C'était comment avant ?

Dès la démocratisation du portable (fin des années 90) ,il était facile d’avoir les conditions en temps réel sur site par son réseau de potes passionnés ,moniteurs et écoles .
Je me souviens d’un jour ou ça ne le faisait vraiment pas dans la combe de Savoie, et à 9 h, un coup de fil à un moniteur qui bossait à Bourg st Maurice nous a assuré une journée de r^eve chez eux et ce fut le jackpot avec plaf à 3500. Les moniteurs qui bossaient dans différentes écoles communiquaient aussi entre eux pour voler au bon endroit . Et ça , ça marche bien encore maintenant si on a des potes fiables sur place.

La fiabilité des potes, ce n’était pas mieux avant, ni pire : c’est toujours aussi discutable parce que, comme disait le hérisson descendant d’une brosse à linge, tout le monde peut se tromper.
Quand on me demande un avis, j’oscille entre le paysan arabe (mektoub…), le paysan savoyard (des fois…) et le paysan normand (ptêt’ ben qu’oui…), et il n’y a pas meilleurs augures question météo locale que les paysans du cru.
Et réciproquement.
Bref les prévisions météo sont à peine plus fiables que celles d’un ministre des phynances (clin d’oeil à Alfred Jarry).

J’ai un peu étudié (et pratiqué) la physique tout au long de ma vie et s’il y a un domaine où l’incertitude est toujours forte, c’est bien dans la thermodynamique de l’atmosphère tant il y a de paramètres qui interfèrent les uns avec les autres.
Il y a maintenant des “modèles” informatiques qui, en application brute, ne donnent rien de bon, un peu comme les rhumatismes des paysans d’antan. Une fois étendus en leur apportant les informations pertinentes d’un maillage serré de balises météo, on arrive à faire des prévisions un peu moins aléatoires que la simple observation des nuages et de la direction du vent en moyenne altitude.
Cela n’évite évidemment pas les mauvaises surprises. Les alpinistes mettent des buts et les parapentistes éclusent des bières.
Et lycée de Versailles.

Globalement c’est quand même MIEUX MAINTENANT et cela devrait aller en s’améliorant encore.
On ne pourra ans doute jamais prendre en compte l’effet papillon mais les météorologues issus du lycée Papillon sont dans le trou ou à le retraite avec un pied et demi dans la tombe.
A ce propos, je me rappelle un concours publié jadis par le figaro (pas de majuscule pour ce torchon d’extrême droite), qui devait aboutir à désigner le plus grand menteur. Deux candidats furent immédiatement déclarés vainqueurs et hors concours, un politicien et un météorologue, qui tous deux déclarèrent : “je n’ai jamais menti”.

CE N’ ETAIT PAS MIEUX AVANT.

Je ne sais pas si la qualité et la fiabilité des prévisions météo pour notre activité progresseront plus vite que nous, en tout cas il me semble essentiel de ne les prendre en compte que parmi un certain nombre de paramètres qui constituent ce qu’on appelle l’analyse des conditions.
Et comme le ci-devant hérisson, l’erreur est notre lot commun, avec cette différence fondamentale qu’en montagne ou en l’air, celui qui s’est trompé a rarement la possibilité de corriger son erreur.
:trinq:

Wowo, les éoliennes indiquent la direction du vent assez haut au dessus du sol (sauf si elles sont en maintenance).

Et, dans une certaine mesure, leur vitesse de rotation est également un indice de la force dudit vent.

Je peux te parler des éoliennes près de Bar sur Aube sur l’A5, des éoliennes à Ténérife sur le site de Arico, de Fasnia par exemple, ou celles que l’on voit sur le trajet Auxerre-Grenois, Grenois étant un site qui a besoin de vent pour fonctionner.

Selon l’orientation des éoliennes (automatique), on en déduit la direction du vent et la force du vent (en faisant attention au fait que toutes les éoliennes ne sont pas calibrées de la même manière) mais on peut se faire une grosse idée de si ça va voler ou pas -trop fort, pas assez fort et si le vent est bien axé ou pas).
Puisque tu sembles être un novice en matière d’éolienne et d’aide pour le vol libre, une petite devinette très utile :
tu vois un groupe d’éoliennes à disons 20 km : selon que les pales tournent de droite à gauche ou de droite à gauche, peux-tu dire si l’éolienne est de dos ou de face (et donc tu peux en déduire le sens du vent).

Ces éoliennes sont bien sûr très utiles quand le vent se renforce et qu’en l’air tu vois les pales (la hauteur d’une éolienne est d’environ 150 mètres) circuler plus souvent.

Pffff encore un truc moderne. Ils cherchent des éoliennes pour savoir si ça vole, avant on regardait les drapeaux :slight_smile:

Matthieu, je ne suis pas trop d’accord pour parler de force de vent en fonction d’une éolienne.

Une éolienne à des palles à pas variable.

Si vent trop faible, une éolienne n’atteindra pas sa vitesse de croisière donc il y a bien une lecture à en tirer.

Par contre, une fois sa vitesse de fonctionnement atteint, le vent peut se renforcer sans que l’éolienne n’accélère.
C’est donc un piège à con.

Moi pour être sûr, je préfère aller juste là où sont les éoliennes, c’est plus précis comme info comme ça :canape:

https://1.bp.blogspot.com/-fWYSunogssI/U-NNYURb56I/AAAAAAAAIrA/VX9DQVlAQ9M/s1600/G0111657-2s.jpg

:pouce:

Ouais mais tu as une Spantik alors les conditions aérologiques tu t’en fous, ça réouvre toujours quelque soit le merdier dans lequel tu la mets…
(expérience vécue à l’insu de mon plein gré…)

Moi ca me choque qu’il “coute” moins cher de prendre l’avion pour aller à l’autre bout du monde que de prendre le train pour faire un Paris -> Nantes (exemple complètement arbitraire). Et encore, à Nantes on peut encore y aller en train. Je met coute entre guillemets car on ne parle la implicitement que du coup financier pour l’usager. Quel est le cout environnemental, societal etc etc etc ?
Pardon pour ce HS.

ce qui est sur c’est que les éoliennes c’etait mieux avant… :mrgreen:

Bon en fait, on était pas si malins que ça, on faisait des bornes pour aller voler et quand on y était, c’était bon ou pas… et on passait pas mal de temps a attendre sur place que ça vole…ou non… et puis on rentrait à la maison, souvent en se disant : bon encore une journée de foutue…mais ça, ça arrive encore non ?

Il faut voir le bon côté des choses, le train est trop cher :wink:

Une Spantik, ça marcherait s’il était derrière les éoliennes ? si oui, j’achète tout de suite !! :sors: (là ce se serait un vrai piège à c…

La photo est superbe !
Merci

A+
L

http://i.ytimg.com/vi/twkDQ-TmhAg/maxresdefault.jpg

Et quand les éoliennes prennent la position horizontale, c’est qu’il est temps de rentrer…

Oui, mais ça, c’était avant :canape:

[quote]La photo est superbe !
Merci

A+
L
[/quote]
Merci Laurent :oops: :coucou:

La question était pour M@tthieu mais comme c’est vous qui repondez… Perso je ne suis pas convaincu de la pertinence de l’information que nous donne les éoliennes.

Pour ce qui est du vent elles sont généralement installé dans des endroits ou le flux est régulier en force et en direction voire canalisé car même si elle le peuvent dans une certaine mesure, faire la girouette n’est pas leur point fort.

[quote][…] Même avec un système d’orientation de la nacelle performant, il est donc préférable d’avoir une direction de vent la plus stable possible pour obtenir un rendement optimal […]
[/quote]
Puis en connaissance du fait qu’une éolienne a besoin d’un 15 km/h minimum pour fonctionner, à t-on vraiment besoin d’une mauvaise girouette géante pour savoir d’où et vers où soufle le vent ?

De même avec les multiples systèmes de régulation et d’adaptation à la force du vent qui existent, bien malin celui qui peut depuis l’observation d’éoliennes au loin, déterminer la vélocité du zef pour l’endroit qui l’intéresse. C’est quand même assez rare d’envisager le soaring tout prèt. Y a quelques exeptions… j’en conviens (cf, la photo un peu plus tôt dans le fil) :pouce:

[quote][…] Régulation aérodynamique sur les pales
Le pas variable permet de modifier l’orientation des pales sur le moyeu et permet ainsi de modifier l’énergie récupérée par l’éolienne. […]
Le pas fixe empêche les pales d’accélérer en utilisant l’effet Stall qui agit comme un frein par le décrochage aérodynamique au niveau de la pale du rotor.
Les volets (aérofrein ou flaps) s’ouvrent automatiquement, si la vitesse du vent devient excessive ou si un problème est décelé, et ralentissent les pales ou diminuent leur portance en provoquant un décrochage aérodynamique.
Les spoilers, encastrés dans le bord d’attaque des pales […] à partir d’une certaine vitesse linéaire, la force centrifuge provoque l’éjection de tous les spoilers au même moment modifiant ainsi le profil aérodynamique Régulation aérodynamique sur les pales […]

[/quote]
Un lien si le sujet vous intéresse : https://fr.wikipedia.org/wiki/Éolienne

Du coup je continue à m’interroger sur l’utilité des éoliennes pour déterminer l’aerologie des lieux (surtout si elles sont à quelques kilomètres) Je me demande même si leur observation ne risque pas de nous conduire à de mauvaises interprétations et décisions. :grat:

:trinq:

[quote=“M113,post:45,topic:65811”]

Matthieu, avant de dire à quelqu’un “Puisque tu sembles être un novice en matière d’éolienne et d’aide pour le vol libre”, vaudrait mieux que tu t’informes toi-même !

Les éoliennes de grandes tailles atteignent leurs meilleurs rendements à (selon les modèles) 40 km/h.

Si elle tourne à 15 tours/minute à 40 km/h et produit X watts, à combien tournera t’elle dans 60 km/h ?
Réponse; encore 15 tours/minutes et X watts. Les palles adoptent de plus en plus un grand pas d’hélices pour réguler le RPM.

Donc tu peux te mettre en erreur en regardant une éolienne.
PIRE, si le vent continu de forcir, rendu à un certain point, elle se mettra à ralentir. Pour éviter la destruction de l’éolienne du au bout des palles qui peuvent rapidement dépasser le mur du son et à la surface faisant opposition au vent, elle se mettra en drapeau.

Donc il vente du Sud à écorner les bœufs et toi Matthieu, tu pourrais voir une éolienne qui te dit “vent faible de l’Ouest ou Est”.

Vraiment pas fiable !