3 jours de suite la semaine dernière a Breitenbach (massif vosgien ) les potes en questions
ramaient fort pour ne pas aller au tas et hier c’était un peu plus compliqué
j’en conviens.
Je pense pas que c’est une daube et que les pilotes doivent saisir les subtilités de cette aile .
Je ne vaudrai en aucun cas froisser votre susceptibilité surtout si vous avez déjà acheté cette
aile.
‘Cross lines’ are also singled out in the EN test. These are single lines that go from one riser to any position on an opposite A-line or A-line attachment point. They are used by test pilots to induce asymmetric collapses.
Traduction approximative :
Les «lignes croisées» sont également distinguées dans le test EN. Ce sont des lignes simples qui vont d’une colonne montante à n’importe quelle position sur un point d’attache A ou A. Ils sont utilisés par les pilotes d’essai pour induire des effondrements asymétriques.
Ben non, c’est pas une RAS, elle n’existait pas encore lors de l’achat, mais qu’est ce quelle va bien.
Allez je vous laisse à vos débats, car je ne connais pas de proprios de ce nouveaux modèle.
Mais,quand’on connait le sérieux de Swing, y’a pas trop d’inquiétude à avoir.
:sors:
Beaucoup de commentaires pour décrier les comptes-rendus de test EN.
Pourtant, il contiennent des informations intéressantes. Notamment pour les Nyos RS : un B en vitesse mini, chose que l’on voit de plus en plus rarement (que n’avait d’ailleurs pas les Nyos 1ère du nom) et qui révèle que l’aile traine pas mal aux incidences élevées, ce qui doit contribuer à l’amortissement que l’on constate en vol, mais introduit aussi des désagréments.
Les voiles de loisir actuelles ayant sensiblement les mêmes vitesses bras hauts à PTV équivalents, la vitesse mini conditionne la plage de vitesse. Et par la même, la facilité de décollage en altitude (il faudra courir plus vite à Chamonix…), d’atterrissage dans des terrains exigus (pas question de S “étouffés” - hors PTL, point de salut pour se vacher).
Pour la même raison, l’aile répondra mal à des pilotes habitués à tricoter des “bulles faméliques” en jouant avec la basse vitesse : son rendement y sera médiocre - il s’exprimera exclusivement pour des incidences faibles, bras hauts, avec peu de volets - il faudra s’y adapter, et veiller à contrôler finement cette incidence, d’autant plus que l’on sera en bas de la plage de PTV préconisée (là où les variations d’incidence sont les plus marquées, et doivent inciter à utiliser couramment l’accélérateur en thermiques hachés).
NB : info non mentionnée dans les communiqués de Swing, le sac de portage fourni avec la Nyos RS est un Sherpa fabriqué par DEUTER (ce qui dira sans doute quelque chose à certains).
“I had a chance to fly side by side with a Rush 5 today. I was on my 2 month old Nyos RS. My friend was on his first flight with the Rush 5. We have flown together for literally 27 years (yes, we’re old) and are very comparable pilots. We have identical Forza harnesses with very similar setups in terms of how reclined we are. He says he was about 100 kg all up on the Rush 5 ML (90-104) while I was at 93 kg on the Nyos S (80-95) so we were at basically the same place in the respective weight ranges (though he is heavier on a larger wing so should have a slight glide advantage due to that). We had 3 glides basically wing tip to wing tip in never more than 5 km/hr head or tail wind over distances of 2 km. His glide was slightly but distinctly better each time, slightly more so than I think is explained by his overall larger weight/wing size alone. I still love my Nyos RS, especially in rough air, but I’d be lying if I didn’t admit that his glide seemed better. And since I’m happy with the glide of my Nyos RS, I’d say the Rush 5 has very impressive (to me) glide. For what it’s worth.”
Michael NESSLER fournit d’autres info intéressantes sur la genèse de la Nyos RS dans Parapente+ N°45.
La Nyos RS est “une aile entièrement nouvelle : avec le RAST, il faut un profil adapté […] il est donc nouveau et nous avons tout amélioré. En comportements, le RAST a changé presque tout : le virage est plus direct, le taux de montée plus intéressant, la stabilité en turbulences grandement améliorée…”
Nos champions ont l’amabilité de se placer à la rupture de pente pour indiquer au vieil homme (moi…) quand l’alimentation se fait un soupçon plus calme.
Traction sur les seul A centraux… élévation sans efforts… contrôle aux commandes pour la forme…
Je m’approche du start en marchant doucement… la saute suivante arrive et… rien… ou presque.
Décollage sur place, tout en douceur, à peine une légère abattée que j’utilise pour commencer à me placer parallèlement à la pente.
Incroyable comment cette aile au profil raidie par 61 cellules conserve ses qualités de souplesse et d’amortissement à plus de 4.2 kg/m² (sellette lourde et parachute bi) de charge alaire !
Ça fait flipper quand même la contre fermeture avec gros risque de cravate. On ne voit pas du tout l’effet RAST ?
L’auteur de la vidéo montre aussi l Arcus avec la même contre fermeture…
Quelques secondes de vidéo utiles, on peut l’espérer.
Juste le temps de prendre (il n’est jamais trop tard !) conscience qu’une voile volant à plus de 10 de finesse et de près de 6 d’allongement, c’est une C labellisée B parce que les con…consommateurs que nous sommes les réclament maintenant ainsi.
Ca me fait penser à une vidéo de St Hil que je e suis permis de ressortir.
Comme quoi, c’est pas forcément la marque le problème. Je le dis depuis le début.
Mais ces comportements sont à surveiller je pense.
Je n’ai aucunes certitudes et je ne vise absolument personne. Mais à quelle distance doit se trouver le relief pour ne pas taper ? Et pensez-vous que cette distance, l’acheteur de la voile l’imagine si grande ?
Ce n’est pas la même voile certes, mais le testeur (connu dans le milieu quand même!) constate…ben qu’il ne constate pas vraiment de différences avec une aile sans ce système!
Ceci dit c’est sûrement une bonne voile quand même, mais ça casse un peu le mythe de ce système pour ce qui est des fermetures et sorties de vol.
Pas de perfo, car ça a l’air de n’intéresser personne :mdr:
Non… sérieux…
Ce dimanche 13 mai à 17h40, ce fil avait enregistré un peu plus de 9.000 vues et 116 contributions (juste par comparaison, celui consacré a la Iota 2 : 34.000 vues et 200 Re. en trois fois moins de temps).
Parmi les contributeurs, moins de 10% de ceux-ci ont effectivement… essayé la Nyos RS (pour les reconnaître, il faut vraiment avoir le nez creux… excepté pour moi bien sûr !).
Et pourtant, combien d’avis péremptoires… D’expertises irréfutables sur preuves vidéo… D’analyses pointues sur la pertinence d’une innovation qui arrive à peine à sa 3ème application, la première en aile de plaisance.
Que doit-on en conclure ?
Que des “sachants” ont décidé que ce serait barré pour Swing cet été ?
Sérieux ?
Et qu’il est interdit de penser le contraire si l’on veut rester crédible dans ce fofo ?
Avec une voile sans “RAST” qu’est-ce que on aura en moins…?
Ça sert à quoi le “RAST” et qu’est-ce que ça va nous apporter en plus…?
Et surtout comment démontrer son efficacité…?
( une voile Light, des joncs en bord d’attaque, moins de suspentes… Etc… on comprend assez vite l’avantage.!
Mais pour le “RAST” c’est moins évident…!)
C’est une innovation…! mais pour l’instant on n’a pas vu quelque chose de concret, qui peut nous démontrer qu’avec le “RAST” on aura beaucoup plus de sécurité…?
Exemple : http://para2000.org/wings/swing/nyosrs-m-tests.html
En haut de fourchette ptv : 6 B dont 1 en vitesse minimum…!