Suis-je prêt à mourir pour ma passion ?

pour moi, ces deux expressions sont très différentes. La première inclue la notion de “risque” et suppose donc une échappatoire à la mort si le risque est effacé/epsilonnien.
La seconde supprime la notion de risque, en gros, si l’on pratique on peut mourir à tout moment.

En résumé, “oui”, l’activité que je pratique tue, mais “non”, je n’accepte pas de faire partie de ces statistiques.

toutes vos remarques sont très pertinentes !
…et cette question est a mon avis une des premieres que l’on se pose qd on se retrouve face voile, pour la premiere fois, les A dans la mimine et la vallée 150m plus bas collée au cul … tout du moins je me la suis posée !
j’y suis pourtant qd meme allé…
Alors plutot que de demander “etes vous pret a mourir pour votre passion”, je demanderai “etes vous passionné au point de risquer la mort” ?

Cette question est à mon sens plus ouverte et élargie son interprétation.

Tu aimes & es passioné par ton conjoint, tes minots, ton sport … tu es pret a mourrir pour eux tous? ou uniquement pour qq’uns? et peut etre meme pas du tout pret a mourrir pour quiconque (meme pas pour toi! -c’est quoi cette phrase…?-)

A mon sens, il y a là diff poids, diff mesures, diff réponses.

Comme bien d’autres l’ont dit, la passion n’empeche pas de sécurisé à max et de se poser les bonne questions qui permettront de s’éviter bien des frayeurs, voir pire.
Il y a toujours le risque lambda, l’imprévu, le non calculable ; celui là, tu as autant de chance d’y tomber dessus que de gagner au Loto si les bonne questions sont évaluées avant d’etre “là haut”.

Bref j’ai rien fait avancer ; sauf la pendule …bientot le week end !

Allez vas voler, c’est vendredi 13 ! :sors:

:+1:
Allez, je monte chez les coccinelles à Allevard, on verra si le vent forcit effectivement plus vite que prévu :wink:

La vie est de toute façon une maladie incurable et sexuellement transmissible dont la fin est toujours la mort. :stuck_out_tongue:

Autant profiter du petit temps de passage qui nous est accordé.

Ben moi j’débute, j’ai trois vols à mon actifs :ppte: . C’est surement la première fois de ma vie que je prend ce genre de risque. :bu:

Je fait beaucoup de Vtt en compet :speedy: , de la descente, on prend des risques, mais pas autant. :smiley:

Seulement je pense que personne ne pense à la mort :fume: , la vie en est un très bon occultant. Bien sur je ne veux pas mourir, je pense que le mieux c’est de ne rien regretter le jour ou cela arrivera. Mais sans rien faire, en étant dans le canapé :canape: , on limite les risques, mais je serais plein de regret le jour de ma mort. :expressionless:

Et certainement que j’en aurai quoi qu’il arrive. Le but de la vie, finalement est d’en avoir le moins possible :smiley: . Alors si limiter ces regrets passe par le fait de pratiquer des activités qui risquent de précipité ma mort :cry: , alors j’en acceptent les risques :smiley: .

et toujours dans la limitation de ces risques, avec mes 3 vols, si j’achète un voile demain :evil: , que je me mets en l’air après demain, que 10 min plus tard je me prends la frontale qui me ramène sur la planète en arrêtant mon cœur :shock: .

Je serais PLEIN de regret, si je limite (formation, plus d’éxperience) les risques en m’envolant, mais que l’issue serais la même mes regrets seront peut être plus minimes :prof:

Mais je pense que il ne faut pas trop y penser quoi qu’il arrive :dent:
Mais putain ce que c’est bon une fois en l’air!!! :dent: :forum: :dent:

Je comprends pas trop.
Si tu voles, c est que forcement tu acceptent de faire partie de ces statistiques. A moins de voler avec la tete dans le sable en ignorant ces statistiques (ce qui n est pas ton cas).

Si on est coherent avec soi meme, on accepte forcement de faire partie de ces stats des qu on se mets en l air.
Apres la question tres personnelles est de savoir quel niveau de risque on est pres a assumer.

Tu cernes précisément le problème. J’espère avoir pris ces derniers mois suffisament de recul sur cette activité pour avoir su faire évoluer ma pratique vers un risque qui tangeante le “zéro”, notamment au travers de l’adéquation pilote/matos ou encore pilote/aérologie et bien évidemment pilote/pilote***…

***“pourquoi je pratique cette activité?”, “qu’est ce que je recherche” etc…

Bref, on pourrait en causer des heures…

Ca me rappelle quelques discussions qu’on a eues l’année dernière, ça. Je crois que ce recul est le truc essentiel pour profiter longtemps - et avec la meilleure sécurité possible - de notre activité.

Oui pareil, ce sont peut être ces quelques mois d’absence de vols qui m’ont donné ce recul aussi, et donc m’ont permis de me questionner un peu plus.

[quote=“akira,post:26,topic:41236”]
Oui, je vois tout ça de la même façon.
Les risques objectifs (qu’ils convergent vers des risques subjectifs ou non) forment une sorte de loterie à laquelle on prend au moins un ticket à chaque vol.
En s’aventurant plus loin, plus haut, plus engagé, plus envoyé, on prend davantage de tickets.
A chacun de décider la quantité de tickets qu’il veut prendre.

"Tu cernes précisément le problème. J’espère avoir pris ces derniers mois suffisament de recul sur cette activité pour avoir su faire évoluer ma pratique vers un risque qui tangeante le “zéro”, notamment au travers de l’adéquation pilote/matos ou encore pilote/aérologie et bien évidemment pilote/pilote***…

***“pourquoi je pratique cette activité?”, “qu’est ce que je recherche” etc…"

c’est juste, il faut cerner sa pratique sans se laisser enfumer par son égo, ni être inconscient
la bonne recette pour être un vieux pilote

je plussoie Woody Allen : Concernant la mort, je suis résolument contre.

bons vols

Bonjour,

La question ne me semble pas vraiment bien posée.

Mais j’ai tendance à répondre “oui”.
Je sais, en pratiquant le parapente, qu’il s’agit d’une activité à risques et potentiellement dangereuse.
Mais je pratique aussi depuis des années le ski de rando et l’alpinisme (et cf. ce qui vient de se passer au Mont Maudit où je suis déjà monté 3 fois au Mont Blanc par là), alors…

Masi j’essaie de me donner une bonne marge de sécurité par rapport à mes compétences que je sais limitées ; je n’ai jamais eu de souci pour redescendre à pied avec ma voile (même en haute montagne) alors qu’il y avait des voiles en l’air.
Je n’aime absolument pas le risque pour le risque et si je me sens mal à l’aise en l’air à cause des conditions, je vais me poser.

J’ai un peu de recul aussi : j’ai 65 balais, mes enfants sont autonomes, indépendants et ne sont plus à charge depuis longtemps…

Le fait de voler et de continuer l’alpinisme m’apporte des joies qui m’aident à être heureux et épanoui.
Mes proches (mon épouse, mes enfants, mes amis) savent que j’ai besoin de cela pour être bien dans mes baskets et dans ma tête.

Pourtant je connais deux amis qui se sont tués en parapente et deux qui ont été gravement blessés…

Il y a des tas de risques inhérents à notre mode de vie (à commencer par la voiture par exemple) et cela ne nous empêche pas (heureusement !) d’avoir des projets, de voyager… et de faire du parapente pour certains.

A+ Marc Lassalle

T’es sûr? Franchement, je ne parierais pas.

Non, tu as raisons on prend plus de risques, plus de risques de chuter et de se faire mal… Moins de risque de mourir… je parle a mon niveau en 2 ans j’ai vu beaucoup d’os cassé, mais pas de vie perdu bien heureusement… après bien sur cela dépend de la chute…

Disons que en parapente, tu chute moins, mais heureusement parce que quand tu tombe… ben…

C’était un sujet du bac philo ? Quelle année ? :prof:
:lol:

Bein je croyais que oui mais mon cerveau me dit non…

je réponds oui car j’ai cette passion pour le vol depuis tout petit et j’ai commençé jeune à voler et je ne vois pas comment cela en pourrait être autrement, je ne suis pas prêt à mourir à grande vitesse en voiture car ce n’est pas ma passion cependant pour le vol, oui car je sais que le risque zéro n’existe pas ( même si l’on reste trés humble vis à vis de ses capacités et du milieu dans lequel on évolue ) et je l’accepte car je pense que sans cette passion, une partie de moi même serait morte de toute façon

Ca depend vraiment de mes objectifs du moment, de ma faim de voler… etc En fin de saison apres 3 mois de parapente quasiment non stop je suis clairement plus posé et raisonnable. J’ai repondu non, mais il y a 4 mois j’aurais repondu oui, et peut-etre qu’en fevrier-mars prochain je repondrais oui a nouveau, et peut-etre que dans deux ans j’aurais completement basculé du coté du “non” parceque je ne serais plus du tout propulsé par les memes ressorts qu’en ce moment (envie de passer les 100 bornes, transiter au moins un fois entre les massifs du coin, besoin de prouver a mes connaissances que je suis un adversaire de valeur a la CFD :wink: …etc).

Pour moi la vraie question importante, pour ceux qui repondent non, c’est “est-ce que vous etes sur que le niveau de risque de votre pratique actuelle est negligeable ?” J’ai beaucoup de respect pour tous ceux qui acceptent vraiment le risque de mourir ainsi que ceux qui le refusent tout en parvenant a garder une appreciation realiste, mais je pense que la majorite d’entre nous appartiennent a la 3e et 4e categorie : ceux qui sont inconsciemment convaincus que les gros accidents n’arrivent qu’aux autres, et ceux qui pensent heroiquement accepter le risque d’avoir un accident serieux sans avoir de notion concrete de ce que ca represente (dans ce cas c’est pas mal de revoir la video du base jumper avec sa camera embarquee qui ouvre face a la paroi et qu’on entend gemir pendant 10 minutes apres son crash).

J’aurais préféré la question “quel est votre plus beau souvenir de vol”.
le parapente ma permis de redécouvrir ma région, de changer ma façon de visiter un pays.
Et j’en accepte le risque.

A partir du moment ou j’engage ma course et que je décolle, par définition c’est oui puisque le risque apparait à cet instant précis, du moins celui dont nous parlons actuellement. cela ne veut pas dire pour autant que je m’en balance mais il est inutile de se forcer à penser que ce n’est pas du domaine du possible, ca l’est.
Ceci étant dit, ca n’est évidemment pas un but en soit et encore moins quelque chose auquel je pense à chaque déco, à l’image de notre vie pendant laquelle nous savons pertinemment que ca se terminera mal sans pour autant y penser toutes les 5 minutes.
Ok je fais des phrases trop longues, mais quand même…
:expressionless:

Pourquoi? La mort, c’est mal? Vous m’en ferez 2 copies doubles-pages, vous avez 3 heures.