Salut Viviane ,
La peur en elle meme n’est pas culturel ,mais ce qui y mene si ,la culture de chacun forme les peurs de chacun
“perso j’ai jamais eu peur d’une “fatma” avec sa poussette” !
Hugh
Salut Viviane ,
La peur en elle meme n’est pas culturel ,mais ce qui y mene si ,la culture de chacun forme les peurs de chacun
“perso j’ai jamais eu peur d’une “fatma” avec sa poussette” !
Hugh
[quote]perso j’ai jamais eu peur d’une “fatma” avec sa poussette
[/quote]
ca c’est parce que tu prend jamais le tram A :sors:

ça me rappelle certains romans post-apocalyptique, où le moindre convoi de civil est escorté de militaires et de milices. :mdr:
Ouais, mais rends-toi compte… maintenant, tout le monde connait ce coin comme “la combe à Piwi”.
La postérité mérite bien un peu de stress ! 
Ah ? Parce qu’il y a une “combe à Piwi” ?
Je croyais qu’il n’y avait seulement qu’une “falaise à Piwi”, du côté de St-Hil. 
c’est bien du coté de st hil, …et c’est bien une combe ! 
zavez raison tous les deux : c’est une falaise en forme de combe = qui rentre dans le plateau derrière un éperon
:canape: :banane:
moi je connais “la pompe a couillon”, ou je suis souvent , mais je ne connaissait pas la “combe a piwi”

[quote=“dawa grup ©,post:118,topic:31965”]
Je ne pense pas que le phénomène du “vertige” soit à mettre en cause, parce que s’il devait se manifester ce serait déjà le cas au déco, et permanent dès lors qu’en vol on regarderait vers le bas.
Le vertige est lié à un déséquilibre de l’oreille interne, il ne se manifeste pas quand on est assis parce que l’équilibre est statique, et on est rarement debout dans une sellette. :mrgreen:
Je pense plutôt que c’est parce qu’on se sent très petit et très vulnérable quand on est très haut, même si on sait voler, quand les maisons ne sont plus que des petits points, les montagnes des cairns. On ne se sent pas dans son élément, un peu comme si on se trouvait en plein océan sur un pédalo ou en Solex sur une piste du Sahara.
Ce n’est à mon avis ni la trouille ni le vertige qui se manifestent, c’est l’instinct de survie. Il est alors naturel que cette sensation angoissante s’estompe quand on redevient actif.
Ugh !

En fait tu as quand même peur !
Encore une fois notre définition de la peur n’est pas la même pour tout le monde ! 
Précisions,
J’ai les jetons en moto sur le périphérique de Paris quand il est chargé, c’est un endroit épouvantablement dangereux parce que ma sécurité dépend surtout des autres.
Idem quand je traverse le couloir du Goûter, l’endroit le plus dangereux des Alpes.
J’ai les jetons sur un glacier crevassé, et même avec une longue expérience on peut toujours se retrouver brutalement au sous-sol. Pour être descendue une fois chercher un gugusse qui n’était pas encordé, je peux dire que ce n’est pas la joie là-dedans ! Sur glacier enneigé, je marche à 30m d’encordement avec 10m d’anneaux à la main. C’est mieux quand on est 3 et je ne suis jamais allée en solo sur ce type de terrain.
Je ne grimpe quasiment plus.
Je n’avais pas peur en grimpant dans du très pourri parce que j’avais évalué la difficulté et que je ne dépendais que de moi.
J’ai parfois les jetons sur un déco montagne, quand le vent n’est pas bon ou quand le terrain est très accidenté, et je ne décolle pas. Ma grande copine est capable de décoller banzaï façon roulette russe, en dominant sa trouille, et elle est encore en vie. Pour combien de temps ? J’ai souvent très peur pour elle et je l’exhorte à penser à sa petite fille mais quand je sais qu’elle va tenter le coup je lui tiens 4 caissons de sa voile levés très haut, pour faciliter son décollage… puis je descends à pied.
http://soyeuse.free.fr/2008/808/16/486.jpg
Bauges. Arcalod, 16août 2008 sous le sommet. Pas de vent, déco falaise.
http://soyeuse.free.fr/2008/809/22/865.jpg
Aravis. Tête Pelouse, 22 septembre 2008. Décollage banzaï par travers léger cul.
Maintenant la Tepee de 26m² a cédé la place à une Dolpo de 21m², et le face voile est maîtrisé. J’ai quand même souvent peur pour elle sur certains décos très engagés.
Pour moi, la peur est un signal d’alerte animal, c’est la perception d’un danger, cela me dit qu’il va falloir que je me concentre totalement sur ce qu’il y a à faire. Si mes capacités techniques et mentales ne suffisent pas ou si le jeu n’en vaut pas la chandelle, je renonce. S’il est impossible de renoncer, je me mets en “mode survie” pour gérer la situation et surtout ne pas faire de faute.
Chaque expérience permet de faire reculer la peur mais elle n’est jamais vaincue, elle est seulement repoussée un peu plus loin.
Lors de mon SIV de juin, je me suis dégonflée au moment de partir en autorot. La honte absolue. Le lendemain, je me suis botté le cul, mode survie et j’y suis allée… c’est passé, évidemment, mais cet exercice me terrorise toujours autant.
Ugh !
Re-précision :
[quote]je me mets en “mode survie” pour gérer la situation et surtout ne pas faire de faute.
[/quote]
C’est ce que David Eyraud appelle “débrancher le cerveau”. Dans cette configuration mentale, j’ai l’impression d’être sortie de ma carcasse, complètement détachée, comme spectatrice de ce qui se passe, en dehors du temps. C’est ce que j’appelais jadis “la stratégie du cormoran” quand j’avais une classe infernale à gérer, référence à l’oiseau qui plonge pour pêcher un poisson et qui va ressortir de l’eau sans être mouillé. Cela m’a permis de pouvoir travailler presque efficacement dans des conditions très dures, dans des bahuts pourris de banlieues pourries, là où les collègues déprimaient et se mettaient en arrêt-maladie.
Pour ceux que cela intéresse, voici la vidéo de mon autorotation. Je voulais faire 3 tours pour laver ma honte et j’en ai fait 4.
http://www.youtube.com/watch?v=8n0HYtLTZ-U
Ugh !
.
Hello paragliding old bag
Je fais un peu de montagne / haute montagne / parapente, et suis confronté dans d’ autres occasions a du vrai danger.
Je trouve ton approche de la peur plutôt spirituelle, mélée a un soupcon de ventardise.
Le couloir du gouté, endroit le plus dangereux des Alpes … Ca ne veut rien dire etc etc
Laisser sa " copine " faire des conneries, avoir peur pour elle, et laisser faire …
Bref, ca sent l aventurier qui s invente des peurs !
Mais la c est un autre débat …
Salut et fraternité,
J’ai envoyé un MP pour ne pas publier ce que ce genre de prose m’inspire.
Je sais bien que la face N de l’Eiger, les 4 faces du Cervin, la Poire et pas mal d’itinéraires en très mauvais rocher ou exposés aux chutes de glace sont plus dangereux que le couloir du Goûter, mais ils sont très peu fréquentés, et seulement par des gens extrêmement expérimentés, il n’y a pas 200 personnes lambda par jour ! Globalement, le couloir du Goûter détient le triste record du nombre de morts.
J’ai de la bouteille, une très forte personnalité et je n’ai pas besoin d’inventer des tartarinades pour épater une galerie d’imbéciles. J’ai vu 3 fois la mort de très près mais je n’ai pas connu la guerre. Mes peurs ne sont rien comparées à ce qu’avait connu Le Ang à 8 ans et ensuite, petites peurs bien insignifiantes d’une occidentale qui pratique des sports dits “à risques” depuis bientôt un demi-siècle.
Mon cher Aurélien, tes petites mesquineries ne sont que piqûres de moustique sur un rhinocéros, je ne veux pas d’excuses. Cela te coûtera une petite bière à l’atterro de Planfait.
Ugh ! 
[quote]Mais l’attitude globale d’un individu reste terriblement pesante sur le groupe. Et, une fois de plus, au détriment de tous.
[/quote]
Ce qui me fait peur c’est le silence des membres devant des attaques calomnieuses et sans argumentations
Je ne suis l’avocat de personne mais comme dit Dawa ,faut pas rester dans le silence
Pour les arguments :
[quote]Je fais un peu de montagne / haute montagne / parapente, et suis confronté dans d’ autres occasions a du vrai danger.
[/quote]
Trop facile de changer le mot danger par peur ,il faut assumer ses choix surtout quand on est payé pour
Mon metier compte des dangers aussi ,sans te parler de ma vie extra-professionnel dans un environnement tres hostile
[quote]Je trouve ton approche de la peur plutôt spirituelle, mélée a un soupcon de ventardise.
[/quote]
Les deux premiere phrase commence par “JE”,vu le blog et les com’,tout le monde comprend l’envergure de ton égo,et du notre aussi
[quote]Le couloir du gouté, endroit le plus dangereux des Alpes … Ca ne veut rien dire etc etc
[/quote]
Sans parler du malaise entre les lignes,ça manque d’arguments,venant d’un autre encore ,mais d’un crossman de la yaute :grat:
[quote]Laisser sa " copine " faire des conneries, avoir peur pour elle, et laisser faire …
[/quote]
Ou tu en dis trop ou pas assez
@POB[quote]je n’ai pas besoin d’inventer des tartarinades pour épater une galerie d’imbéciles
[/quote]
[quote]Cela te coûtera une petite bière à l’atterro de Planfait.
[/quote]
Il y a un atterro a Planfait? :grat:
Imbécile toi meme,mais bon … 
On devrait faire un fil sur l"égo
[quote]Mais la c est un autre débat …
[/quote]
J’aimerai voir plus de camaraderie et du partage ,dans la joie et la bonne humeur 
Salut et fraternité,
Azaza a piqué une colère-réflexe, disant en substance ce que je ne voulais pas écrire ici. Il faut arrêter là la polémique, personne n’a à y gagner.
Maître Bruno (il râle quand je l’appelle ainsi) y gagnera la vente de quelques bières, héhéhé… c’est le plus sympa des patrons de bistrot que je connaisse mais hélas il vend de la Kronembourg, une vraie misère pour qui aime la bière.
C’est exactement ce que je disais : on perçoit un danger, qui n’est pas forcément réel. Il suffit de monter sur le toit d’un immeuble pour changer des tuiles : il faut du temps pour se sentir bien sur une pente avec dessous un vide qui dit que toute chute serait mortelle.
Idem quand on grimpe dans un arbre avec une tronçonneuse.
Idem quand on passe sous une clôture à vaches, sans savoir si elle est sous tension.
Idem dans du mauvais rocher, quand on grimpe sur des prises instables.
Idem quand on crève de l’avant en moto.
Idem quand on vole pour la première fois avec une Spiruline détrimée, avec la crainte de ne pas rentrer à l’atterro et de faire un gros cratère quelque part.
Idem quand on se met en autorot. J’ai beau savoir en sortir et ne pas laisser la voile y entrer, je trouve quand même ça terrifiant.
Il n’est pas toujours facile de “débrancher le cerveau”, la plupart des gens n’y arriveront jamais et c’est très normal, c’est l’instinct de survie qui les arrête.
Ce n’est pas parce qu’on peut parfois dominer cet instinct qu’il faut se sentir plus fort que les autres, on n’est plus fort que de soi-même, ce qui n’est déjà pas si mal.
C’était ma minute de philosophie.
Ugh !
t’es vraiment Coca Cola POB…
Hassen, Aurélien ne fait qu’écrire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Pour ma part, je trouve les interventions de POB particulièrement pédantes.