Validation de la pratique du brevet de pilote confirmé 2017

On a jamais dit que le BPC devait être plus sérieux parce que c’est la porte d’entrée en Qbi. La porte d’entrée de la Qbi c’est la préfo. Par contre le BPC c’est l’examen d’ouverture vers tout ce qui engage la responsabilité du pilote vers d’autres personnes. Que ce soit pour le biplace, la découverte, l’enseignement ou la compétition. C’est normal je pense de faire une évaluation qui certifie d’un VRAI niveau marron et non pas d’un niveau bleu. Et comme il a déjà été dit, un gros pourcentage des BPC récents ont entre 2 et 3 saisons de pratique et entrent très rapidement en formation après l’obtention du brevet. J’ai même eu des pilotes (4 à ce jour de mémoire) qui m’ont demandé pour rentrer en formation sans avoir le BPC et jurant qu’ils l’auraient avant la fin de la formation.

Donc je dirais que c’est effectivement majoritairement pour la Qbi, que les pilotes sont de jeunes pilotes (avec relativement peu d’expérience), ayant des voiles de catégorie pour beaucoup, voir B access.

A+
L

Donc celui qui passera le BPC l’an prochain avec un “vieux passeport” n’est pas concerné ??
J’imagine que si… et pour moi c’est pas normal que tu ne sois pas mis au courant de cette modif

Norbert

Donc je répète encore une fois. Le niveau d’exigence est le même qu’avant !
Mais afin de mettre l’accent sur les manquements observés lors des formations biplaces (seule formation permettant un retour sur le BPC), il a été décidé (pas par la CF) que le passeport serait modifié de sorte que la pratique soit scindée en 4 parties.

Le contenu et le niveau du BPC n’a rien changé quelque soit le passeport.

A+
L

Hé ho, tu te calmes !
On peut quand même être étonné que les membres d’une commission nommée “formation” ne soient pas consultés ni même informés d’un changement qui concerne la formation sans se faire traîner dans la boue du complotisme !

Quand on regarde la composition de la commission formation, on voit que tout le territoire est couvert (même la guyane). C’est quand même pas bien compliqué d’envoyer un mail pour avis 15 jours avant. Dans la grande majorité des cas, personne n’aura rien à y redire, peut-être à tel point que ça peut laisser croire que c’est inutile. Mais ça donne l’occasion de donner son avis sur un sujet si on veut. Alors oui, c’est plus long, et alors, on est pressé ? Même parfois, il y aura discussion et désaccord. Dans ce cas, on trouve une solution où on ne fait pas. Point. Si ce n’est pas fait, quelle est la légitimité de la décision ? Moi aussi je préfère prendre les décisions seul, je les trouve meilleures, ça va plus vite, et je suis toujours d’accord avec moi… :lol:
Les gens comme Norbert par exemple et bien d’autres qui donnent de leur temps bénévolement pour l’activité doivent être consultés, écoutés et entendus (et rendre compte à n’importe quel licencié qui le souhaite). Après, faudra pas pleurer aux manques de volontaires si on considère que le rôle des bénévoles se résume à transmettre et faire appliquer les décisions fédérales ; ça ne va pas se bousculer au portillon ! La fédé doit être au service du terrain, pas l’inverse. Et ce n’est pas un slogan, mais doit être garanti par un ensemble de pratique.

Pour le dire autrement, la confiance ne se décrète pas, elle se gagne.

Derob

Je suis pas énnervé, ni accusateur (contrairement à toi).
Et j’estime, vu le temps que je donne gratuitement à cette commission, pouvoir défendre ce qu’elle fait, ce que j’y fait.

Tu ne fais que récolter ce que tu as semé. Je réponds gentiment à tes questions, sachant très bien l’estime que tu as pour les professionnels. Après si la réponse pique un peu, fais comme moi quand je te lis. J’avale ma salive, je respire un grand coup et je teréponds… Sans te demander de te détendre ou sans te préciser que je trouve tes questions déplacées.

A+
L

On arrête pas de parler de la Q-bi pour le BPC : il me semble que ça n’a pas de sens ! Suis-je le seul à voir cette incohérence ?
Le BPC donne acces uniquement à la compétition et NON à la Q-bi. Pour rentrer en Q-bi il faut passer la préfo. Si le niveau des pilotes de Q-bi n’est pas suffisant ne faut-il s’attaquer directement à la préfo ?
Concernant le BPC personne ne s’est posé la question de la sécurité des pilotes en compétition ? Pour moi c’est la seule question valable sur cet examen, le reste c’est du blabla …

Enorme biais de sélection: ton échantillon n’était par définition composé QUE de gens intéressés par la QBi.

Pas faux. Tout les volants que je côtoie ont passé le bpc pour la Qbi. C’est pas super objectif mais c’est effectivement plus en rapport avec ta question.
Tout est marqué dans l’intranet de la ffvl de toute façon et les chiffres ont été donnés un peu plus haut même si il ne réponde pas au délai entre le bpc et la qbi.

Je tente une reformulation par un autre angle :
1/ Sommes-nous d’accord qu’il est envisageable d’être considéré comme un pilote confirmé, apte à faire de la compétition (à un niveau d’entrée, sans prétentions), à voler en autonomie sur des sites étrangers relevant de l’IPPI5, tout en ayant un niveau de pratique tel qu’il serait déraisonable de s’engager encore dans une Qbi à ce stade ?

2/ J’entends le discours comme quoi le niveau officiellement demandé pour le BPC n’a pas formellement changé, mais le renforcement du formalisme et des moyens de contrôle montre bien que la pratique n’était pas forcément à cette hauteur. Donc ces changements (que je ne juge pas) visent bien à remonter le niveau réellement observé des pilotes à qui on accorde le BPC. Je m’interroge sur le fait qu’on semble vouloir le relever au niveau cohérent avec l’entrée en QBi.

Salut

On (la FFVL) ne cherche pas à augmenter le niveau des BPC à celui requis pour l’entrée en Qbi. Elle cherche à le faire correspondre avec le niveau marron. Mais d’un point de vue pratique, qu’est-ce qui vous paraît si compliqué dans ce BPC ?
Avez-vous relu les items du niveau marron ? Le ou lesquels vous paraissent difficile ou hors de propos pour le BPC ?

Je m’interroge sérieusement.

On recale un pilotes qui n’a jamais fait de cross significatif, ou qui ne sait pas caddencer du tangage ou passer du tangage au 360°. Ou encore qui ne sait pas se déplacer sous son aile dans du vent. C’est quand même pas “abuser” de demander ces compétences pour valider le niveau marron.

Je suis tout à fait d’accord avec le fait que le BPC ne donne accès qu’à la compétition. Mais gérer du tangage me paraît le minimum requis pour la compétition. Gonfler dans du vent fort aussi, …

A+
L

Quand on parle de relever le niveau… Honnêtement, on avait des problèmes de gestion de tangage d’ailes solo en gonflage dos voile, ou carrément des pilotes incapables de décoller dos-voile. C’est pas une généralité. Mais au niveau BPC ça ne devrait JAMAIS arriver. Beaucoup plus fréquent, des pilotes qui ne savent pas cadencer un wing (pas wing-over, juste wing). C’est aussi au programme du niveau marron et pour la compet, ça me paraît une sécurité passive minimum que de gérer sa voile sur les 3 axes à amplitude moyenne. Et le nombre de ^pilotes qui ne savent pas faire de PTU avec un final de 3 secondes dans un terrain de 40 par 40. C’est aussi important en compet. On ne sait pas toujours où on va se poser.

Rehausser le niveau c’est pas le rendre inaccessible. Tout le monde y perdrait.

Vous avez lu les fiches d’évaluation BPC indiquées un peu plus haut dans le post ?

A+
L

Bah c’est toi qui as commencé à parler de Qbi dans ce fil sur le BPC:

C’est ça qui a déclenché tous mes questionnements. Ton niveau de référence visé pour le BPC, ce qui motive la scrutation accentuée, ca semble bien être le niveau dont on a besoin pour la Qbi.

Je l’ai dit un peu plus haut. En Qbi, les formateurs renvoient des comptes rendus détaillés des formations. On sait combien il y a eu de réussite, d’échec, pourquoi. On a des retours sur le niveau général des pilotes qui arrivent en préfo. …
Personne ne fait remonter le niveau des BPC en compétition. Mais pour avoir vu des compétitions sport un peu régulièrement, pour avoir discuté avec des directeurs d’épreuve, je sais que le niveau nécessite que les directeurs d’épreuve évitent des manches trop engagées. Simplement parce qu’ils ont peur que les plus faibles niveaux ne se jettent dans un piège sans même savoir que c’en est un.

Je comprend la réaction qui dit : “encore du changement, encore plus compliqué, encore plus difficile”. Mais le seul changement c’est qu’il y a 4 case dans la validation pratique au lieu d’une.

A+
L

Ce qui serait intéressant pour comprendre en quoi le niveau d’exigence pour l’obtention du BPC choque certains. Serait que ces dernier exposent leurs visions de quel serait le juste niveau pour avoir accès dès l’obtention du sésame BPC à la compétition et aux qualifications fédérales telles que pilote-biplace, accompagnateur et animateur voire plus loin moniteur fédéral.

Personellement je n’ai jamais douté de la pertinence des items de chacun des niveaux depuis le blanc jusqu’au marron du passeport de vol libre. Cette nouvelle formule du passeport apporte plus de visibilité pour tous le monde (formateurs comme candidats) et la grille de notation qui pour le moment ne concerne formellement que la Ligue d’Auvergne Rhone-Alpes etc (pour l’info que j’en ai) reste de toute façon soumis à une certaine subjectivité des moniteur faisant partie des équipes régionale de chaque Ligue. Mais au moins elle donne un support à reflexion en faisant office de referentiel commun pour ceux qui veulent bien s’y accorder.

Puis je comprends pas trop pourquoi cela agace, personne n’est obligé de passer quelques brevets ou qualifications qui soient. Ceux qui le souhaitent pourtant devraient logiquement en accepter kes règles. En principe c’est ainsi que cela se passe quand on veut participer à une organisation ou événement quel qu’il soit.

Bonne soirée,

Edit : notez que lorsque je dis en entrée que ce serait interressant de connaître la vision des râleurs (c’est pas voulu péjoratif, juste un constat) ce ne serait évidemment pour dire qu’il faudrait changer quelque chose à ce qui existe (surtout que perso cela me semble absolument pertinent). Non, juste pour comprendre, alors… allez, lachez vous.

C’est cette confusion que j’ai du mal à accepter.

Le BPC donne droit à la compétition (et par équivalence IPPI5, aux sites étrangers qui la requièrent).
Le BPC donne par ailleurs ACCES à l’ENTREE dans des cursus de FORMATION pour (biplace, animateur, accompagnateur, moniteur).

Un droit d’un côté, un accès à une formation de l’autre. Rien n’empêche ces cursus de formation, soit de remplir leur rôle en amenant des BPC au bon niveau, soit d’effectuer une présélection à l’entrée pour que les BPC trop légers ne poursuivent pas tout de suite (tiens, ç’est pas l’objectif de la Préfo, ça?)

On n’a pas répondu à ma question de savoir si je me gourrais complètement en considérant qu’on pouvait envisager 2 niveaux différents, un pour être considéré comme un pilote confirmé apte à aller prudemment tâter de la compétition en solo, et un autre, supérieur, pour envisager de se lancer dans la formation à des rôles où on a la responsabilité d’autres personnes. C’est vraiment autour de ça que j’achoppe.

Mais bon, ça fait 4 fois que je tente de le redire avec des mots différents. Soit je suis complètement à côté de la plaque, soit y’a blocage “en face”.

M’en fiche, perso, je l’ai (volé) le super-papelard… (et je me ferais sûrement, j’espère, planter si je me pointais la bouche en coeur à une préfo Qbi).

Pour avoir dirigé et suivi de près au moins une centaine de manches, on ne doit jamais lancer une manche engagée en B (Sport ne veut rien dire). Si elle l’est c’est après un début qui a normalement écrémé les moins doués.
Si on a peur que les + faibles se jettent dans un piège sans le savoir, alors on les annonce d’avance.

Pour Hub, c’est quoi le truc que tu ne saisis pas dans le terme PILOTE CONFIRMĖ ? :wink:

Dans le BPC actuel on ne demande rien de plus que d’être un pilote confirmé. Capable de gérer sa voile au sol et en vol, capable d’analyser les conditions pour voler en sécurité, capable d’exploiter ces conditions.

On ne demande aucune compétence en matière de pédagogie ou de gestion d’un passager. Tu fais un faux procès à ce brevet. Quand je valide un BPC, je ne réfléchi pas une seconde au fait que ce pilote soit un bon futur biplaceur.

Contrairement à Laurent je n’imagine pas une formation biplace sans un filtre d’entrée. On peut être un excellent pilote sans avoir ‘les épaules’ pour emmener un passager. Les aspirants biplaceurs qui posaient problème sur la dernière préfo que j’ai encadré pilotaient bien mais manquaient clairement de maturité aéronautique.

Je ne vois aucune raison pour mettre en place un ‘sous BPC’ qui ne répondrait pas à ces exigences.

Et la prefo ne sert pas à rien une personne avec le bpc c’est fait recalé sur la session ou j’étais.
Le bpc ne donne donc pas accès à la qbi c’est bien la prefo.
Et cela ne changera pas suivant qu’il y est une case ou quatre sur le passeport de pilote je pense.

Bah j’ai eu le BPC cette année mais on m’a pas demandé spécifiquement tous ces points en détail… et je le regrette presque . Y’a moyen de le repasser ? :coucou:

Aucun problème, en fait.
Je suis la preuve vivante qu’il y a (avait) besoin d’une meilleure structuration/objectivation du référentiel BPC : j’ai le papelard, mais je ne me considère moi-même pas au niveau… Donc totalement d’accord avec ça, mais pas pour les mauvaises raisons.

C’est juste qu’à chaque fois qu’on évoque le besoin d’une meilleure normalisation du BPC, de critères plus objectifs, etc… y’a toujours quelqu’un pour le justifier par “parce que c’est la porte d’entrée à la Qbi”. Et c’est là que je coince. Mais bon, j’ai assez fait perdre de temps à tous avec ça.