mes 2 cents (long):
Toutes les solutions évoquées sont des solutions de bon sens qui répondent à une idée subjective comme quoi il faut mieux accompagner les jeunes pilotes, …
Hors, l’étude accidentologique de la fédé (http://federation.ffvl.fr/sites/ffvl.fr/files/accidentologie%20parapente%202011.pdf) révèle :
- dans 49 % des cas, les conditions relevée font état d’un vent fort et 39% de thermiques forts
- l’erreur est liée pour 28% à une faute d’attention, dans 34% d’une faute de pilotage et dans 27% d’une erreur de placement
- dans 63% des accidents il s’agit d’une inadéquation pilote/environnement et dans 21% pilote/machine
Au niveau des pratiquants, 42% des accident concernent des Brevets de Pilote Confirmé et 13% des Brevets de Pilote, “seul” 29% de “pas de brevet”
Au niveau du type de pratique, il s’agit en majorité d’une pratique quotidienne et saisonnière, (25 et 26 %) pour des personnes ayant plus de 5 ans de pratique (51%) !!!
petit commentaire : “Les questions sur l’expérience, la régularité, le niveau et les brevets font
apparaitre qu’au moins 50 % des accidents déclarés le sont par des pilotes expérimentés à
très expérimentés ayant une bonne régularité de pratique”
Bref, forts de cette étude, il (nous) devons mettre en place des solutions adaptées aux cas identifiés
Du coup, il faut mettre l’accent sur :
- la notion de vent fort
- la notion de thermique fort
- l’identification d’un mauvais placement
- l’eradication des erreurs de pilotage
- renforcer la capaciter à qualifier l’environnement (inadéquation pilote/evironnement)
- améliorer la cohérence pilote/matériel
Vent fort = danger
Cette évidence, nous la connaissons tous. Alors comment ce fait il que le vent fort soit un facture accidentologique aussi important ? Peut etre parce que nous manquons de reperes, …
Et que ces repères ne sont pas forcément les mêmes selon les individus et leur niveau de pratique, …
Le vent fort c’est combien ? que donnent en information le vent maxi et moyen d’une balise FFVL ?
Thermique forts :
“comment identifier une journée a thermique forts”:
Analyse du matin (prévision météo)
Mesures au décollage (cycle, force, durée)
Modifier les formations actuelles pour mieux ancrer ces notions chez les stagiaires
Erreur de placement et pilotage :
La majorité des accidents concerne des pilotes brevetés et expérimentés, …
A croire qu’on “oublie” et qu’on prend de “mauvaises habitudes”, qu’on fleurte de + en + avec les limites, … des fois en passant de l’autre coté, …
La formation est évidemment une des solutions pour les nouveau pilotes, … mais pour les “anciens” (5 an de pratique et +) ?
Inciter les pilotes à valider et maintenir un niveau de vol, … exemple : lors de l’achat d’une nouvelle voile, demander un certificat d’aptitude (équivalent au certificat médical de non contre indication) qui permettrait de détecter des lacunes de placement et de pilotage (questions sur de la topologie, tests d’assymétrique, etc, …). Ces tests pourraient etre fait avec des incitations financieres, par exemple : 1 test = 75€ et 75€ de remise sur la voile vendue, … (ce n’est qu’un exemple)
Autre piste : mettre un examen de suivi tous les X années permettant de conserver le BPC, la qBi, et autres brevets, … (pour mémoire, la majorité des accidentés est breveté)
Et bien évidemment, poursuivre d’année en année cette enquete afin de pouvoir mesurer les resultats (positifs ou échecs) des solutions mises en place, ainsi que d’identifier de nouveaux facteurs, …