Des gens motivés pour parler de cet aspect autour d’une table, avec l’objectif conception ? Moi je suis chaud !
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Comme ça, rapidement, sans être autour d’une table, l’objectif serait de renforcer toujours plus les impacts dos + fesses-hanches (dessous et sur le côté*).
Ce serait un système qui se grefferait en plus des protections existantes. Ce serait un système à déclenchement manuel et en aucun cas il ne devra gêner l’ouverture du secours.
Tout à fé mon cher dilmo !
Moi je vois éventuellement un déclenchement automatique quand le vario sent un changement brusque du taux de chute.
Je vois bien un bazar dans le dos qui se déploie sur les coté, mais il faut toujours faire gaffe aux points durs…
Il va bien falloir le concevoir un jour cet air bag hein ! alors si les constructeurs ne le font pas, pouquoi pas nous réunir, chacun investit un peu et on fait avancer le shimilibilick !
On peut partir du casque gonflable des suédois et des systèmes pour moto.
Ou alors on part sur un secours hyper rapide à déployer.
Bon, donc pour la discussion autour d’une table, moi j’habite à Annecy jusque fin octobre.
Une des spécificités , c’est que contrairement a la moto et à la voiture, on a souvent du temps pour deployer l’airbag, ca rends possible l’usage de bonbonne de gaz CO2 rechargeable qu’on trouve actuellement autour de 12 euros(soda stream) même pour un gros volume d’air. Ca pourrait etre déclenché manuellement. Avec une soupape bien taré on peut même imaginer une protection de plusieurs minutes apres le declenchement, le but étant que ca dégonfle au moment de l’impact pour dissiper les G. La zone de couverture la plus étendue, mais en priorité le dos et les flancs.
Apco avait conçu une sellette avec un Airbag qui se déployait quasi-instantanément grâce à une poignée.
Par contre, le fait de devoir actionner cette poignée, à ras le caillou, en train d’essayer de récupérer la situation me parait incompatible avec un réel plus pour la sécurité. Maintenant un truc auto, qui ne se déploie pas pour un oui ou pour un non OK, mais le développement d’un tel système me parait extrêmement ardu.
A priori, on pourrait se dire que dans un tel cas de figure, assez fréquent en plus, cela serait incompatible avec le pilotage, nécessaire en effet car on est tout près du sol.
Mais si on imagine un système de déclenchement directement placé sur un élévateur, notre pilotage n’en serait que peu affecté. Notre cerveau sait traiter beaucoup d’aléas en très peu de temps. Et une des caractéristiques de l’être humain, c’est son extrême dextérité manuelle. Aucune espèce sur terre ne nous arrive à la cheville à ce niveau là. On s’est construit grâce à nos mains. Autant en tirer profit!
Concernant un bouton sur un élévateur, ça doit être facile à réaliser (liaison radio, auto-test d’énergie, protection contre les appuis intempestifs)
Je ne vois pas comment on pourrait concevoir un tel système. Quand on fait des waggas par exemple…
Plus globalement, comment une machine peut-elle déterminer que le projectile que nous sommes en permanence se trouve dans une situation normale et une situation où on se crashe ?
Bon, après on peut créer des situations types. Exemple : se dire que lorsqu’on se crashe, c’est en général consécutif à une fermeture. On évalue une fermeture importante. On crée un système capable de détecter que l’aile est fermée (basiquement des capteurs radio dans l’aile) couplé avec un altimètre (sol proche) et bim l’airbag se gonfle.
Mais il y a tellement de situations différentes que je ne suis pas du tout convaincu par un tel système automatique. Selon moi, c’est un peu comme le secours, c’est à toi de décider de le tirer ou non. Le système manuel reste pour moi le plus pertinent.
Oui, c’est comme ça que je vois le système. On pourrait tout à fait l’imaginer en prévention d’un atterrissage qui risque d’être dur (typiquement après avoir fait secours).
Mais en aucun cas, ça ne doit gêner l’extraction du secours si l’airbag est sorti.
Le plus rapide que j’ai vu, c’est celui mis au point récemment par Félix Rodriguez avec largage de la voile qui extrait en même temps le secours.
Mais aussi spectaculaire que soit son invention, je suis pas convaincu que c’est mieux que notre système actuel hyper simple et efficace.
Après, pour que ça aille plus vite, on part sur des trucs pyrotechniques. Et c’est volumineux et lourd.
Bon! ça commence à être intéressant !
Par forcément pyrotechnique, mais accélérer le temps de décision de lancé, puis rendre le parachute opérationnel au plus vite puis plus efficace progressivement. Concrètement je pense à des suspentes qui se dérouleraient petit à petit une fois que le parachute est déjà un peu gonflé. Un gonflage de la voile et un allongement des suspentes progressivement et en même temps donc.
Pour l’airbag, simplement une cassure dans la fonction vario/temps non ? Mais évidemment à la base on part pour des pilotes qui ne font pas d’accro sinon ça se complique beaucoup.
Un airbag qui se gonflerait par percussion d’une bouteille lors de la mise en tension des élévateurs du secours ?
(Je ne sais pas s’il y a souvent des dégats importants lors d’un aterrissage sous secours déployé)
En relisant les derniers posts, particulièrement celui de NIKO (qui s’est courageusement pris la tête à analyser les stats FFVL), je me dis que effectivement le manque de connaissance est à l’origine de la plupart des accidents.
J’ai bien dit manque de CONNAISSANCE… pas de formation.
Un pilote qui a lu le manuel du vol libre connais normalement les risques du vol dans du vent, il sait où est une zone sous le vent, il sait analyser une situation météorologique et aérologique. Bref pour 35 euros et un peu de temps, il se protège.
La sécurité passive c’est aussi la connaissance.
J’ai envoyé un mail avec les arguments (avec un peu de tri… J’ai pas fait un copier collé) de ce post à la FFVL. J’ai eu une première réponse, mais on est en août. On est tous un peu à fond. Mais je relancerai en septembre.
Bref continuez à lâcher des idées. Je lis tout et chaque fois qu’il y a un truc d’exploitable, je note et je fais remonter.
Ah non, c’est pas sale. Mais c’est du vol libre. Et donc ça doit pouvoir être gratos… Ce qui ne pose aucuns pbs.
Moi je dirais formation + connaissance = expérience.
Et expérience = sagesse. Donc sécurité.
A ma connaissance on a jamais abordé le sujet, mais je crois qu’une rééducation coûte plus cher qu’une formation.
Dans le rapport de la FFVL, il n’y a rien de formel pour tirer les conclusions que vous (Choucas et JC) faites. Du moins, je n’ai rien vu de cela.
Par exemple, il y a des accidents qui sont liés au vent fort, mais nul n’est écrit que le pilote ne l’avait pas identifié. On peut tout aussi bien penser qu’il a quand même voulu voler malgré la force du vent.
S’il y a une proportion relativement de pilotes confirmés qui ne savent pas reconnaitre du vent fort, alors cela signifie que nos formations sont inadéquates.
C’est effectivement ce qu’indique le rapport, …
Une grande majorité des cas concerne des pilotes brevetés, en vol sur site, dans une activité thermique forte ou vent fort, qui ont fait une erreur de pilotage ou de placement, …
L’air bag actif:
Je suis pour ce genre de dispositif en cas de chute inéluctable (autorot, secours)
Par contre, pour les autres situations, cela existe déjà :
ça s’appelle les jambes.
Noël Bertrand avait fait une petite étude accidentologie, et il semblerait que plus de 30% des pilotes accidentés au dos n’avaient pas atterri sur les jambes.
Là encore, notre comportement y est pour beaucoup.
Être à 30m sol de Planfait au dessus du champ avec les jambes sorties du cocon ça fait pas “top pilote” donc peu de monde le fait.
Comme les gloglos ne voient pas leur ainés en Mantra et encore moins en voile d’accro alors ils le font pas non plus.
Il faut préciser quand même que pour un certain nombre de sellettes, il y a une perte importante de cohésion, de stabilité une fois qu’on pendouille sur les cuissardes. Et je ne parle pas que des sellettes hamac. On pilote 99% du temps bien calés au fond de la sellette (1% pour les décos et attéro), c’est donc bien quand on est installés dedans que l’on a le plus de points de repères. J’ai vu un certain nombre de pilotes surpilotés une fois debout dans la sellette à cause du changement de repères. Soit on s’habitue à piloter debout en l’air pour le jour où on doit prendre une prise de terrain scabreuse, soit on reste en position normale jusqu’au sol, prêts à sortir en cas de coup dur. (les deux pieds dans l’ouverture du cocon par exemple, prêts à jaillir. Mon avis à 1€60…
Mouais si seulement il suffisait d’avoir les jambes sorties pour atterrir se crasher dessus!
Certes c’est mieux que de rester vautré au fond de la sellette.
Je suis surtout surpris par les conclusions rapides que certains tirent de si peu d’éléments aussi peu précis alors que l’on sait que la majorité des accidents, dans la vie en général et ailleurs, ont pour principale cause le comportement des individus. Rien de nouveau pour moi puisque j’ai lu ce genre de conclusions de nombreuses fois dans les rapports des entités institutionnelles travaillant sur le thème de la sécurité.
En sport, le jeu amène les fautes, qui se répètent de match en match. Il en va de même pour les accidents domestiques : les enfants se noient dans les piscines, les parents en ont la connaissance et cela arrive encore. De même nous tombons de notre escabeau en changeant une lampe, ou en cueillant des cerises!
D’une manière générale, pour les pilotes ayant une progression normale, au bout de 3ans nous connaissons les situations à risques, nous nous efforçons de les limiter, mais quelques fois cela dérape, et cela en sera probablement toujours ainsi à moins de contraintes fortes que je n’appelle pas car ces dernières généreront de la frustration qui se fera ressentir ailleurs.
A défaut d’infrastructures tolérantes à nos erreurs humaines, la marge de progrès est certainement dans les mesures qui nous ferons revoir en partie notre comportement.
une des raisons, selon moi, qui provoque des cartons : la banalisation des exploits des meilleurs.
Les champions de parapente, contrairement aux autres sportifs sont super accessibles : on partage souvent les mêmes déco et les mêmes espaces. Certains filment leurs exploits et on a l’impression de facilité.
Il n’y a qu’à voir le fil sur l’alerte mont blanc et/ou tout ce qui circule sur les listes de diffusion pour ce WE !
On va droit au carton avec des pioupiou qui vont se lancer à l’assaut : pour les plus chanceux, ils ne passeront pas car pas le talent pour, pour les autres, il faudra se vacher coté italien et au pire on ira chercher en hélico ceux qui sont incapables de redécoller du sommet parce qu’en tongs c’est pas facile quand on n’a pas le savoir d’un !
Que faire pour sauver ceux là : ce n’est pas un pb de formation, juste de l’inconscience ?