Swing Nyos RS avec RAST (B+)

La réciproque est vraie : forcer un point dur à fond de barreau (soit avec une misérable vitesse d’à peine 15 m/s, soit la vitesse d’un déclenchement thermique sous une brise qui fraichit) estt justement la situation dans laquelle je ne veux JAMAIS être tenté de me placer un jour !

C’est ce qui nous différencie surement.

Une attitude qui aurait pu avoir la peau de Luc A himself qui s’en prit un jour une sévère dans cette même situation, l’envoyant amnésique et miraculé à l’hosto.

Et vous seriez aujourd’hui tous orphelins du père du SN… En êtes vous conscients ?
Ou l’aviez-vous déjà oublié !?

La pratique du parapente dans une aérologie combinant ascendances thermiques et vent (ou brises fortes) n’est pas adaptée aux gens normaux.

Soutenir le contraire c’est favoriser une pratique élitiste, le materiel pointu… C’est aussi une impasse economique annoncée.

En es-tu si sûr ?

Je pense au contraire qu’il y a parmi ceux qui lisent ce fil des gens (plus reservés que moi!) qui comprennent où je veux en venir et qui ne devraient pas tarder à essayer Arcus RS ou Nyos RS.

J’attends effectivement beaucoup de mon essai au vu des informations et retours dont nous disposons, et de ce que j’en déduis sur ce qui n’est pas exprimé ou suffisamment détaillé - j’en rêve (Cf. L de rêve dans le Flood :wink: ) et cela m’enthousiasme… Et cela fait du bien par les temps qui courent !

Car il serait vraiment heureux qu’une alternative à la course à la performance pour la lettre la + basse voit le jour.

Et disqualifie un peu plus le markéting qui va avec !

Si SWING va effectivement dans ce sens, tant mieux.

Sinon, j’irai voir ailleurs.

Si tel était la motivation et le discours de Swing… Mais à lire le marketing Swing, j’en doute, la notion de performance revient bien trop souvent pour cela ;

[i]C’est avec la NYOS que Didi Siglbauer a remporté 2 années de suite la DHV-XC.[…]

[…]il est plus facile pour les pilotes, d’exploiter le potentiel de performance de la voile grâce à l’augmentation de stabilité et au contrôle plus facile.
[…]
[…]la voile la plus facile et la plus plaisante disponible dans la catégorie supérieure des EN-B. Grâce au RAST système, le pilote garde la pleine maîtrise de la voile même en conditions extrêmement turbulentes. […] Plus l’air est turbulent, plus la différence avec des voiles sans le RAST est marquée. Quand les pilotes qui volent sans le RAST commencent à signaler des conditions turbulentes, la NYOS RS continue de transmettre un sentiment de bien-être et de sécurité.
[…]
Nous sommes sûrs qu’il n’existe pas d’autre parapente actuellement qui puisse procurer à la fois sécurité, amortissement, performance et maniabilité – faisant de la NYOS RS la première dans cette nouvelle catégorie : confort et performance !
NYOS RS – une œuvre d’art innovante
[…]la NYOS RS est désormais et pour la première fois dans la catégorie EN-B performance.
[…]Conclusion : il n’a jamais été aussi facile d’exploiter la totalité du potentiel de performance de la voile même en conditions difficiles –[…]quand on recherche un maximum de performance et de stabilité, particulièrement à vitesse max.
[…]
Elévateurs perfectionnés pour les vitesses accélérées
[…]Un léger effort est demandé pour accélérer et la position d’accélération maximale peut être maintenue longtemps sans risque de crampes.
[…]
Nous avons beaucoup réfléchi à la façon de décrire la NYOS RS le plus objectivement possible et sans exagération. Quiconque a déjà volé avec la NYOS RS est d’accord pour dire qu’elle est incroyablement simple à piloter, particulièrement dans les conditions turbulentes et dans les thermiques forts, très plaisante. Vous vous sentirez extrêmement à l’aise avec cette voile.
La NYOS RS est pour nous la machine de course suprême pour vos vols de distance en tout confort !

Sentez la différence ![/i]

http://www.swing.de/nyos-rs-fr.html

Sincèrement, je ne vois pas où est une quelconque tentative de disqualifier le marketing ambiant usuel. :grat:

Maintenant si dans 2 ou 3 ans, le “temps” aura validé le concept Rast par pleins de nouveaux cross réalisés avec et aucun (ou à minima peu) d’accidents graves sur sortie de domaine de vol constatés. Je n’aurais aucun mal à faire mon auto-critique de mécréant incrédule au innovations majeurs et de courir… non pas me cacher, mais m’acheter une Swing.

:trinq:

A Rome, on fait comme les romains : ils veulent vendre des voiles chez SWING !
Sinon,

  • tempus narrabo
  • errare humanum est, sed perseverare diabolicum
  • Etc.

Message personnel à Paul, tu peux choisir une voile pour ton usage personnel sans vouloir démontrer et imposer au monde entier que c’est la meilleure machine volante de l’univers. :wink:

Mais qui se retrouve dans le rôle de Neron, qui dans celui de Sénèque ? That is the question !

:forum:

Et nunc… bibendum !
Merak.
:trinq:

Encore une fois, je m’enthousiasme et j’en suis heureux… Tant pis si cela semble de l’aveuglement ou de la mauvaise foi !

Les motards me comprendrons.

  • Essayez de convaincre un guzziste que sa bécane… ben… euh… sa fiabilité…
  • Combien de lecteurs de motocanard ont un jour envoyé une lettre pleine de courroux à l’égard du branl… de jeune essayeur qui n’a pas de culture et n’a rien compris à ce qu’est une VRAIE moto !
    A oui, pour ceux qui ne l’ont pas compris, je suis aussi un fondu de moto, sous tout plein de forme… même avec une 3ème roue stabilisatrice sur le coté (même que l’on a trouvé ça pratique pour mettre bébé dedans dans une baignoire quand elle faisait sa sieste).

Bref, je m’amuse et délire à près de 60 ans - Et ça, c’est top ! -

Mais j’ai entendu le message des purs SNosistes… Aussi, c’est maintenant une feuilleton à suivre dans le Flood sur le fil http://www.parapentiste.info/forum/flood/l-de-reve-t50682.0.html

Best of Nyos RS’s topic on PGF
http://www.paraglidingforum.com/search.php?search_id=bestposts&return_chars=-1&topic=87735&quality=3

:coucou:

J’interviens très peu dans les test et essais … mais je suis convaincu que les tests ne sont pas objectifs… ils sont (toujours) réalisé avec les yeux brillants des gamins qui viennent raconter leur dernier joujou. Le nom, le CV et le verbe de Paul n’y changent rien :mdr: et je luis souhaite de continuer à s’enthousiasmer et à rêver tout haut :trinq:

Préambule :

Pour tenter d’infléchir cet avis aussi rigoureux que péremptoire (piwaille, on t’aime!), on va essayer d’innover avec un essai… à quatre mains… et en deux tailles !
Trop fort! C’est rien que pour vous et uniquement par… LCDV

Remerciements : au dynamisme de Thierry, aux manettes de la boutique de l’école pyrénéenne Surf’Air à ARBAS (31) sans lequel… C’était mort.

Contexte :

Stéphane et moi sommes des pilotes expérimentés sous des voiles exigeantes aspirant maintenant à un peu plus de tranquillité… sans vouloir pour autant renoncer à la performance (air connu…).

Entre le passage des perturbations qui défilent sur notre beau pays, nous avons essayé indépendamment l’un de l’autre les Nyos RS taille S et L chargées respectivement à 3.7 et 4.0 kg/m².

S’il ne s’agissait que de vols de prise de contact, la connaissance que nous avons chacun des sites de notre essai et de leur aérologie en conditions printanières et un peu ventées nous ont permis de nous faire une idée que nous pensons assez juste de ces deux ailes.

Et de penser qu’elle pourront plaire ou pas… mais qu’elles ne laisseront surement pas indifférents!

Car elles se distinguent clairement du reste de la production.

En vol !

Ce qui ressort en premier lieu est l’effort aux commandes catégorie « bien présent » ou « rassurant », c’est comme vous voulez. Amateurs d’ acro , de maniabilité et de précision « chirurgicales », passez votre chemin !

D’autant qu’il est nécessaire en air calme de tirer pas mal de commande pour virer si l’on ne s’implique pas à la sellette : le travail à fournir (effort x course de la commande) est donc élevé pour la catégorie.

Pour les charges alaires tout en haut de fourchette auxquelles nous volions, ces Nyos RS s’avèrent en effet stables et très amorties sur tous les axes, avec une étonnante sensation de souplesse –très confortable- dans la turbulence (alors que l’on s’attendrait plutôt à de la raideur et de la transmission de chocs avec ces 61 cellules, les tissus Skytex et les suspentes en aramide de dimensions assez généreuses).

A 50% d’accélérateur, valeur tenue avec un faible effort sous le pied, la voile file sur des rails sans cabrer ni abattre sur les ascendances et autres singularités aérologiques mêlées au vent météo. Nota : il faudra deux barreaux réglés courts ou mieux 3 barreaux pour utiliser la vitesse max.

Cette « inertie » ressentie en air calme et en transition rapide s’atténue en vol thermique : dès que les voiles sont calées dans l’ascendance, elles deviennent plus précises et réactives, même si elles ne nécessitent que très peu d’ajustement en cadencement. Leur rendement, qui semble très bon (pour ce que nous avons pu en juger par rapport aux ailes présentes), s’exploite alors très facilement, ce qui devrait inciter les pilotes expérimentés sous des ailes plus exigeantes à ne pas hésiter à voler plutôt en haut des fourchettes de PTV préconisées par Swing pour bénéficier de tout leur potentiel de vitesse.

La communication aile-pilote :

Dernier point qui achève de distinguer le caractère particulier de ces ailes : la communication filtrée qu’elles délivrent.

Stéphane et moi n’utilisions pas le même type de harnais : cocon Karpofly Fantom pneumatique pour Stéphane, vieille sellette compétition assise AirBulle Power pour moi. Ceci peut suffire à expliquer que Stéph se soit concentré sur le ressenti aux élévateurs et moi sur celui des commandes, tous deux ayant pris le parti de ne pas prendre de vario pour bien juger de cette communication et de son utilité en ascendances thermiques.

Et nous avons tous deux été étonnés par le rapport (signal utile/bruit) - Explication : ces voiles communiquent peu mais cela suffit pourtant à assurer une parfaite lecture de la turbulence et de la structure des ascendances.

Le sentiment est d’avoir en plumes “de grands élastiques” dont on perçoit très bien le travail, sans choc aucun, à l’abord des ascendances, comme quand on en sort une plume.

On se rend alors vite compte que la voile assure tellement bien en tangage -les plumes accélérant d’elle-même à chaque bulle un peu marquée- que l’on peut se concentrer l’esprit tranquille sur la lecture de l’ascendance et l’anticipation de sa sortie vers la prochaine transition.

En résumé :

Efficaces plus que fun, avec des chevaux « biens présents mais pas pressés », ces ailes rapides, confortables -tout en restant suffisamment communicatives pour un pilotage « actif »- présentent un compromis pas loin (- : efforts!) de l’idéal pour le père de famille amateur de « back-country » montagneux, crosseur occasionnel dans des aérologies pas toujours très saines (quand les conditions sont au rendez-vous des quelques rares créneaux dont il peut profiter).

Personnellement, je m’accommoderai de l’effort et de la « dilution » des commandes en air mort et m’appliquerai à ne pas trop solliciter l’amortissement et l’auto-stabilité de cette aile en ayant un pilotage « coulé » pour en obtenir le meilleur rendement que la voile puisse me procurer à 117kg de PTV… Banco.

Bonjour Paul,
Juste pour info :
https://www.youtube.com/watch?v=8sj3YhGzvpo
Bons vols.
Merak.
:trinq:

WOOOOWOOO… Peux-tu encore une fois -s’il te plait- nous faire bénéficier de ta connaissance de la langue de Goethe dans ce contexte ?

klapper unbschleunigt ?

klapper 50% bschleunigt ?

klapper 50% bschleunigt verzögertes freigeben ?

klapper unbeschleunigt = Fermeture non-accélérée

klapper 50% beschleunigt = Fermeture accélérée à 50 %

klapper 50% beschleunigt verzögertes freigeben = Fermeture accélérée à 50 % avec relâchement de l’élévateur retardé.

Au plaisir, :trinq:

Euuuu…C’est moi ou bien je ne vois pas de révolution dans la réaction…Ca engage pas mal quand meme ce truc ! je croyais que le RAST permettait de garder plus de surface ouverte quand meme.

Il est clair que sur les dessins et les vidéos promotionnelles l’action du RAST paraissait plus efficace. Sur cette vidéo je ne vois pas vraiment de différence avec une voile classique.

http://www.youtube.com/watch?v=8sj3YhGzvpo

Avec cette vidéo, qui met en scène un stagiaire en SIV (sous une taille et un PTV qui ne sont pas précisés), Daniel Loritz veut clairement témoigner du comportement assez dynamique de la Nyos RS hors du domaine de vol, avec dans le cas de la fermeture accélérée une amorce de cascade d’incidents (fermeture à l’opposée de la fermeture initiée, rebonds en roulis et lacet) avant que l’aile ne sorte.

Comme il l’a fait précédemment pour la Iota :

https://www.youtube.com/watch?v=Jmd5QL7xlCE
Rque : pilote en sellette classique

https://www.youtube.com/watch?v=l4FZqUNsXXQ
Remarque sur cette dernière vidéo : on perçoit clairement que le cocon n’aide pas le stagiaire à dé-twister ses élévateurs !

Bien… Merci MERAK :pouce: je pense que c’est très instructif pour les pilotes qui voudraient monter très rapidement sous une B+ :grrr:
Laissez ces ailes aux vieux qui redescendent en catégorie :wink:

Mais peut-être WOWO pourra-t-il nous en dire plus sur l’avis de ce DTE sur cette B+ qui s’exprimerait sur un forum allemand ?

En toute logique, on devrait théoriquement se retrouver en face d’un paradoxe limpide entre le rôle de la cloison-valve RAST, qui peut très bien avoir une saine et intéressante efficacité à arrêter la plupart des fermetures à la moitié de la corde, et par contre des conséquences plus importantes lorsque des fermetures parviennent à dépasser ce seuil limiteur, puisque pour cela il aura fallu des tractions ou cisaillements plus brusques et plus forts. Ainsi même les résultats aux tests d’homologation n’auraient aucune raison d’être rassurants même si l’aile était réellement plus saine et sûre !

Si l’effet RAST fonctionne, alors par contre les rapports d’homologation ne seront plus très représentatifs pour ces ailes là, par conséquence directe de ce que l’effort ou le cisaillement qui est nécessaire à provoquer une même amplitude de fermeture est plus important (et donc plus rare en cas réel)…

Mais bon, je viens de tomber sur une trop tentante LYNX M d’occase. Ces prospections entre Nyos RS, Stelvia ou Nexus RS sont donc closes pour moi sur un coup de tête que je ne regrette déjà pas du tout vu la magie de ce que j’ai au dessus de la tête, et ce n’est pas encore cette fois-ci que je vais beaucoup redescendre en allongement sous l’impulsion d’innovations (qui feront peut-être un jour ma voile de dans deux ou trois ans… Nexus RS 2 si tu m’entends et m’attends) !

Remarque que l’on pourrait dire à peu près la même chose d’un SN : une fois sa stabilité renforcée… dépassée… ça peut “plomber”… Non ?

Et qu’en dehors de toute considération technique, un best seller accompli comme la Iota a fait le show vidéo dans la même structure… Ou les stagiaires présentés étaient-ils maladroits !? :roll:

Bons vols sous la Lynx, l’aile de la rédomption de Ziad chez BGD :lol:
PS: 6.75 d’allong. C’est plus de mon âge… Même pas en rêve… Prudence tout de même :expressionless:

Paul tu manques vraiment d’objectivité.

Bien d’accord avec toi :pouce: Normal j’en ai une (j’ai gardée l’aile de démo :stuck_out_tongue: )

Et je vais donc pouvoir mesurer à quel point mes sensations me trompent (ou pas :lol: ) quant à l’osmose entre cette aile et le vieux pilote plein de manies que je suis.

Je vous raconte… Promis.