Que faut-il alors en penser ?
Que le DHV régle ses comptes avec d’autres organismes certificateurs quand il écrit “The Gin Carrera LTF-B classification with regard to collapses is difficult to comprehend…” ?
Oui, sans doute
Mais pas que… car le DHV est lui même responsable du hiatus de plus en plus criant entre les termes de l’homologation et l’accessibilité d’ailes qui sauraient “grâce à avancées technologiques, http://www.gingliders.com/parapente/carrera/ s’adresser à un large public” ?
Si nous considérons le seul dernier test , nous constatons en effet que :
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l’aile s’est inscrite de façon stable (neutralité spirale) dans un virage à fort taux de descente (20 m/s - 72 km/h de trajectoire verticale - le DHV ne donne pas de valeur de vitesse sur trajectoire… mais ça décoiffe ! Probablement + de 100 km/h)
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que les accélérations enregistrées dans cette configuration se situent entre 5 et 6 G /!\
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que sortir de cette figure demande au pilote une action volontaire et un contrôle permanent jusqu’à la sortie de la figure
Que dit le manuel de la Carrera à ce sujet ?
Spiral dives attain higher rates of descent, but the G-forces can be significant and the manoeuvre is more technically demanding… Before entering a spiral, make sure you have adequate height for recovery. To enter the spiral dive, weight shift and progressively apply the inside brake until the glider enters the spiral. As the glider accelerates into the spiral, centre your weight and control your rate of descent with weightshift and outer brake…
To exit the spiral, check your weight is centred (or slightly towards the outside) and progressively release the inside brake. As the glider starts to exit the spiral, you may also choose to reduce the pendulum moment by briefly re-applying the inside brake. The Carrera has no tendency to remain in a stable spiral dive under normal conditions. In line with the latest certification requirements, the Carrera will recover spontaneously, after the inside brake is released, from a spiral dive with a sink rate of up to 14m/s with the pilot in a neutral sitting position. However, in certain cases, such as spirals with excessive sink rates or wrong harness settings, pilot action may be required. In such cases, exit the spiral by weightshifting to the outside and progressively applying the outside brake.
Suivent les avertissements de rigueur :
WARNING: The high G-forces experienced in steep or prolonged spirals may result in disorientation or even loss of consciousness. Spirals with descent rates above 10 m/s are not recommended.
CAUTION: Frequent steep spirals may cause premature aging of your wing.
Ce dernier avertissement est plus que le bienvenu…
Une fraction très réduite de la population est en mesure que conserver un état de conscience correct à de tels niveaux d’accélération - quant à piloter précisément la sortie… n’y pensez même pas
Pour s’en convaincre, il n’est pas nécessaire de passer la quarantaine (à plus de 50 ans… et bien demandez à Bérod qu’il vous raconte les effets de l’âge et pourquoi il ne met plus les pieds sous des ailes de compé) pour aller faire un tour de G-Force, ou même seulement un tour dans une attraction de type montagne russe qui soit réputée pour délivrer plus de 4G à ses visiteurs (passifs)
Retenez que pour un pilote de test bien entrainé (avec une bonne préparation des cervicales… demandez aux filles qui ont été pilotes test : Sandie, Seiko - dont on ne peut pas dire quelle ait froid aux yeux!), 5 G est déjà la limite à laquelle il devient impossible commenter les figures - A 6 G, il ne faut se concentrer pour ne pas oublier de faire l’effort nécessaire respirer, etc.
Mais oubliez tout cela, car pour la majorité d’entre vous comme pour moi, il y a longtemps que nous avons perdu connaissance… alors que l’aile fonce en tournoyant vers le sol