Encadrement et sécurité, message important !

C’est consternant !
Pour ne pas dire lamentable comme réflexion ou réaction.

Salut

@Message non lu : merci pour ta réponse.
Je réponds ici… Ca va faire brouillon dans le texte.

Pour te prouver que dans toutes les professions il y a des débordements, quand j’ai fait mon baptême de plongée, je suis descendu bien en dessous de 6 mètres (pas en continu, mais plusieurs descentes successives, puis remontées à 4-5 mètres) et j’ai fais une plongée de 45 minutes. Et j’en suis bien content !

Bon maintenant on va directement aller à la cible de ton post : les biplaceurs pro.
Pour que la sécurité s’améliore, il faut des règles applicables et simples à mettre en place. Et ce que tu proposes est difficile à mettre en place. Enfin tout ce qui concerne la topographie, l’emport de GPS, la mise en place de balises sur les sites, … Et dans certains cas, comme la limite du vent/brise au décollage (*) c’est une pression supplémentaire qui va faire accélérer les rythme des biplaces à mesure que la brise forcira. Dans d’autres cas, comme la longueur de pente, l’absence d’obstacles, … Ce n’est pas forcément source d’accidents chez les pros.

Je ne prône pas pour la répression, ni la pression, mais il faut reconnaître que passé un certain stade d’abus (de certains, parce qu’il y a de très très nombreux professionnels très sérieux), il faut sévir. Contrôler au hasard les comportements sur les sites, mettre des avertissements avant l’accident, … Ca devrait à mon avis calmer le jeu en une ou deux années. Parce qu’il ne faut pas rêver, ça ne rentrera pas dans l’ordre en deux mois.

(*) Non, moi je suis persuadé que c’est en l’absence de brise que les pros ont des accidents au décollage. Tu confonds.

A+
L

qui croire ?

et puis si selon toi les pros sont gênés par décoller sans vent … un déco adapté avec suffisamment de pente et sans cassure, sans obstacle dangereux en sortie … , devrait régler le problème … avec ou sans vent …

on a de la casse si il y a trop de vent ou que le déco ne permet l’erreur sans vent … et on ne fait rien ?
mon argumentaire tend juste à démontrer que si on ne fait rien , qu’est ce qu’il va changer en fait ???

je ne suis pas dans le monde des bisounours et afficher 0 accident grave sans changer les règles … avec les mêmes réponses on serait à encore à 30000 morts par ans sur les routes en roulant sans ceinture de sécurité …

Salut

Certes, il faut faire quelque chose. Même si l’accidentologie n’était pas aussi grave.
Mais comme je l’ai dit plus haut, seules les règles simples à mettre en oeuvre, à respecter et à contrôler seront applicables.

Pour les décollages, sans vent ou peu de vent, je ne dirais pas que la pente est forcément un facteur majeur de l’accidentologie. Plutôt les conditions physiques de certains passagers. Je dis conditions physiques, mais il y a aussi une part de mental. Lorsqu’on arrive à 20-25 km/h, si le passager tombe il est très difficile de le relever sur la simple portance du biplace. EN hiver, les skis permettent de sauver bien des situations. Mais a pieds…

A+
L

Pour avoir pas mal traîné mes souliers sur les décos, comme gamin fasciné, puis pilote, promeneur et navette-man à une époque, je dirais même qu’on peut contrôler “pas complètement au hasard”.
Je ne suis pas un grand amateur de la délation, c’est même assez répugnant. Mais les pilotes (pro ou solo, ça vaut pour tous les volants) qui font un peu trop souvent preuve d’un déficit de soin à assurer la sécurité des gens du ciel (eux et les autres, passagers ou congénères libéristes), ils sont souvent bien connus du microcosme local (quand ils ne sont pas devenus des mascottes régionales).

voir national !!!

On écrit plutôt : “voire nationales” ! :pouce:

:sors:

Marc

M@tthieu étant un homme et étant assez unique dans son genre, je pense que ‘national’ est le qualificatif approprié malgré les règles grammaticales ! :stuck_out_tongue:

les vacances scolaires doivent être finies pour tout le monde, on va sûrement recevoir le nouvo numéreau

Merci messages non lus, pour ces chiffres sur les cotises des rca.
Parce que, clairement, payer pour les biplaceurs pro, notamment, certain au pilat, qui avec leur cônes de signalisation, tente de privatiser, style y sont chez eux, sur LEUR pâté de sable, pour des tours de manège tout naze de 5min, facturé 4x l’prix.
ça va pas le faire.
Faut facturer la rc selon le chiffre d’affaire.

Ha tiens, en voila une bonne :

Et tu t’occuperas de la facturation…

Sinon, tu paies ton assurance auto en fonction de tes revenus ?

tout a fait exact !
mais …

la ffvl aide de façon non proportionnée , en rapport au service rendu pour elle par l’apport de nouveaux pilotes autonomes , tous les professionnels qu’ils soient biplaceurs exclusif , enseignants avec un fort taux de conversion à l’autonomie , ou enseignants usine avec un faible taux de continuité dans l’activité …

une assurance à prix variable selon le chiffre d’affaire pourrait exister (comme pour la décennale dans le bâtiment pas exemple) , mais cela aurait il un sens ?..

il serait assez simple de conditionner une aide sur le prêt des secours des élèves par exemples , en demandant aux nouveaux adhérents autonomes d’inscrire leur(s) école(s) de formation

et pour éviter malentendu , en gardant l’assiette d’aide actuelle , mais répartie différemment …

on valorise ainsi l’enseignement , qui est la nature première de la formation d’un bpjeps … et on incite comme pour toutes assurances les catégories coûteuses , à se responsabiliser …

Fonctionne pas pour une bête question de matériel… Les secours sont en général la propriété des écoles, qui sont dans la plupart des cas des syndicats locaux. Les moniteurs sont dans une très large majorité des indépendants qui facturent des honoraires aux syndicats. Même si je bosse principalement pour une école, j’ai au cours d’une saison 2 ou 3 écoles supplémentaires avec lesquelles je bosse, plus le Comité Départemental, plus la Ligue… Je fais quoi ? Je récupère mon secours à chaque fois, pour le remonter dans les sellettes de l’autre école/structure ?

J’ai bien peur que ce sont les exceptions dans notre activité (personnes accidentées par rapport au nombre de pratiquants) qui mènent la danse. :canape:

Oui… question de point de vue

A+
L

Sans doute que non, du moins pas directement. Mais il la paie en fonction du nombre d’accidents qu’il a ou n’a pas. Et pourquoi l’assurance (biplace) pro (puisque c’est elle qui est largement déficitaire) n’aurait-elle pas un système de malus? Deux avantages: moins de déficit à faire payer par les solos, et incitation à la prudence. Avec un coefficient fonction de la gravité (niveau) de l’accident pendant x années, par exemple.

“Message non lu” dit vrai en ce qui concerne l’accidentalité, la répartition de la charge des assurances et tout le reste. Il ne met pas la forme la plus consensuelle c’est certain. Comme il est certain que c’est un sujet douloureux car inévitablement couteux pour tous.

Après quoi d’étonnant que chacun s’intéresse avant tout à son propre porte-monnaie et prefererait que ce soit le voisin qui paye plutôt que lui.

Le système actuel est condamné si l’accidentalité biplace et enseignement n’évolue pas positivement dans un futur très proche. Le nier n’y changera rien.

Et des solutions qui satisfasse tous le monde… si cela existait cela se saurait.

:trinq:

Belle usine à gaz pour 15.000 licenciés dont 810 pros…

Avant que tous les solos n’hurlent à la mort pour les 27€ d’assurance (moins du 1/3 du coût de licence sans compter l’adhésion club, à la ligue et au CDVL!!) qu’ils payent pour couvrir majoritairement pour les bi et l’enseignement asso et pro, n’oubliez pas de défendre les malheureux élèves (à peu près 15.000/an autant que de licenciés autonomes) qui payent 6€ de RCA inutiles (car couvert par l’assurance de leur moniteur) et qui financent en partie la RCA des gros pourvoyeurs d’élèves que sont les pros.

Non Wowo, le système n’est pas condamné, il menace juste de coûter plus cher!

Faire baisser l’accidentalité en solo, et à plus forte raison en biplace car des tiers paient parfois très cher et pas en euros pour la confiance qu’ils accordent à notre petite communauté, ne devrait pas être une question de gros sous. Je sais bien que dans ce cas, cela sert ton propos récurrent et que donc tu fais fais de tout bois pour nous sensibiliser.

Je suis d’accord avec toi, il est vital de faire baisser notre accidentalité à la fois pour réduire l’effroyable coût humain et pour préserver notre espace de liberté.

La menace principale pour l’activité, ce ne sera pas le coût de notre RCA, ridicule par rapport au budget annuel moyen engagé par les libéristes pour voler: matos, transports, hébergement, formation… Si notre sinistralité ne baisse pas, nous risquons de lasser les pouvoirs publics qui viendront réglementer notre activité avec des mesures vraiment coercitives. On doit déjà vraiment coûter un bras à la collectivité rien qu’en heures de vol de Dragon et il faut bien reconnaitre que le contribuable serait fondé à nous demander des comptes.

Concernant notre probable augmentation de RCA, de nombreuses pistes de financement existent :

  • Augmenter les cotisations “élèves” qui financeront encore plus une RCA inutile pour eux mais qui en sont les principaux bénéficiaires en cas de sinistre (passer au prix du pilote solo ne renchérirait pour eux que de 21€ le coût d’un stage init 5j dont le budget tourne déjà autour de 600€)
  • Imposer une assurance biplace “RCA” au passager en plus de l’IA facultative qu’on se doit de lui proposer.
    Ces deux pistes renchérissent le coût des services des professionnels et augmentent leur charge administrative, ce qui je le comprends fort bien ne va pas les ravir.
  • Modifier les clés de répartition actuelles de la RCA entre les différentes catégories de pilotes ou au contraire les conserver et ventiler l’augmentation du coût proportionnellement à tout le monde.
  • Compenser l’inflation du coût de la RCA par une (petite) baisse de la cotisation fédérale (moins d’aides au clubs, moins de financement des sites de pratique, moins d’actions de formation et de sensibilisation).

D’ailleurs sur ce poste de la licence (les 2/3 du prix pour un solo), je ne jurerai pas que le coût payé par l’ensemble des licenciés ne bénéficie pas principalement aux compétiteurs car je doute que les 15 euros de la carte compétiteur finance l’intégralité des dépenses fédérales sur ce poste, sans parler du coût spécifique du haut niveau (voilà au moins une solidarité qui ne fait gémir personne :lol:).

Et encore, je ne parle pas des transferts entre les différentes disciplines de notre fédé, mais entre le cerf-volant, le kite, le boomerang le delta et le parapente, je ne suis pas certain qu’il n’y ait pas des gagnants et des perdants :roll:

Je trouve que la discussion actuelle tourne un peu trop à la stigmatisation de deux catégories de volants (pro et biplaceurs asso). En revanche, on oublie curieusement au passage les moniteurs fédéraux qui ne financent pas à ma connaissance avec une “surprime” RCA la couverture de leurs élèves. Avec cette même logique, ces bénévoles qui passent leur temps à enseigner plutôt qu’à voler devraient être sanctionnés financièrement.

En ce qui me concerne, je serai plutôt favorable à la ventilation proportionnelle du surcoût de la RCA sur toutes les catégories de pilotes, voire à un peu plus de solidarité avec les biplaceurs asso qui font généralement bien vivre nos clubs.

Concernant les professionnels, mon expérience personnelle m’incite à penser que l’immense majorité est à la fois compétente, prudente et responsable (il existe probablement des brebis galeuses comme dans toutes les professions, mais je n’ai pas franchement l’impression d’en avoir déjà croisées). Comme beaucoup d’entre-vous, je leur dois un immense merci pour ma formation initiale et pour les suivantes car je ne suis vraiment pas doué. Rassurez-vous je n’oublie pas l’apport considérable de tous les bénévoles de mon club non plus (moniteurs fédéraux, biplaceurs, animateurs ou simplement pilotes expérimentés) qui s’ingénient aussi à me faire voler moins mal.

Je sais maintenant que je vais choquer beaucoup de volants avec un petit budget. Grâce au complément de revenu l’activité biplace pour les pros, nous bénéficions tous de formations de qualité à des tarifs attractifs. Ben oui, autour de 100€ par jour pour 2 moniteurs en cours collectif à effectif réduit, ce n’est vraiment pas cher pour une activité aérienne avec la responsabilité et la logistique qu’elle implique. Comparez donc avec 2h de cours collectif en ski à 12 pinpins pour un moniteur. La plupart de ces passionnés acceptent en plus de nous donner de l’info et des conseils gracieusement quand nous arrivons dans leur secteur (perso, j’ai toujours reçu sourires et conseils avisés en poussant la porte d’une école pour demander des infos sur leur site que je ne connaissais pas, voire des navettes gentiment proposées).

Bref, ma minuscule solidarité de 27€ annuels sur ma RCA de pilote solo (et encore, il pourrait m’arriver de casser quelques tuiles) me parait ridicule par rapport à tout ce que la communauté du parapente m’apporte, pros, biplaceurs et bénévoles fédéraux ou de club en tête.

Bon vols à tous,

FK.

Oui mais moi je parlais des menaces genre “bang bang”.

Les mesures coercitives des pouvoirs publics, c’est un truc que j’entends depuis 25 ans.
Par contre une lettre de la fédé indiquant qu’on risquait de perdre notre assureur, ça je n’avais encore jamais reçu.

Mon club vit très bien sans aucune prestation BI.

Oui ben ça, on a pas tous le même vécu. Je connais des pros ou expros pour lesquels les qualités pédagogiques, engagements, gentillesse et compétences ne font aucun doute. Il y en sur ce forum. Mais des mauvais, j’en ai déjà croisé aussi comme dans toutes les professions, il n’y a aucune raison que le parapente échappe à la règle.

Bon, d’un autre côté lorsque tu payes pour un service, rien n’empêche de dire merci, mais c’est quand même un peu logique de trouver ce pourquoi tu payes.

Ok avec tout ça mais tu sembles faire abstraction qu’une très grande quantité de pilotes ne font plus appel aux services de pros. Je l’ai déjà indiqué plus haut, ça ne me dérange pas de mutaliser et c’est un fait accepté de tous car ça ne semble pas faire crier aux loups le licencié lambda. Cette profession est difficile et souvent les BE que je connais ne gagnent pas bien leur croute. Il parait évident que tout notre milieu ait besoin d’eux et quelques euros de plus sur une licence c’est quand même pas un gros effort. Je ne connais pas “message non lu” mais lui semble intéressé par les répartitions des coûts. Il ne semble pas (à mes yeux) avoir un parti pris contre les pros mais plutôt pour le licencié moyen. Il ne me semble pas non plus avoir lu de sa part que la profession était ‘tous pourris’. Si cette position l’amène à devoir supporter des menaces pour avoir juste émis une opinion, ça laisse quand même un peu dubitatif face à des méthodes qu’on peut qualifier de ‘méthode de voyou’. Perso, en ce cas j’y vois bien 2 clans, je ne suis pas convaincu qu’il en soit l’unique responsable d’une certaine forme de stigmatisation et je comprends largement qu’il veuille conserver son anonymat.

:+1: