles n’existent pas dans les autres créneaux, mais c’est souvent ce qui distingue les C dans une gamme…
Pas facile à entendre mais ça doit être en effet un étape intéressante, je vais négocier des essais, je retourne bosser, sinon ça va être vite réglé pas de soussous, pas de nouvelle aile…
J’oubliais un truc: puisque tu évoquais l’argument financier, dis-toi bien qu’on fait rarement une affaire en passant au niveau de perf supérieur… Plus tu montes en gamme, plus la thune se taille!
Salut, juste un petit apport: j’ai fait une saison sous la XC 2 et franchement il y a que sur le papier qu’elle est C. C’est une aile que j’ai adoré parce que très réactive, super virage, tire toujours en avant, etc.
Par contre en vrac je l’ai en tout cas trouvé plus chaude que ma Peak 2 par exemple. Je ne connais pas assez la M4 pour comparer mais à mon avis c’est le même créneau avec moins de perfs…
Donc à mon avis plutôt que de faire une saison sous XC2 prends direct une M4. Après c’est clair que pour passer d’un B à une D il faudra faire très attention mais j’ai de potes qui l’ont fait et ça s’est bien passé. Aussi il faudra clairement faire de nombreuses heures pour bien la prendre en main.
C’est vrai, notamment en terme de maniabilité : rien à voir entre une Delta et une Aspen3 par exemple.
Faut vous mettre d’accord Aurélien et Mathieu !
Pour ma part, je confirme que sur la M4, quand on provoque une fermeture, ça vient assez fort et rapidement : au stage pilotage, je me suis contenté de tirer un peu les A, et l’aile fermait direct, alors qu’avec les autres ailes avec lesquelles j’ai fait un SIV (Hype dhv1-2, Aspen2, Factor), j’allais sans crainte claquer les élévateurs A sur les genoux.
Ah la la … comment il fait monter la sauce pour les images de son SIV le Man’s … ON EN VEUUUUUUUUUUUUUTTTTTTTTTTTTT … :mrgreen: :mrgreen:
Un petit teaser de 30 s pour commencer ??
Arf, vous allez être déçus, y a vraiment rien d’extraordinaire…
J’ai pas encore les images (à part celle de ma cam embarquée), sinon je les aurai déjà postées
On peut voler un certain temps sous une voile loisir mais dès qu’on vole en conditions thermiques il y a des gags à prévoir, vilain sketch si on ne sait pas les piloter.
Moi aussi je conseille très vivement de faire un premier SIV avec la Zéphyr. Même si le changement de voile est projeté, au moins il y aura eu une petite formation de base, qu’il faudra entretenir en répétant les exercices pour éduquer les réflexes.
Passer ensuite directement à une classe D me semble la meilleure façon de se faire mal. Il y a déjà des tas de choses à apprendre pour piloter efficacement une voile de classe C, et dans ce registre la Sigma 8 n’est pas mal, mais c’est Advance et question vivacité ce n’est pas Ozone ni Gradient.
Oublie la M4, mec, si tu veux rester entier et voler avec plaisir. Gérer un sketch avec une M4 n’a rien d’évident quand on n’a pas d’expérience des incidents de vol. Une M4 ne se pilote pas comme une Mojo ou une Buzz (pour rester chez Ozone) et elle ne fonctionne pas de la même manière.
Une Sigma 7 ou mieux une Artik 2 ou une Antéa d’occasion me semblent préférables, 30h de vol et un SIV pour apprendre plein de trucs importants… puis les répéter avec du gaz sous les pieds. Ce sont des voiles déjà performantes mais très accessibles et saines, et les gars qui les revendent ne sont jamais avares de conseils.
Un bon pilote à l’aise sous une bonne C sera plus efficace qu’un téméraire à la rue sous une D. Les bretelleurs qui se la pètent pour frimer “moi je vole sous une voile de compète dernier cri” ne font rire personne.
Le parapente c’est comme la moto : quand on veut sauter une classe, on va assez vite se mettre au tas et cela ne pardonne pas plus en l’air que sur la route.
J’en reviens toujours à la grande maxime de Pierre-Paul Ménégoz : en parapente, il faut être humble.
C’est ce que disait en son temps Juvenal : contritionem praecedit superbia et ante ruinam exaltatur spiritus.
Et Mao de surenchérir : “on fait des progrès quand on est modeste, l’orgueil ramène toujours en arrière”.
C’était mon quart d’heure de philosophie.
Salut et fraternité*
Note : j’ai vu quelques copains voler sous la Sigma 8 cet été et j’ai même parfois volé avec eux. La voile est un peu “camion” mais elle a une glisse formidable, elle enroule bien et ne plombe pas en virage. A ce que j’ai vu, la Sigma 8 de 2011 est plus efficace que mon Artik de 2006. Le contraire aurait été anormal.
J’ai vu pas mal de Mantra M4 en l’air mais ils me poudrent tous, je n’ai jamais pu voler avec eux. La voile vole vite et plane merveilleusement mais je ne suis pas au niveau pour la piloter.
J’ai couru sur circuit en petites cylindrées, avec un jour le merveilleux essai d’une 250TZ. Si on m’avait proposé d’essayer une 500 j’aurais refusé : mon pilotage et mes réflexes n’étant pas encore éduqués en 250, qu’aurais-je fait au guidon d’une 500 ?
Le problème des fermetures provoquées violentes vient surement de la nouvelle génération de voiles “à joncs”.
Avec les renforts, les attaches des suspentes avant sont placées bien plus en arrière du profil. Quand on tire sur un A, c’est plus dur, on ferme tardivement et plus massivement. On peut d’ailleurs noter que pour certains tests on a rajouter des suspentes sur le bord d’attaque pour simuler des fermetures plus “conventionnelles”.
Par contre en fermetures subies, la voile ferme presque comme une voile sans joncs. Un peu moins souvent car les renforts empêchent les petites fermetures mais pas plus fort à turbulence égale.
Je sais pas exactement de quelle voile parlait Flaille, mais Aurélien et moi on a la même voile (à l’exception des trims, seule différence je crois).
Pour ma part, j’ai provoqué un certain nombre de fermetures sous la M3 et j’en ai aussi subi quelques-unes. Je n’ai pas trouvé les premières plus violentes que les secondes, je dirais que c’était plutôt le contraire (a priori logique, quoi).
La seule différence notable en faveur des fermetures (asymétriques) subies, c’est que la réouverture survient plus rapidement puisque la fermeture n’est pas maintenue.
Mais les réactions de la voile étaient a priori plus marquées en situation réelle. Sur les frontales provoquées par exemple, il y avait une bascule arrière assez nette mais la réouverture se faisait toute seule et sans grosse abattée. Pour les grosses frontales subies, la bascule était présente aussi mais je crois que je devais plus temporiser l’abattée à la réouverture.
Je veux pas jouer l’oiseau de mauvais augure, mais si vos fermetures provoquées étaient violentes, attendez-vous quand même un peu à vous faire secouer quand vous en subirez des grosses non provoquées!
Je pense que flaille et Patrick parlent bien du même type d’aile, en effet à joncs, 3 lignes et A placés relativement en arrière, comme l’Usport ou la M4.
Pour les fermetures non provoquées, j’ai eu l’occasion d’en essuyer quelques-unes assez massives, et effectivement, ça secoue un peu aussi
sinon, pour la différence de ressenti entre Aurélien qui avait une Factor avant sa M3 et Mathieu qui avait une Addict, pour avoir eu les deux, je peux dire que les fermetures étaient nettement plus violentes avec l’Addict que la Factor, ce qui expliquerait cette différence de perception, d’autant que le comportement de l’addict en cas de fermeture en condition réelle est assez proche de celui de la M4 (début de rotation, shoot assez marqué), tandis que sur la Factor, on a pas ou peu de changement de cap ni de gros shoot.