Excellent Chrigel poste une photo en réponse à nos interrogations sur sa page FB “c’est pour ça que j’ai landed” photo d’un gros nuage qui met tout à l’ombre
Pour en revenir avec le règlement, je pense que la course a changé de dimension ces dernières années (sans doute depuis 2015, on est passé de la logique de raid aventure à une compétition) :
Le rythme théorique de CM à mi-course : 1138 km en moins de 8j à comparer avec ses 10 jours pour 818 km lors de sa première victoire en 2011 : 39% de distance en plus et 20% de temps en moins!!! (alors que la première journée de dimanche a été involable et qu’on les oblige maintenant à poser et souvent remonter à pied à chaque TP).
Bien sûr, ce calcul théorique ne reflète par les conditions météo rencontrées chaque année ou la complexité de la seconde moitié du parcours avec la fatigue qui s’installe, mais j’ai la nette impression que les vitesses moyennes augmentent de manière stratosphérique avec la préparation des concurrents et que les écarts entre les participants ne sont pas si astronomiques que ça…
Peut-être faudrait-il revoir l’échelle des sanctions pour les rendre cohérentes avec les nouveaux rythmes de course. Des sanctions de 48h00 qui représentent 1/4 du temps de course du vainqueur équivalent à une élimination. Il faut soit l’assumer (on ne viole pas un espace aérien sinon on est out), soit prononcer une sanction pénalisante mais non disqualificative (par exemple si la violation est légère et non délibérée) : 9h00 soit une demi-journée de vol perdue, pas le droit de bouger jusqu’à 14h00.
Ca parait équilibré et pénalisant pour les 3 types de concurrents :
ceux qui jouent la gagne.
ceux qui veulent arriver à Monaco (moins de 48h00 sur le premier)
ceux qui ne veulent pas être éliminés pendant la course et aller le plus loin possible (ne pas être le dernier tous les 2 jours)
Renvoyer dans les airs un concurrent démobilisé dans une course avec un tel niveau d’engagement me parait dangereux…
Un truc genre une journée à pied uniquement ou une balise supplémentaire à faire.
Quelque chose qui puisse te faire rester en mouvement, qui te laisse espérer, qui te laisse dans le rythme de la course …
Là 48 h d’attente c’est la déprime totale.
le truc que je trouve dommage c’est le fait de les clouer au sol, autant arrêter
une pénalité de temps une fois arrivé ça leur permet de garder un intérêt dans la course, quitte à être fortement déclassé. (J’ai tendance à croire qu’arriver réellement plus ou moins dans le groupe est largement plus important que le classement final pour la majorité d’entre eux)
Il faudrait arrêter de mélanger les km. à vol d’oiseau et les km. réellement parcourus spirales, allez-retour, chemins qui serpentent, … inclus.
En 2011, Maurer a parcouru 1807 km. pour faire les 860 km. de course. et non pas 816 km. en 10 jours.
C’est pareil pour les vols effectués cette année, il ne faut pas regarder les distances sur le live tracking qui ne sont que indicatives mais il faudrait voir les distances à vol d’oiseau.