une précision pour le drag-chute… à mon avis il faut une hauteur de suspentage courte, nettement plus courte que celle de l’aile, à mon avis le mieux est le plus court possible, pour ne pas avoir de problèmes d’interférence aile-parachute, en cas de binzz, fermeture de l’aile, etc… sur conditions fortement turbulentes…
de toutes façons, en cas de fermeture de l’aile si grosses turbulences, le parachute aura un effet monstrueusement stabilisant… amortissement énorme des mouvements de pendule du pilote, etc… donc, réouverture de l’aile et jeu calme de l’ensemble… enfin c’est ce que je pense…
en plus on met moins de temps à le ravaler si la ficelle est courte, et le fait que le parachute de dégonfle progressivement donne une remise en vol normal progressive…
Très intéressant ce post…
Une question: vu que le drag chute ralentit la voile n’y a-t-il pas de risque de décrochage suivant sa surface? A plus forte raison en cas de fermeture (qui crée encore plus de trainée), la combinaison des 2 freins ne mênerait-t-elle pas à un décro?
Je sais que les drag chutes ont beaucoup servi aux deltas mais pas tant aux paras, n’est-ce pas pour cette raison?
essaie de jouer avec le fichier excell, en faisant varier la traînée pilote, tu vas comprendre… regarde dans les cases “L/D” (finesse) et vitesses et Vz, en orange à droite…
autre précision, l’ensemble est toujours pilotable avec un drag chute raisonnable de 4 à 5 m2… on se retrouve avec une aile de finesse 2, genre Brizair des années 85, dirigeable et tout…
Je ne veux pas vous faire perdre vos espoirs, mais pour fuir efficacement un nuage (en perdant de l’altitude), il faut taper au moins dans une fourchette de -15 à -20 mtr sec …
ex: dernièrement en compet dans les Vosges, je me fais piéger entre quelques cumulus juste au-dessus d’une confluence, vario à env 8 mtr sec … descente en spirale à une vitesse que j’estime à env -20mtr sec (j’ai l’habitude, on est en plein test spirale sur les T2) …
donc disons -10 mtr sec de bonus, pendant 30 sec ça nous fait seulement 300 mtr de gaz perdu …
le tx de chute d’une brizair avec le drag ne suffirait pas … même en accélérant; en outre je me vois mal remballer en toute hâte le bazar, alors que la meute arrive derrière à fond d’accélo …
dans le cas de la spirale, -20 mtr c’est déjà une belle vitesse de descente, et ça reste pourtant une solution pas toujours efficace (il y en a des watts hein! qui se perdent dans ces nuages :D)… on peut descendre encore plus avec une voile de compet, A.Zoller avait tapé -28 avec une Usp, mais le matériel en prend un sérieux coup.
Tout ça me rappelle que j’avais vu de mes yeux vu il y a quelques années une mise en miroir de secours à Val Louron.
J’étais au décollage lorsqu’un gars fait secours suite à vrac environ 200m au-dessus de la crête. Il n’a pas affalé son aile et tout ça s’est magnifiquement mis en miroir. La voile n’a pas fermé et l’ensemble s’est majestueusement mis en rotation lente, tout en descendant avec un taux de chute faible que j’ai estimé à moins de 5m/s. Et ça a fini posé pas loin, en plus en tangentant la pente, en douceur, et le pilote s’est relevé immédiatement sans une égratignure.
J’avais particulièrement été étonné par le faible taux de chute alors qu’on sait que normalement la mise en miroir l’augmente dramatiquement…
Profitons-en pour rappeler qu’en cas de fortes turbulences, et donc de trajectoire irrégulière, un GPS n’échantillonnera pas suffisamment vite sa position pour donner un cap de sortie d’un nuage de façon fiable…
ça fonctionne toujours sur le principe du gyroscope … mais en parapente, un bon compas boule suunto + un horizon artif devrait suffire …
avec juste le compas, c’est vraiment difficile de garder à la fois le cap + l’horizon, j’ai plusieurs fois perdu l’horizon une fois aspiré dans un nuage (sur des violentes rotations, j’ai même cassé ma planche de selette)…
avant avec les 3 rangées, c’était facile de le retrouver en tirant les B … mais maintenant en 2 rangées, c’est chaud :?
[quote]autre précision, l’ensemble est toujours pilotable avec un drag chute raisonnable de 4 à 5 m2… on se retrouve avec une aile de finesse 2, genre Brizair des années 85, dirigeable et tout…
[/quote]
Il n’y a qu’à voir les ailes avec des gros déguisements (sous-marin, dragon…) à la coupe Icare pour voir comment se comportent les drag-chutes. Une finesse très dégradée mais une voile dirigeable.
il faudrait pas un drag chute mais un tout petit parachute de chute et qu’il accélère en sens opposé a la marche de la voile pour être sur de se mettre en miroir et qu’après cela aille vite
ca devient compliqué tout ca
en plus c’est pour poser au goal avec ces voiles qui savent pas descendre ou pour échapper a un cunimb ?
dans le deuxième cas les gars qui utilisent ces voiles achètent un parachute de chute et deux maillon larguable et on en parle plus :banane:
par contre dans le premier cas, et si un jour toutes les voiles finissent en deux lignes il va faloir trouver une solution car le pilote lambda, il aimerais bien descendre parfois sans devoir pour autant sauter en chute libre et abandonner 3000 euros au ciel :boude:
Le parapente ne se veut-il pas un sport “respectueux de l’environement”? Si tous les pilotes d’une compèt’ larguent leurs mini-parachute en même temps, ca va pas franchement être jolie jolie! (A moins d’organiser une grosse rando le lendemain pour aller les chercher).
Voilà, c’était juste pour dire heuu… Rien du tout!
il vont vite a l’horizontale mais peuvent pas descendre avec ces r10.2 et autre aircross ou voiles deux lignes
ils vont finir dans certaines compètes par perdre des manches en voyant passer sous eux de moins bonnes voiles poser au goal, tout en essayant de leur coté de descendre en restant au dessus
ça serais drôle non ??
Une voile c’est un compromis, elle ne sera jamais la meilleure partout…
Au final, il faut savoir accepter de perdre certaines manches pour en gagner plein d’autres.
Pour info depuis 2003, je ne fais plus les oreilles, je ne descends jamais en 3-6 appuyés, et pourtant cela ne m’empêche pas de voler en compet et de faire des cross d’enfer. Si je me suis fait prendre par les nuages à 2 conditions durant cette période, c’était toujours dans des conditions inoffensives et en cross en ayant besoin de rester haut ou en coupant sous le cum, donc loin du relief, personne autour.
Quand on n’a pas la possibilité illusoire de pouvoir descendre vite, alors on adapte son vol par plus d’anticipation.
y a quand même une circonstance où ça pourrait faire la différence sur une manche, c’est ce que les gamins ont vécu au championnat de France jeune il y a quelques années, déco aux Vans, but au mont Bouquet, la manche donne de super conditions, plafs en plaine vers les 2500 et de mémoire 4 km avant le but obligation de passer sous les 1000 ou 1200, je ne me souviens pas trop. Celui qui pouvait dégringoler du ciel le plus vite prenait l’avantage.
Inutile de dire s’ils ont fait les porcs les zozos, y en avait qui envoyaient grave grave!