Je rebondis sur la question des grolles.
Mes tatanes de rando, nées en 2009, sont maintenant nazes de chez Naze, déchirées au point que les orteils prennent l’air, ce qui fut bien agréable dans le cocon pendant la canicule.
J’ai marché et volé avec en continu, elles ont fait pas loin de 200 000m de dénivelée positive (dont 70 000 en 2014 et 50 000 en 2015) et quelques milliers aussi à la descente, elles ont volé plus de 500h (ce n’est pas ça qui aura pu les user beaucoup) pour environ 1400 vols.
Je les avais achetées chez Go Sport à Annecy pour moins de 100€.
En 2014, avant qu’elles ne montrent des signes évidents de détérioration irréparable, je les avais fait ressemeler, semelle vibram évidemment.
Marcher avec a toujours été un plaisir, courir ne posa pas de problème, on pouvait mettre des crampons dessus, il n’y a que pour danser que je n’aurais pas tenté l’aventure, encore que… quand on voit les écrase-merdes avec lesquelles certains mecs dansent (comme l’ours Barney) on aurait tort de faire des complexes.
Bref…
Un aspect qui me gêne terriblement dans les “baskets” que portent la plupart des parapentistes, c’est leur prix. Ces grolles sont vendues horriblement cher mais ce n’est pas le vrai prix, il y a des tas d’intermédiaires qui se sucrent entre le fabricant chinois ou indonésien, au départ, et le revendeur qui vous vante un produit “technique” qu’ils sait plus ou moins merdique.
Question durée, on peut dire que - toutes marques confondues - cela ne tient pas la distance.
Les chaussures de ville cela va bien pour la ville ; les chaussures de foutigne (j’ai horreur du franglais) cela va bien pour cavaler sur des terrains propres. Dès qu’on doit prendre le risque d’encaisser des chocs dans les pieds et de s’exposer les chevilles, il ne faut pas mégoter et opter pour des VRAIES chaussures, adaptées au tout-terrain “montagne”.
C’est mon opinion et je la partage.
Les croquenots de la photo ci-dessus me rappellent ceux avec lesquels je m’étais fait les deux malléoles de la cheville droite en 2011, en tapant un peu durement sur la légère saillie du chemin au bout de l’atterro. C’était un coup idiot et cela aurait pu arriver à n’importe qui, depuis j’ai pris d’autres chocs mais avec des vraies chaussures je ne me suis jamais fait mal.
Mon critère : si on peut mettre des crampons sur la chaussure, il y a des chances pour qu’elle convienne ; si on ne peut pas, il est certain qu’elle ne convient pas.
Ceux qui ne possèdent pas de crampons peuvent se poser la même question avec des skis de randonnée, voire des raquettes à neige.
