Comme cela a été évoqué plus tôt, les phénomènes de gradient et les rouleaux ne sont pas que des mouvements verticaux; il existe leur pendant verticaux.
Autre élément a prendre en compte, une forte activité thermique génère des obstacles aérologiques aussi influents que des reliefs, des falaises, des crêtes… Un fort déclenchement thermique peut en quelques minutes inverser le sens de la brise de pente, faire apparaître un rouleau horizontale en aspirant littéralement l’air d’une combe voisine.
Quand on se fait piéger dans un tel système, c’est le chaos… et le passage en mode guerrier “survivor”… La chance aide parfois. Mais alors bien retenir que quand on joue avec le diable qui est en nous, il arrive que l’on perde.
Prenez le temps de bien comprendre ce qui est écrit avant de crier.
Je partage complétement l’avis de Piwaille. Et ce qui peut nous poser problème est justement que la majorité d’entre nous ne le comprenne pas.
Car autant la compréhension de l’aérologie est appréhendée comme une science que certains “performers” ont renoncé à creuser, préférant la facilité au travail sur soi-même, le “par coeur” et le suivi des traces patinées à la réflexion (je vais encore me faire des copains…), autant le pilotage en incidence est gravement négligé dans la formation des pilotes.
Par exemple, je ne suis pas sûr que beaucoup comprennent pourquoi des essayeurs de mag racontent qu’avec tel modème de A ou de B accessible ils prennent beaucoup de plaisir à jouer finement de l’accélérateur en thermique, de façon symétrique, mais aussi disymétrique.
Ou aussi pourquoi il est très dangereux de rester face à la brise au taux de chute mini quand on se rapproche du sol dans une brise hachée par de puissants déclenchement thermiques (provoquant de brutaux passages en sur-incidence).
Et que ce n’est pas parce que l’on a une aile équipée d’1 BA… SN (eh oui…) que l’on doit se dispenser de veiller alors à chaque instant à placer autant que faire se peut ce BA au voisinage de sa plage optimale d’incidence.
Ce travail là se fait autant en pilotant de façon à conserver une vitesse air élevée qu’en orientant le BA vers le sol à chaque fois que l’on ressent une rafale ascendante puissante (accélérateur et/ou mise en virage glissé), et à remettre l’aile à plat dès que le pic d’accélération ressentie est passé.
Etc.

faut juste faire en sorte que ça ne soit pas la fin 