Le véritable souci, et pas seulement dans notre activité, est que la sensibilisation sous quelques formes que ce soit touche en priorité les personnes “déjà sensibles ou tout au moins sensibilisées” aux problèmes de sécurité et à leurs propres carences en la matière. Ce qui ne représente que 25 à 50% maximum de la population.
Alors certes les actions de préventions et de formation vont probablement permettre de réduire de quelques % l’accidentologie et d’améliorer la sécurité sur cette frange de la population. Mais comment réussir à faire passer la message aux 50 à 75 % qui ne s’estiment jamais en danger et sont convaincus de maîtriser tout de A à Z à chaque fois qu’ils décident de sortir le parapente du sac ? :grat:
Au sein de notre club, nous avons instauré des sessions de gonflage mensuelles tutorées par un élève moniteur et un accompagnateur, des we de formation / perfectionnement ou nous faisons venir en plus un BE, etc… Ces séances affichent complet, pour preuve qu’il y avait une attente.
Mais ce sont presque toujours les mêmes pilotes qui y participent, et nombreux sont les autres pilotes qui trouvent cela bien… pour les débutants ! Mais ne se sentent pas eux même concernés, forts de leur “longue expérience”. Alors qu’il me semble que nous tous prenons des habitudes pas toujours très bonnes, oublions certains basiques, etc… Et nous avons donc besoin régulièrement d’un regard extérieur affuté à cet exercice, pour identifier nos petites dérives, et nous aider à les corriger, voir à nous adapter au nouveaux matériels.
Encore faut-il accepter de se remettre en question… 