Bonjour,
Question brutale, pour espérer faire réfléchir tout le monde qui lira ceci.
Suite à l’écoute à la radio de la récente avalanche au Maudit qui emporta une tripotée de cordées,
suite aux lectures sur le forum de commentaires genre “tiens, j’ai d’ailleurs un pote qui est mort de ça en vol”,
suite au nombre de plus en plus grand de personnalités des sport de montagne médiatisées, et qui sont emportées plus tôt que prévu. (Stéphane Brosse quand je suivait Kilian Jornet sur facebook dans leur traversée du massif du mont Blanc),
suite au fait qu’il y a plus de 6 mois que je n’ai pas volé donc je me suis un peu écarté de l’aveuglement que provoquent les sensations grisantes du vol ou bien de la montagne,
suite à la considération du fait que nous ne sommes qu’humains invités des milliers de mètres au dessus du plancher des vaches où nous sommes censés résider en permanence.
Avez-vous essayé de vous attabler, de prendre un stylo, et d’écrire : “Si un jour ça se passe mal, je mourrai d’avoir pratiqué ma passion” ?
Ou se le dire à voix haute, ou encore, le dire à quelqu’un d’autre ?
Ça me semble un point crucial qu’on semble éviter beaucoup trop vite et trop rapidement, par peur d’aborder les sujets qui fâchent.
Bref, en ce moment je réfléchit trop. <-- Et paf, ça y est, j’évite le sujet ! 
A cela, on répond souvent “vaut mieux vivre sa vie à 100% et mourir jeune que vivre vieux en ayant rien accompli”. Une vie écourtée par un vol malheureux est elle vraiment une vie vécue à 100% ? :rando:
Je vote “il faut que je réfléchisse encore”.
Merci.
