Un helico commence par unephase parachutale stable puis le pilote exerce une action commande que d’un coté pour provoquer une rotation la plus stable possible , l’axe de rotation est vertical et passe par le pilote.
Le sens de rotation peut être inversé sans sortir de la phase parachutale c’est le “twister”.Le débattement aux commandes utilisé est trés faible.
Une vrille est un décrochage asymétrique et il est très difficile voir impossible de maintenir plusieurs tours de vrille car c’est trés instable en tangage.
le débattement à la commande utilisé est très important.
Cette manoeuvre trés radicale se rapproche plutôt du mac twist.
On pourrait penser que l’hélico est une succession de vrilles, ou une vrille maintenue, pas du tout c’est une phase parachutale dissymétrique.
voilà qques infos.
En regardant qques vidéos tu comprendras facilement la différence.
Si une fermeture asymétrique provoque une rotation cela s’appelle l’autorotation.
Il y a qques années l’autorotation pouvait durer longtemps si le pilote n’intervenait pas à la commande extérieure.
cela n’existe plus trop maintenant les ailes s’arretent de tourner.
On peut avoir des configurations de rotation voile ouverte qui durent, cela s’appelle la neutralité spirale. (stabilité c’est quand l’aile sort seule d’une spirale engagée).
C’est plutôt ce problème que l’on peut trouver actuellement.
Oui quand tu es en autorotation provoquée(en provoquant et maintenant une fermeture asy) tu te retrouves exactement dans la position d’un pilote en “SAT”.
Une sat se rate de 2 manières:
-soit lepilote est trop timde sur la commande, ilpart en spirale engagée
-soit il est trop bourrin, alors il part sur une vrille assez tonique .
Pas totalement d’accord avec la définition. Une fermeture asymétrique suffisemment importante entraine en général une rotation, mais si elle en sort spontanément ce n’est pas une autorot. Pour moi (mais je peux me tromper), il y a autorot à partir du moment ou il y a besoin d’une action pour sortir. En gros, la rotation entretient la femeture (qui ne réouvre donc pas), et la femeture entretient la rotation.
[quote]ça me fait toujours délirer de voir les gars s’essayer à l’ hélico en cherchant direct la parachutale
[/quote]
Pourtant c’est ce qui est enseigné en général non ?
ça dépend des ailes de ce que j’ai compris. Parfois, ça rentre plus facilement depuis une vrille dynamique (tu te penches à donf à droite, tu enfonces comme un âne à gauche), parfois plus depuis la parachutale, parfois depuis la SAT. De ma petite expérience, c’est plus fin depuis la parachutale, par rapport à la première qui fait un peu plus brouillon pour le départ… Mais c’est plus jouissif depuis la parachutale…
Effectivement, lors de mes stages avec David Eyraud, il a commencé par me faire me familiariser avec la parachutale avant de commencer à essayer de faire tourner…
il semble qd meme que la notion d’ autorot “moins extrême” ou “non severe” n’a plus trop de sens ou de pertinence pour les voiles actuelles?
=> un auto-virage ? (qui n’est pas un virage en voiture, malgré une etymologie trompeuse )
c’est probablement aussi la defnition p131 “Le parapente: s’initier et progresser” Pierre-Paul Ménégoz, Yves Goueslai accessible via googlebook.
"… rotation du pilote autour de sa voile ".
mais (comme souvent je trouve), Menegoz n’est pas completement clair.
Py t’as déjà simulé sinon vécu des autorots ? Si ce n’est le cas, fonce, tu comprendras peut-être mieux sans te prendre la tête, à moins que tu es envie de couper les cheveux en 4, mais une autorot, bah c’est une autorot quoi, ça ferme ça tourne : quand c’est bon, ça descend à balle et tu tournes pépère le vent relatif dans le dos, quand elle est moins forte, tu te fais un peu défoncer genre 3’6 pourri et basta.
Après ça, tu peux t’amuser à faire l’analyse diachronique du truc en surveillant la projection de lambert et en calculant deux trois tangentes ainsi que la somme des moments, t’obtiendras le même résultat mais un moment faudra aller s’arracher la couenne sous le tissu quand même… parce que c’est ça qui est bonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn !!!
… et pendant ce temps-là Tanga envoie comme un âne sous la pleine lune !!!
l’autorot c’est pas la sat du pauvre :mrgreen: une moitier de voile et op une sat trop facile.
sinon vol a la pleine lune pourquoi pas mais la trop froid. préfère une cht’ite bière
Un ane de course ou bien :mrgreen:
Comme tu a migré sur ce fil, je te suis pour le découpage de cheveux en 4
La réponse que t’as faite Patrick partait de notre échange qui avait commencé par:
Alors… juste pour taquiner
Dans le “Manuel du Vol Libre” (P.P. Menegoz / A. Jacques) édition 2005
Chapitre 2 - Partie B “Pilotage Parapente” / § X “Les Incidents de Vol” / § B “Le surcontre”
tu peux voir, page 106 une illustration intitulée “Départ en autorotation: éviter le surcontre”
et tu retrouves à différents endroits cette expression:
“accepter le départ en autorotation”
“on définit ici le surcontre lors d’une fermeture asymétrique qui engage l’aile sur un départ d’autorotation”, etc
Donc ça se dit bien :mrgreen:
Je savais bien que je ne l’avais pas inventé, d’utiliser cette expression pour nommer cette phase
Mon propos de départ était juste d’employer le terme “départ en autorotation” de façon générique pour désigner le début de l’action (abattée + lacet => rotation) quelle qu’en soit la suite, alors que toi j’ai l’impression tu te focalises sur une définition quasi-philosophique de l’autorotation, en tant que phénomène auto-entretenu qui peut se prolonger sans action pilote, et tu exclus de cette définition la phase d’entrée lorsqu’elle aboutit à une réouverture autonome, mais pas lorsque la rotation se prolonge, c’est ça? (prenez des notes, j’vais pas répéter :lol:)
Autrement dit si je te suis bien, tu appellerais la chose “départ en autorotation” si ça se prolonge indéfiniment, mais juste “fermeture asymétrique à X% suivie de réouverture” si ça s’arrête tout seul, j’ai bon?
Bon, perso, à partir du moment ou ça vraque et que ça commence à tourner, et comme je ne sais a priori pas à l’avance si ça réouvre de suite ou dans 1/2, 1 ou 2 tours, je me trouve très bien à mettre tout le monde dans le même sac au niveau vocabulaire. Donc “départ en”…
Et je pense que tu es en train de chercher une définition absolue pour un truc qui a une frontière floue: oui, historiquement le mot vient de la situation stabilisée et auto-entretenue (donc bien définie) dans laquelle on veut éviter de se retrouver. Par contre, bien que le mécanisme d’entrée soit identique pour toutes les voiles (c’est du parapente…) la suite étant très différente selon qu’on parle d’une EN A et une EN D+, d’une fermeture à 50% ou 75%, cravatée ou pas, contrée ou pas, il me semble qu’on ne s’en sort plus si on doit fixer une limite à “est-ce de l’autorot’ ou pas”…
Enfin moi, c’que j’en dit, hein… je crois que je ne vais pas me relever la nuit pour ça!
yep. à voir si Menegoz va définitivement enterrer la locution dans sa prochaine édition
non. j’etais dans l’idée que “autorot” c’etait par défnition “sévère” (i.e marche arriere &co) …
mais bon okay, si autorot “non sévère” garde des adeptes, je le note :init:
On compte sur toi pour être plus clair la prochaine fois: n’oublie pas que tu écris sur un forum ou alors envoie des fichiers audio. PYnaise quand tu PYnailles, sois parfait.