Superfinal PWC au Brésil du 14 au 25 Janvier 2014

La task 7:

http://vimeo.com/85118953

Parmi ceux qui sont DANS le nuage à 3’20, combien s’insurgent contre la triche des constructeurs?
:wink:

. [flood]

il doit y a une tolérance aussi par rapport au nuage :clown:

Tous ceux qui trouvent que ça monte trop bien :stuck_out_tongue:

[quote]Parmi ceux qui sont DANS le nuage à 3’20, combien s’insurgent contre la triche des constructeurs?
[/quote]
Moi je vois des pilotes à la base du nuage, qui enroulent ensembles et qui, vue la distance où se trouve le cameraman, doivent bien se voir. So what ?

Tu parles bien des 7 parachutes de secours au cours du dernier championnat de France avant l’interdiction des voiles non homologuées ? :stuck_out_tongue:

Là où ont été lancées des manches qui n’auraient pas dû l’être ?.. :stuck_out_tongue: (c’est quand même rare, un championnat de France où des compétiteurs refusent de décoller …)

Oui, je les compare aux 3 morts depuis cette date en à peine 6000 vols.

Une belle performance pour des gens qui ont voulu s’occuper de la sécurité des autres sans même avoir lu un livre sur le sujet.

Confondre le cas indviduel et le cas collectif, c’est une erreur mortelle à priori !

Continue à répéter tes conneries, à croire que tes idées ont connu un succès fou. Vu le résultat, tu devrais montrer un peu de décence, mais isiblement tu n’as aucun doute.
Le comportement des pilotes et les facteurs humains sont négligeables devant le matériel pour toi… et serait constant. Essaie de voler sans secours et sans protection dorsale, et viens nous dire si tu as voler de la même façon.
Ecoute un ex-instructeur de la RFA sur la sécurité cela pourra te faire découvriir des choses
http://www.theparaglider.com/podcasts/shhhh-dont-mention-the-s-word-37 (c’est en anglais)
mais tu peux chercher des trucs en français sur la compensation des risques… Y’est jamais trop tard pour apprendre.

Je te remets ce graphique, peut-être qu’un jour une lumière traversera ton esprit.

http://lavl.free.fr/tmp/Bilan2013.png

J’ai comme l’impression de l’avoir déjà vue se graphique “non” ou je me trompe :sors:

Non, il va de paire avec les 7 secours de Simplet.

Fabrice, pourrais-tu te contenter de lasser les autres membres du forum au lieu de les insulter?

Bonsoir Fabrice

Là ça pique… vraiment… grave…

Peux-tu s’il te plait ranger définitivement tes courbes ?

Je pense tout particulièrement à celle des tués en compétition FFVL : elle ne démontre ABSOLUMENT RIEN, que ce soit dans ton sens ou dans l’autre

  • Je pourrais écrire sur celui du 11 mars 2012 au dessus de Boutx, un secteur que je connais bien pour y avoir fait entre 4 et 500 vols - dont la majorité avec des voiles compé - certaines homologuées, d’autre pas - et avoir passé pas mal à étudier l’aérologie du coin avec mes camarades des Ailes du Mourtis : on en est réduit à conclure à la rentrée d’un front qui a surpris tous les pilotes présents, y compris plusieurs très expérimentés sur le secteur, mais qui n’étaient pas aussi près du sol que notre malheureux camarade basque qui attaquait sous sa Peak 2,

  • Je te l’ai écrit hier par MP pour Ens le 4 mai dernier : un point sur ta courbe est un bon copain volant sous une EN C éprouvée qu’il connaissait bien, pilote sérieux et connaissant le secteur

Je ne connais pas le 3ème accident

Je ne départis pas plus que toi de mon esprit critique, mais je l’ai consacré à l’observation du comportement des pilotes, pas des arcanes de la gestion de la compétition - Voici de ce point de vue ce que j’écrivais en mai dernier :

[i]"Mon arrivée en compétition avait été particulière, tout à l’opposé du crédo “aller en compétition pour progresser” et je n’ai d’ailleurs pas tardé à me convaincre du contraire : la compétition “déforme” les fondements qui feraient les bons et les vieux pilotes (vous voyez une différence ? Il y en a pas quand on aime voler).

Fort de plusieurs années de cross, alors récemment élu au comité directeur de ma ligue, je partais à la rencontre des clubs et des “forces vives” de ce sport que l’on retrouvais immanquablement en compétition : pas dans les rangs des compétiteurs mais bien plus surement dans ceux des organisateurs et des bénévoles sans lesquels les bonnes organisations ne seraient pas si conviviales.

Je ne m’y suis jamais départi de mon esprit critique et ai souvent bouclé mes manches en solitaire, faute de n’avoir pas voulu suivre le troupeau : refusant de passer bas sur le col de la Trappe du retour du col d’Agnès - alors que le DE nous avais mis en garde sur les risques que cela représentait, refusant de sauter sans marge une ligne haute tension au dessus de Pierrefite avant de remonter sur Hautacam, de passer bas sur le col d’Azet - préférant faire seul un grand détour par la crête de Sarrouyes pour passer dans la vallée du Louron, etc., etc., etc.

Jusqu’à je ne supporte plus de voir mes camarades de jeu prendre weekend après weekend autant de risques qui me paraissent toujours aujourd’hui insensés et en totale contradiction avec l’esprit du jeu et que je dise STOP ! Je n’ai plus jamais remis les pieds en compétition.

J’ai plus que jamais l’impression que ce sport évolue dans un mirage, celui d’une prétendue maîtrise de la conception justifiant par leur déclinaison dans les catégories inférieures des artéfacts mis au point en compétition. Je parlais dans un autre article de Vol Libre de « barycentre des consciences » : il n’a jamais été aussi décalé par rapport à la réalité des faits. Au nombre de pilotes de haut niveau « miraculés » depuis 20 ans ne manqueront malheureusement pas de s’ajouter quelques victimes : il n’y a pas toujours eu un arbre salvateur ou une turbulence interrompant une autorotation.

Du point de vue pilotage, c’est de la folie: la « science » de la récupération d’un incident de vol devient complément ésotérique. Certains des pilotes les plus expérimentés assènent aux nouveaux entrants sur le circuit le dogme selon lequel il est normal qu’un parapente nécessite une autorotation pour rouvrir rapidement, ajoutant à l’explication le geste de se laisser tomber du côté fermé de la sellette pour accélérer la mise en virage !

Quant à l’homologation des voiles de compétition, fondée sur le respect de la définition du parapente ayant passé les tests, on est chez les “bisounours”. Comment en effet ne pas penser qu’un compétiteur aguerri ne va pas recaler son aile pour plus de performance en jouant sur les 10 mm de tolérance admise sur la longueur des suspentes, ne serait-ce que pour gagner 4 ou 5 km/h qui vont suffirent à faire la différence dans les sprints en pelotons auxquels se réduisent la majorité des manches de compétition. Dans le système actuel de test en vol, aucun cas n’est fait de la dispersion de comportement que l’on peut observer dans les limites des tolérance.

Pour avoir bien travaillé sur le sujet entre 2005 et 2009 , j’affirme que 10 mm sur une seule suspente peuvent suffire à rendre une aile de parapente mortellement instable spirale, par l’accroissement des Gs encaissés pour un même taux de rotation, exposant le pilote à la viscosité mentale, la perte de connaissance, ou même la seule impossibilité d’extraire le parachute de secours (et ce n’est pas alors le fait qu’il y ait deux parachutes au lieu d’un qui y changera quelque chose).

En acceptant comme parole d’évangile les discours lénifiants sur l’accroissement maîtrisé de la performance et en continuant à faire l’apologie de la compétition comme le meilleur moyen de progresser, nous condamnons l’avenir de ce sport, nous nous mentons à nous-mêmes et, peut être plus grave encore, nous mentons à ceux qui nous sont chers et qui nous aiment sur les risques que nous prenons."[/i]

Le plus préoccupant, c’est que nous sommes quelques uns à tenir peu ou prou le même discours depuis 20 ans et à conclure à chaque fois que le problème vient de la mentalité que cultive la compétition, une mentalité à l’aune des valeurs de nos sociétés qui exportent maintenant leurs échecs vers les nations émergentes, aux élites trop vite trop riches (c’est elles qui vont maintenant “cartonner” en parapente… aussi sûr que leur croissance sera florissante).

Tant que les règles de la compétition ne viseront pas à prendre à contre pied cette mentalité, rien ne changera.

Premièrement, je te prierais de respecter les membres de ce forum et de ne pas m’insulter quand je conteste simplement tes affirmations.

Deuxièmement, j’ai défendu l’interdiction des VNH et je continue de penser que c’était une bonne décision. Par contre je n’ai jamais approuvé le fait de dévoyer la norme END pour y faire rentrer au chausse-pied les voiles de compétition. Je n’ai pas approuvé le fait de continuer à faire des manches de course au but au sprint. L’évolution des normes et des règles du jeu est trop lente et trop timorée pour voir une amélioration.

Le bridage des ailes (allongement et vitesse max) est un facteur de sécurité. Nulle part je n’ai affirmé que c’était suffisant. Le comportement des pilotes et la prise de risque engendrée par la course en groupe sont bien sur des facteurs de risque et je l’ai toujours dit. Merci donc de ne pas déformer mes propos.

Amusant Paul, j’ai exactement le même avis sur la compétition karma+

Info pour tous : Alain vient de me confirmer qu’une information officielle Air Turquoise parviendra aujourd’hui à la Presse – Fédérations – Constructeurs pour expliquer clairement la situation…

Resserrez les ventrales : va y avoir du :vrac:

Bon courage Alain

Paul

A partir du moment où on constate qu’en compétition le comportement des individus est altéré par l’enjeu, il semblerait normal d’éviter de réduire le nombre, la fréquence et la durée de situations où cela pourrait se manifester.

En supprimant les VNH, on a justement mis un nombre bien + importants de compétiteurs dans ce genre de situations. Ce qui était de la compétition “apaisée”, pour apprendre, est devenu de la course pour un + grand nombre, la possibilité de suivre les meilleurs plus loin, plus longtemps… Ce qu’on a peut-être gagné sur quelques uns on a l’a très probablement perdu sur bien d’autres.

Concernant l"évolution de la technique, les voiles de maintenant ont beaucoup moins de tares que celles d’avant. Il suffit de ressortir un vieux chiffon lors d’une fête anniversaire pour le sentir. Oui, à chaque palier techno, il y a une phase de mise au point et d’apprentissage nécessaire pour la maîtriser, mais c’est le cas dans tous les milieux.

Et, le jour où on associera la sécurité à notre comportement, nos choix, on deviendra vraiment responsable. Il est trop facile de s’échapper de nos responsabilités en la plaçant sur le matériel.

Considérons alors que j’ai été heureux dans mes choix car je n’ai eu l’impression de voler pendant une dizaine d’années que sous des voiles compé assez abouties, sures et très prévisibles… après avoir échappé à la Saphir Must (réceptionnée en tant que standard!)

Avec ces ailes, il était tout à fait possible d’être dans les dix en Championnat de France et dans les trente en Coupe du Monde

Bien sûr, les protos étaient devant telle l’Omega de Bollinger et son pilote qui enrhumait en temps tout le monde

Ensuite, j’ai connu quelques protos nettement plus chauds dont trois Apco Zen sous lesquelles je volais jusqu’à la fin des années 2000. Mais ce qui m’a définitivement convaincu de lever le pied pour cause bébé, ce fut une trois ligne à 3.7 d’allongement : la Tigra 2000 - une “bombe” et aussi un grand "froid’’ dans le dos pour ceux qui l’on connue) : faut plus déconner quand on est chargé de famille !

Remarque intéressante: aucune de mes dernières voiles n’était conforme à l’homologation !
En effet, au risque de paraître présomptueux, ces prototypes n’étaient pas aboutis tant du point de vue conception que de leur comportement en vol
Exemples :

  • élévateurs équipés de poulies Riley à chapes plastique insuffisamment rigides et surtout montée hors cotes dont les chapes s’ouvraient sous l’effort avec pour conséquence un accélérateur bloqué à fond ou sautant en dissymétrie - bonjour la chaleur!)
  • commande d’abaissement du stabilo Apco dont l’anneau de renvoi m’a un jour causé une clé (la commande est restée bloquée en position basse en thermique en sortie du décollage - invisible à la prévol - séquence frisson - avis aux adeptes du système en paramoteur!)
  • bridages et aménagements divers manifestement destinés à obtenir une pseudo homologation en test en vol mais amenant des comportements bizarroïdes en virage (et incitant les pilotes à remettre tout cela en ordre pour avoir une aile qui marche “bien” comme cela est trop souvent fait en moto depuis la loi des 100CV)
    -etc.

Je conteste le fait qu’une voile de compétition ait été plus difficile à développer que les voiles grand public à cette période là; au contraire : on s’adaptait et on attendait la suivante qui résolvait une partie de problèmes rencontrés

Je ne parlerai pas des ailes de compétition apparues depuis car je me suis interdit de les essayer car il est facile de comprendre que le compétiteur moyen des années 90 n’a rien à faire dessous en voyant des compétiteurs parmi les meilleurs au monde se mettre dans le rouge dessous… quand ce ne fut pas pire

Alors, nous allons finalement conclure que nous avons connu une époque bénie pour la compétition parapente… et que c’était vachement mieux avant… :mdr:

Un vieux con

ERRATUM = 6.7 d’allongement - Produite en 1999, la Tigra 2000 (jamais commercialisée) était sensiblement plus allongée que la Tigra. Extrêmement performante, elle était construite en tissus légers pour en calmer le comportement… vif. Cela et son allure étonnante de lame de faux lui avait immédiatement valu le surnom de “proto-de-la-mort” à Arbas : ambiance !

Pour l’anecdote, Anatoly Cohn affirmait alors à la presse que son entreprise ne fabriquait plus de voiles de compétition depuis longtemps. Contacté directement par moi, il affirmait même que la ZEN 2 en trois lignes hybrides et nervures rigidificatrices de bord de fuite n’avait jamais été produite alors que j’avais mon aile sous les yeux et… son plan de suspentage signé de sa main

Encore une usurpation d’identité… :grat:

Paul,

Tu devrais essayer une voile de compét dernière génération (sharknose en 2 lignes), cela t’éviterait d’écrire des “bétises”. Ou est-ce que tu as vu que les voiles de compét des années 90 étaient plus soft qu’aujourd’hui !? :prof: Accélérées à 45 km/h on serait les fesses pour ne pas tout se prendre sur la tête. Niveau sécurité on a vu mieux !

A+
Nico