Gonflage bi, pilote et passager face voile, kikifésa ????

En effet.

Pierrot (était très mauvais en décollage “dos voile”, et encore un peu mauvais maintenant! Mais je me soigne encore). :coucou:

Salut,

Je rejoint totalement Patrick et Marc à propos du réel intérêt à avoir les deux techniques, face et dos voile, à sa disposition et d’en utiliser celle la plus appropriée en fonction des conditions aérologiques et topographiques rencontrés.

Après j’ai beaucoup de mal avec ce genre d’affirmation : :grat:

J’admets volontiers que en cas de site bien, pour ne pas dire fortement alimenté, le face voile présente l’avantage de pouvoir mieux gérer l’énergie de la voile en allant vers elle, disons au-delà de 20 km/h. Entre 10 et 20 km/h les deux techniques peuvent très bien convenir toutes deux et sous 10 km/h … Sous 10 km/h le face voile est une bonne façon (parfois) d’amuser la galerie au déco en finissant par trébucher en courant en marche arrière et en finissant, une fois sur le dos, de se faire doubler par la voile qui aura enfin daigner à s’élever. :oops:

Même et j’aurais tendance à dire le plus souvent, un déco compliqué est plus sûr en partant tout de suite en marche avant et en sachant ou on met les pieds.

Pour l’anecdote, lors d’une access B ou l’absence de brise au déco faisait que tout le monde sortait très bas du dit-déco et n’arrivait pas rejoindre du coup à hauteur encore utile la première (très faible) ascendance sur le chemin de la 1ère balise. Beaucoup de monde ayant fait un tas direct, l’organisation à prolongé la fenêtre et ramassé/remonte tout le monde au déco.
Moi, en posant ma voile tout en haut de l’aire de décollage, le bord d’attaque relevé contre les premiers arbres de la lisière de forêt et en partant dos voile et très énergiquement, le dos voile m’ayant aussi permis d’être très bien dans le début d’un cycle et le début d’un cycle aussi faible soit-il ce cycle et toujours plus intéressant qu’après.
Bref, j’ai su sortir ~50 m plus haut que tout le monde, choper l’ascendance et aller claquer la 1ère balise, revenir dans l’ascendance et faire un (petit) bout de chemin vers la seconde. Du coup je me suis retrouvé virtuel 1er de la compêt et très heureux jusqu’au … soir. Soir, ou j’ai dû me rendre à l’évidence que les 9 autres pilotes minimum ayant à décharger leur trace pour valider la manche. Eh ben, ils ne se donneront pas la peine. On a finalement été que 6 à décharger nos GPS. Bof, tans-pis, le sujet du jour n’est pas là mais dans le fait que le face voile n’est pas forcement la solution et que l’on rencontre de plus de gens qui ne savent plus gonfler/décoller dos à la voile. :canape:

Il y a 20 à 20 ans en arrière avec des voiles qui ne gonflaient pas, qui ne décollaient pas et qui n’avaient pas non plus la finesses des voiles d’aujourd’hui pour s’éloigner de la pente, tous ne démarraient que dos à la voile et aujourd’hui on voudrait prétendre que le face voile est la panacée absolue ? Non le fait est que l’image du face voile plait tant que nombreux sont ceux qui n’utilise plus du tout le dos voile et qui … le vent nul venu se retrouvent fort démunis. :shock:

Après, que chacun trouve chaussure et méthode à son pied et moi j’essayerais dans le futur comme par le passé d’expérimenter plusieurs modèles, histoire de disposer de celui qui me sera utile en toutes circonstances. Même si, naturellement comme tout un chacun, j’aurais ma(mes) préférence(s).

Bonne après-midi,

Évidemment, pour moi qui frise les 90kg, c’est sans doute un point qui m’importe moins… Mon sentiment, c’est que le passager face voile est mieux impliqué dans le processus de décollage.

Le briefing reste primordial, et l’adapter à sa technique de décollage est important. Dans mon briefing avec passager face voile, je bouge un peu avec mon passager pour qu’il ressente la traction sur les écarteurs, et je lui dis un truc du genre : “il faut que tu suives le mouvement. C’est comme la valse, mais c’est moi qui guides, et toi, tu suis”.

Imaginons l’inverse, le pilote est plus petit et plus léger que le passager… le pilote décolle en premier et alors le passager a des chances de tourner, ou pas, dans le mauvais sens. :affraid:

Quoi qu’il en soit je n’ai pas encore pu essayer cette technique : les deux face à la voile et sa laisse ne perspective de nouveaux jeux au sols.

Pour le reste, on est d’accord, il faut s’adapter…comme le choix du dos/face voile en fonction des sites, des conditions et des passagers. Et dans la progression, il ne faut pas abandonner une technique plutôt qu’une autre.
Après…rater un gonflage dos voile sur le pelouse d’un grand déco par vent faible est souvent marrant à regarder. Mais se faire arracher dos voile sur un petit déco face au trou aménagé sur un morceau de rocher entre des chenes kermes, est pour moi un presque accident.

je n’ai pas encore ma qualif, j’ai juste passé la préfo, je n’ai vraiment pas la prétention d’avoir une opinion
Je suis juste curieux et j’observe beaucoup les biplaceurs (surtout depuis qq temps :ange: )
j’ai un copain qui utilise la technique du face voile pour le passager avec beaucoup de bonheur, surtout quand c’est fort

Il m’a dit que c’était un super moyen pour que le passager réagisse correctement quand il faut franchement avancer sur la voile
il n’y a pas de surprise de leurs parts et le retournement est forcément bon, les écarteurs les empêchent de se retourner dans le mauvais sens.

mais comme dis Marc L. avec beaucoup de sagesse : il faut s’avoir s’adapter
Le peu que j’ai compris du biplace, c’est qu’il faut s’adapter au terrain, aux conditions (comme en solo) ET au passager

ma petite pierrre à 2 balles
perso depuis 3 ans j’utilise le gonflage face avec le passager face voile

je vole une quarantaine de bi an sur un site de 200m de dénivelé où le plouf n’a pas grand intérêt alors brises, thermique et alpes du sud donc 99 % de déco face voile
les écarteurs rigides passent sous les bras du passager (je dépatouille le tout en vol )
cela me permet après briefing d’accompagner la montée de la voile en marchant 2 ou 3 pas vers elle,d’éviter les shoots , les passagers tirés en arrière et qui se mettent assis
je me retourne toujours du même coté (le coté de retournement fait partie du briefing) le gonflage de la voile fait quasi se retourner le passager
le passager voit ce qui se passe et n’est pas surpris
pour moi c’est ma bonne méthode dans mon contexte les Vosges je connait pour y avoir voler pendant 14 ans c’est sur que c’est plus du dos voile que du face voile
pour moi je n’y voit pas d’inconvénient et cela me permet de corriger la voile bien mieux qu’en face voile
voila fin de ma petite pierre à 2 balles

merci fraclo du detterrage

la video ne m’a pas du tout convaincu :wink: , j’ai bien lu les arguments de Gilles qui reconnait que le pilote doit être plus lourd que le passager, mais dans le même temps il est soulevé, je ne vois pas comment dans ces conditions le pilote peut accompagner la voile sereinement

Surement une question d’habitude et de brieffing, je déconseille de faire des essais avec un passager lambda.

J’amais vu cette méthode par chez nous, alors que la majorité des bis se font par un vent >=25km/h

Ouais, en meme temps, ca m’étonne pas…C’est pas forcement tres convaincant…c’était un de mes premiers essais avec un passager lambda. J’avais du mal me faire comprendre pour ce qui est du “résesiter” à la montée de la voile (ma passagere du jour était allemande, ceci explique peut etre cela…)

Ce que je peux te dire, c’est que j’ai fais ca pendant quelque temps, et que j’avais bien aimé. Pour ce qui est du retournement, ben en fait ya pas trop le choix, le passager est retourné direct dès que la voile tire vers le haut.
Depuis, je suis revenu vers une technique un peu plus classique. Comme je décolle rarement dans du fort, ben je préfere alors demander un coup de main. J’y reviendrais un de ces 4 je pense.

Le premier point que je vois sur cette vidéo, c’est le coté de retournement!!! en bi, avec le passager qui frotte la poignée du secours (quand il ne s’y accroche pas pas qu’il a peur!!!)… y’en a vraiment qui ont envie de mettre le passager sous le pepin en sortie de déco!!!

Toi t’as bien retenu la leçon en QBI! j’y étais aussi donc pas oublier non plus!

Faut pas etre susceptible avec toi :wink:

Ta remarque reste pertinente et je l’ai aussi eu en qbi, mais tu propose quoi ? :

  • Se retourner à gauche (depuis le temps que je tourne à droite, c’est plutôt instinctif…).
  • Mettre la poignée secours à gauche ? pour le coup la video est un peu vieille et fait avec du matériel club. Pas sur que c’est possible sur ce modele. Sur ma sellette actuelle, je peux mettre droite ou gauche. Mais en tant que droitier, je me vois mal avec une poignée à gauche…

J’ai un peu l’impression qu’il n’y a pas de risque zero…

Oui effectivement! Toutes mes excuses!

Effectivement il n’y a pas de risque nul! Mais celui ci est facile à éliminer… Et quand tu regardes les pros, ils se retournent tous du même coté…
J’essayerai de retrouver une vidéo où on voit ca, ca refroidit…

À noter qu’avec un pax devant soi et relié avec des écarteurs rigides, il est impossible de se twister. Donc même si on se tourne du côté non-habituel de notre pratique solo, on ne risque pas de se tromper de sens en revenant en position décollage après gonflage. Bon cela n’évite évidemment pas de se sentir éventuellement “bizarre” voire mal à l’aise avec la prise des commandes. Un peu de pratique n’est pas inutile bien sûr mais la problématique de départ twisté n’existe pas.

Tiens, ma poule… Je suis arrivé à récupérer des bouts de vidéo qui datent d’une époque où je classais encore mes photos et mes vidéos… Et zou ! petit montage rapide !

Et oui, je conseille de tester cette méthode (en pente, donc), histoire de s’en faire une idée et de l’ajouter (ou pas) à sa panoplie de techniques possibles de gestion d’une topo/aéro/passager/etc.

https://vimeo.com/175757275

Voilà, voilà…

Mouarf… Je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien. Wowo, tu devrais faire preuve d’un peu moins de certitudes parfois…

http://www.parapentiste.info/forum/incidents-accidents-de-parapente/mon-deco-le-plus-merique-t44142.0.html;msg558413#msg558413

Tu mets la poignée à gauche si c’est ton matos et que tu mets aussi ta poignée solo à gauche. Fais gaffe quand tu empruntes du matos (club) quand même…

Mieux : tu apprends à te retourner de l’autre côté. Ton soi-disant instinct, il te faudra 45 minutes en pente école pour le changer. En plus, en sachant te retourner des 2 côtés, tu seras beaucoup plus performant : et oui, sur un déco alimenté travers droit à 45°, tu as besoin de 135° de rotation par la gauche contre 225 par la droite (avec en plus les suspentes dans la gueule).

L’examen QBi comporte une séance en pente école. J’y demande au moins un dos voile, et un face voile de chaque côté aux candidats.

j’ai jamais vraiment testé cette méthode, mais petite question, y a t’il pas un risque que le passagé ce focalise sur la voile et reste statique au moment de prendre la vitesse ?

je vole toujours avec mon stromboli (environs une vingtaine de vol mini depuis 2007 !), et la monté est relativement tranquille donc j’ai bien le temps de la contrôlé en plus elle ce recentre quasi toute seul !

sans vent ou avec vent faible la question ce pose pas, je decole dos voile !

maintenant j’ai testé quelque bi recent (bigolden3, dual, diamir for 2 et arteson )car je pense réformé mon bi (bien qu’il ai encore 50% d’usure !) et j’ai été bluffé, même sans vent avec certain bi le face voile est une formalité !

bref pas évident tout ça !

Personnellement, je ne connais pas une méthode qui ne comporte pas de risque d’inconvénient(s). Il n’est pas question pour moi de convaincre qui que ce soit que c’est la méthode ultime. Il est juste question de dire que c’est un outil, et plus tu auras d’outils dans ta boite, plus tu seras capable de prendre la meilleure décision en fonction du site/aéro/passager et d’adapter ton briefing en fonction. Dans ce cas précis, je fixe à mon passager un élément géographique majeur comme cap de sortie déco, et quand je veux qu’il se retourne, je lui dis de regarder cet élément. C’est tout simple et ça fonctionne.

Mais je fais aussi du dos voile mains hautes, mains basses, du face voile classique à droite, à gauche, du cobra, du gonflage voile en bouchon ou en U, avec ou sans trims, et des variantes de tout ça… Il y a plein d’autres méthodes que je ne connais pas parce que je n’ai jamais eu la chance de les tester. Les méthodes employées par les biplaceurs de la dune sont intéressantes. On m’a parlé aussi d’un pilote qui monte un cobra à partir d’un trou qu’il a creusé sur son déco pour ne pas que la voile prenne l’air avant qu’il le décide (j’adorerais voir ça…). Et je n’ai pas tout vu !

Tu as certainement raison et j’aurais du ajouter dans les conditions que je m’autorise et qui ne sont assurément pas les mêmes que celles qu’il t’arrive d’exploiter. Mais se faire twister en biplace avec des ecarteurs rigides doit même pour des Pro à x centaines de biplace/an être du domaine de l’exeptionnel. Pour preuve, on trouve plusieurs témoignages et même vidéos de biplaces dont le secours s’ouvre au déco ou d’autres ou le passager n’est pas attaché mais de pilote twisté entre ses ecarteurs rigides… Tu es le premier dont j’ai connaissance.
Merci d’ailleurs pour ton témoignage qui met bien le doigt ou il faut. À savoir qu’il est toujours possible même ce que l’on n’imagine pas. Et là, je pense que la meilleure (et non infaillible) façon de s’en prémunir est de se préserver une marge aussi importante que possible entre ce que l’on se pense capable (objectivement) et ce que l’on pense devoir être capable (objectivement) au vu des conditions.
Et bien sûr, plus encore en biplace qu’en solo car ici en plus de notre santé, quelqu’un nous confie la sienne.

Je continue à penser que le risque du secours qui se voit tirer inopinément au moment du retournement est plus présent que de se twister tout seul en tant que pilote entre ses écarteurs rigides. D’ailleurs dans ton cas que tu cite, ce n’est pas un mauvais choix dans le sens de retournement lié à l’habitude qui est en cause mais bien un phénomène aérologique qui a pris au dépourvu et depassé momentanément ta capacité de pilote.

Je te rejoints totalement sur l’intérêt d’être apte naturellement à gonfler face voile en se tournant des 2 côtés en biplace comme en solo. Maintenant cela n’est définitivement pas donné à tous. Si vraiment en Rhone-Alpes vous en faites un critère éliminatoire pour la Qbi, faudra pas s’étonner que les candidats préféreront s’exiler pour être autoriser à partager leur passion du vol.

La solution la plus simple me semble alors de mettre comme tu le suggères, la poignée du secours de l’autre côté. La plupart des sellettes biplace le permettent. De travailler le geste d’extraction sous portique (à tout hasard) Si vraiment le secours se devait d’être jeté, la montée d’adrénaline donnera toute la force nécessaire même au “mauvais” bras de le faire. Le risque de la perte de temps d’aller chercher la poignée du mauvais côté me semble minime, surtout si on prend soin de faire des poignées témoins en début et lors de chaque vol. Enfin éviter au mieux d’avoir à se servir de son secours est sans doute pas inintéressant non plus (mais bon cela fait moins rêver)

Bien sûr que tu as totalement raison ; plus on a d’outils dont on sait se servir, mieux on est armé pour réagir à toutes les situations, celles prevues et les autres.

Bonjour à tous,

Les deux décos des vidéos sont qd même bien pépères. : :lol:

Dans ma vie de biplaceur bénévole à moi quand un passager s’est retrouvé devant moi de face ou de dos dans les conditions normale de vent que l’on a ici (Mt Bouquet Gard), je suis parti en surf, puis fait arracher bien sur, et la tension brutale de la mise en tensions des élévateurs du passager a été très néfaste à cause de la brutalité de la mise en tension. :banane: :banane:
D’autre part, suivant le moment de mise en tension cela peut faire tomber le passager (mais ça ne m’est pas arrivé).

Donc, du coup, maintenant, quand un passager passe devant moi, mes capteurs sont franchement dans le rouge (mon fils par distraction de temps en temps). :grrr:

Le passager devant, celà m’est arrivé à mes début de biplaceur, et depuis, je fais toujours attention à ce que le passager soit en tension en début de gonflage, d’une part et que les maillons suspentes des élévateurs soit au même niveau quand le passager est sur le départ (avec mes brins d’écarteurs non tendus). Si ce n’est pas le cas je lui bouge le bassins (le cul en clair) pour lui rappeler qu’il faut qu’il tire ses deux brins d’écarteurs symétriquement en direction du cap. (Évidement je bloque la voile aux arriéres en faisant çà et je le fait avancer avec une extrême douceur). :init:

Certe il y a le risque qu’il tombe vu l’accélération arriére qu’il va prendre, mais si il est bien “préparé” ça n’arrive pas.

Quand à le mettre face voile par vent fort (procédures des vidéos) , pour moi c’est bien craignos.; c’est viable que par vent moyen (en fait c’est un gonflage solo avec prise en charge du passager une fois la voile sur la tête).

Une chose qui marche bien aussi avec des passager “lestes” et vent turbulent c’est de lui expliquer le recentrage sous voile et lui dire que le cap est perpendiculaire à la voile au moment de la consigne de départ. :vrac:

heu,oui, j’ai des écarteurs souples pour info.

Bon vols à tous. :jump: