Ce matin, je relisais dans une revue spécialisée une interview de Luc Armant datant du printemps 2015 et concernant l’évolution et la conception des voiles.
J’y ai vu qu’il est arrivé à Ozone de jeter jusqu’à 600 kg de proto en une année ! Ce qui peut expliquer les coûts de développement :grat: … et dans une certaine mesure le prix d’un modèle d’une marque concurrente misant sur un concept complexe et novateur…
Mais là n’est pas l’objet de ce post.
Il y dit aussi clairement que parmi les contraintes importantes qui limitent les progrès et innovations techniques, ainsi que la sécurité, il y a les contraintes liées aux procédures d’homologation.
Ma question est alors : Pourquoi des marques disposant d’une certaine assise financières et d’une reconnaissance pour leur sérieux, comme Ozone, ne tentent-elles pas l’aventure en proposant une voile d’un niveau de perf et de sécurité sensiblement supérieur à la production actuelle en faisant l’impasse sur l’homologation EN, ou à la limite en se contentant de celle à la résistance en charge.
Venant d’une marque réputée et en expliquant la démarche, je ne pense pas que cela soit un frein important en terme de vente. Cela surtout si le produit surclasse allègrement et vraiment la concurrence. Il suffit de voir le succès des productions de Little Cloud, alors que ce constructeur, aujourd’hui reconnu, sortait de “presque nulle part” il y a une dizaine d’années et n’homologuait pas ses produits, sauf en charge . (Que Tom m’excuse pour ce cliché, qui ne se veut en rien négatif, bien au contraire au vue de la réussite de la marque et de ses produits
).


