Bonjour à tous,
je sollicite à nouveau votre sagacité pour répondre aux questions du néophyte angoissé que je suis.
Je cherche à l’heure actuelle à concilier deux concepts théoriques qui me semblent clairs pris séparément mais en complète contradiction quand on veut les mettre en relation. Je m’explique.
J’ai lu un peu partout la fameuse histoire de la mouche dans le train qui se fait reluquer sous tous les angles par une vache. Je crois que le but de la métaphore est d’expliquer la différence entre la vitesse/air et la vitesse/sol. La vache voit passer la mouche à 305km/h dans un sens et à 295 km/h dans l’autre alors que le misérable insecte ne fait que voler à 5km/h. Autrement dit, si j’ai bien compris, la mouche ne “ressent” toujours que 5km/h de vent sur ses gros yeux moches (le vent relatif).
Comme je suis bête et méchant, j’ai essayé de transposer ça au parapente : le pilote ne perçoit toujours qu’environ 35 km/h de vent, indépendamment de la vitesse du vent qui fait bouger la masse d’air dans laquelle il évolue.
Ce qui me pose problème là-dedans, c’est que dans ce cas je ne m’explique pas les complications engendrées par le gradient de vent. J’avais compris du gradient la chose suivante : quand le vent est de moins en moins important en se rapprochant du sol, il peut arriver que le vent que reçoit la voile dans les caissons s’effondre brutalement. La voile plonge alors pour reprendre la vitesse que le vent lui a soustraite, et le pilote qui n’avait pas assez de vitesse fini avec une entorse.
Ce qui me chiffonne, c’est que d’après le théorème de la mouche et du TGV, le parapente ne devrait toujours avoir dans les caissons que son propre vent relatif. Autrement dit, l’affaiblissement du vent en approchant du sol ne devrait pas avoir d’influence sur le vol de la mouche, mais éventuellement sur la vitesse du TGV. :grat:
Vous allez me dire que j’aime un peu trop me prendre la tête, et vous aurez raison. Mais il n’empêche qu’il y a un truc qui m’échappe et que j’aimerais bien comprendre. Si une âme charitable a la réponse et le coeur à prendre la peine de répondre à un cas désespéré, je suis preneur !
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) et il perds encore 5km/h … donc il va piquer encore plus fort (puisque le décalage entre sa vitesse air est trop important par rapport à ce qu’il aimerait)



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