Pour donner plus de poids, si c’est encore nécessaire, aux propos de Gibus qui plaide pour des structures solides <je préférerai que l’on parle de résilience> permettez un petit intermède de l’ingénieur responsable du développement du système BTS MEMO 
<Il équipe AEROSTEST et AIR TURQUOISE <Balance tracking System = Mesures des accélérations par balances inertielles, sur trois axes indépendants, couplées à la vidéo, à raison de 64 mesures enregistrées par seconde sur chaque axe, soit jusqu’à 384 valeurs par seconde pour certains essais associant deux chaînes de mesure, une sur le pilote et une seconde dans la voile>
La valeur de 23G n’est pas aussi farfelue que l’on pourrait le croire.
Quand on dépouille les enregistreurs d’accélération 3D des MEMO après des tests et/ou des simulations d’incident de vol, il est fréquent de constater que l’accélération fluctue très rapidement en intensité mais aussi en DIRECTION.
Je m’explique…
Quand les enregistreurs relèvent 4 G associés à une inclinaison latérale de près de trente degrés par rapport au plan de symétrie de l’aile, cela veut dire que un tiers de l’aile supporte alors 4 x 3 = 12G en valeur relative, soit facilement 3 tonnes de charge sur quatre suspentes lors d’une inversion dynamique en biplace.
Et je vous passe la fatigue accélérée par les chocs dues à des cycles de détente/remise en tension brutale à haute vitesse <même sans fermeture>
On pourrait aussi considérer qu’aux niveaux de finesse atteint, le moindre fluage structural peut faire dériver le comportement de l’aile vers quelque chose de franchement malsain quand on y ajoute la vitesse moyenne des meilleurs compétiteurs qui passent l’essentiel de leur temps à accélérer
J’ai eu une discussion animée avec David sur le stand Ozone il y a quelques années au sujet des facteurs de charge à prendre en considération sur les ailes biplaces et de l’intérêt qu’il y a à généreusement dimensionner non seulement les suspentes extérieures, mais aussi les pièces d’accastillage des élévateurs et les structures en plume, pour les bi-place comme pour les ailes solo avec lesquelles il semble devenir une demande du marché de pouvoir passer la SAT, les tonneaux et autres figures de voltige.
Avec deux suspentes par rang, ou encore un élément sous-dimensionné, usé ou défectueux dans les élévateurs, il faut bien comprendre qu’une rupture entrainera immédiatement un tiers de l’aile sur l’extrado et le décrochage immédiat, complet et irréversible de ce qui resterait alors en forme, soudainement surchargé.
Il vaudra mieux avoir alors du gaz sous les pieds… :grat:
Je vote Gibus 

, il rencontrera des conditions non explorées qu’il devra “rationaliser” avec ses capacités du moment, de préférence loin du sol