Licence 2015

Tu a tout compris

Il y aurait d autres possibilités à creuser pour prendre en compte cela
Et j avais lu que peu de passager biplaces se transforment en pilote,déjà que la part des élèves continuant est faible

d’un autre coté , il y peu de pilote qui n’ont pas commencé par un bi-place ou en étant élève :wink:

Qd tu dis que la RCA pro est au double, c’est juste pour la pratique du bi? ou c’est pour l’intégralité.

Et moi, je propose qu’on analyse la sinistralité des catholiques blonds se prénommant Fabrice, car il est de notoriété publique qu’ils ont plus d’accidents que les autres, et qu’ils devraient payer plus cher.

Putain, faut que j’arrête de lire ce fil. Y’a une concentration de conneries à la ligne proche de la saturation.

Et encore je ne suis pas intervenu ROTFL ROTFL (exemple : les problèmes de mécavol pour solo sont-ils les mêmes que pour les biplaceurs - parce qu’ils ont deux et donc 4 jambes et donc plus de traînée…surtout au sol quand ça arrache (vu et subi) :sors:

C’est exactement ça. Marrant, pendant mes études de statistique un prof avait soulevé ce problème : on dispose de plus en plus de données exploitables (via l’informatique), et on pourrait presque imaginer calculer le risque pour le blond catho d’1m73 chaussant du 41. Il posait la question sur la remise en question de l’assurance et du principe de solidarité (qui n’est pas de la charité) associé.

A mon avis, ce qui chagrine et l’origine du débat sur ce fil, c’est qu’est mis dans le même paquet ceux d’entre-nous qui font une pratique loisir, et ceux qui gagnent (honnêtement) de l’argent avec. Discussion un peu pimenté par l’agacement dû à l’attitude de certains biplaceurs pro qui enchaînent les tours de manège de 20min en s’imposant tant au déco que dans le ciel et qui ne correspond pas à l’esprit d’un grand nombre de pratiquants du vol libre (à mon avis), voyant plutôt une belle balade dans le ciel dans un beau décor. Perso, je ne comprends pas pourquoi est autorisé la pratique de biplaceur pro, sans obligation d’enseigner à côté (mais on dévie du fil).

Suite à ce fil, je suis allé comment ça se passe ailleurs : la voiture. Donc, c’est bien la RC du conducteur qui couvre les dommages fait aux passagers (je ne le savais pas). Quid des professionnels, les taxis ? Ils ont obligation de prendre une RC professionnelle. Cette RC pro est plus chère (je ne sais pas combien). En résumé, c’est comme pour notre activité.

Derob

faut quand même arrêter la démagogie

la considération financière sur la RCA du biplace par rapport au solo est très identifiable et cela fait plus d’un ans que je le dis

cela se démontre aujourd’hui et est même honnêtement présenté par la FFVL

il ne faut pas dire que le biplace est plus dangereux que le solo ou que cela peut être à cause de règle de mécanique de vol précise , ça c’est de la démagogie de gens obtus ou partisans pour être gentil

il est un fait que la rca que nous payons tous rend principalement de l’argent pour les passager de biplace , peu pour les dégâts occasionnés à d’autres tiers

dans le raisonnement de certains on pourrait dire tant qu’on y est que l’assurance devrait être la même pour tout le monde , avion , hélico, ballon … on vol tous , et aller tant qu’on y est une rca pour les coureurs à pieds , et oui à un moment ils ont les deux pieds qui quittent le sol … :mdr:

le monde de l’assurance collectivise le risque de population “identifiables” , et mutualise un peu le risque non pas par gentillesse mais pour pondérer et assurer le risque , le reste c’est de la discutions disneyland et cette augmentation le montre à nouveau
si cela continue il y aura de moins en moins de solo à la ffvl …

Dans ce cas, pourquoi focalises tu tes récriminations sur les professionnels et non sur les pilotes de biplace en général ?

Je te rappelle que les professionnels collectent ‘bénévolement’ chaque année la majorité des licences FFVL. Nous faire passer pour des profiteurs est tout de même un peu fort ! :wink:

Peut-être parce qu’il y a deux différences assez significatives entre les biplaceurs pro et privés/associatifs ?

1/ le nombre de vols bi, et donc l’exposition au risque. J’ai l’intuition que les vols bi commerciaux sont peut-être 10x ou 20x plus nombreux que les bis “bénévoles” (quelqu’un a des chiffres?)

2/ le fait qu’un bi pro soit payant nous donne l’impression (discutable, mais justement qu’on peut discuter) que le tarif du vol commercial devrait/pourrait inclure une part de coût d’assurance qui n’aurait alors pas besoin de s’adosser à l’assiette plus large des non-professionnels.

Plus on fait de bi, plus on a d’expérience, donc il n’est pas évident que le nombre de bi représentent un risque + important.

Si ma mémoire est bonne, quand le passager est actif (déco et atterro), le pilote a une obligation de moyens, mais pour le vol une obligation de résultat. Est-ce qu’un passager qui se tord/casse une jambe sur un atterro normal doit voir ses soins pris en charge par l’assurance?

ben quand tu prend un bi pro, dans le montant y a forcement une partie charge fixe dans lequel on trouve l’assurance entre autre !!!
ils sont pro et donc ils sont la pour bosser pas pour faire du sociale !

Ouaip… Et le rythme auxquels sont enchaînés ces bis n’est pas un facteur d’augmentation de risque?
J’ai en tête au moins 2 cas d’accidents graves cette année qui semblent aller dans ce sens…

Manifestement, les bipro ne font pas porter à leurs clients le coût réel que leur coûterait une assurance indépendante, parce qu’ils poussent les hauts cris quand on insinue que les amateurs pourraient vouloir se désolidariser de la mutualisation d’assurance avec eux…

Je ne vois pas où tu veux en venir.
Les élèves ont besoin d’avoir une RCA, donc vous, pros, soit leur en fournissez une via vos propres moyens, soit par la fédé.
Pour le moment c’est le 2ème cas, il était un temps où l’élève ne pouvait s’assurer que dans un club, et dans ce cas les écoles délivraient des licences pour les clubs car sinon le lundi matin, les stagiaires n’auraient pas pu débuter leur stage.

2/3 de accidents en biplace pro , 1/3 pour les associatifs , je t’accorde que l’on a pas le détail financier et pas non plus la pondération sur plusieurs année,
et j’ai déjà dit plus haut qu’en tant que biplaceur je risquais d’être impacté ce qui est pour le moindre preuve d’honnêteté … si on veux bien me l’accorder …
il n’y a que michel qui considère que seuls quelques élus œuvrent bénévolement pour la ffvl , tous les autres qui entretiennent les sites , les ouvrent ou gèrent les rapports avec les collectivités , organisent les compètes , organisent des missions de sécurité (comme je le fais le 16/11) , ne sont que des branleurs/profiteurs/consommateurs au regard de ce que fait et décide le bureau et les professionnels qui devraient être seul décisionnaires des décisions mais aussi de l’info qui doit circuler

dans une précédente discutions et dans ma demande à la ffvl j’avais bien entendu intégré les rca cotisés par les élèves à intégrer dans la réflexion
et donc pousser la réflexion jusqu’à intégrer de façon plus juste dans les calculs le coût d’une rca bi pro en fonction du nombre de pilotes formés à l’année / biplaces commerciaux effectués
combien de pro ont une action bénévole au sein de la ffvl ?et combien de biplaceur ont une action bénévole auprès de leur club à travers leur qbi ou autre pour pour justifier que l’on étale leur rca sur les autres ???
je vois juste que la ffvl communique un peu sur les raisons de l’augmentation de la cotisation de cette année

La RCA bi pro, est-ce qu’elle couvre la responsabilité du moniteur dans le cadre d’un stage ?

A mon avis, c’est lié justement à la différence de protection solo/biplace.
Je m’explique. En parapente, si tu tapes, la plupart du temps tu casses un peu de matériel (c’est pas bien cher, on n’a jamais vu un parapente détruire un pont, et s’il cause un accident (automobile par exemple) il faut encore établir la relation de cause à effet). Et accessoirement le pilote se fait aussi plus ou moins mal, mais là c’est la sécu + mutuelle + son IA (dans cet ordre) qui prennent les frais en charge.

En bi, même impact sur la matériel (rarement cher) mais on peut vite monter à quelques millions pour le passager (qui n’étant pas responsable, se retournera contre toi, et c’est ta RCA qui prendra en charge les frais d’invalidité ou de décès, mais rarement les soins purs).

  1. si l’expérience était à elle seule un vrai critère probant de diminution du risque, les statistiques accidents seraient toutes autres. L’expérience quand elle tend à créer des habitude et surtout le sentiment de tout maitriser est même plutôt un facteur (humain) d’augmentation des risques au travers de prises de risques inconscientes. :canape:

Notez, pour couper court, que je parle ici de pilote sans considération qu’il soit solo, biplaceur, associatif ou Pro.

  1. Pour une jambe ou un pied cassé ou tordu et à moins qu’il n’en résulte de graves séquelles (articulation bloquée, amputation, etc. dans le même acabit) le passager ne touchera rien de l’assurance Individuelle-Accident passager (dans la supposition que le pilote l’avait souscrite) puisque le taux minimal de 16 % d’IPP ne sera pas atteint. :bang:

A partir de là, la seule option pour ce passager d’espérer une indemnisation est de rentrer dans le cadre d’indemnisation de la RCA-biplace. Pour que la RCA joue, il faut que l’accident soit du fait de la responsabilité du pilote.

Si c’est un accident arrivé en phase de vol, l’obligation de résultat règle probablement la question de la responsabilité du pilote. Je mets probablement car cela restera toujours à l’appréciation du juge qui statuera en dernier recours si l’assureur de la RCA voudrait contester la responsabilité seule et unique du pilote dans la survenue de l’accident ou la notion de phase de vol (j’y reviendrai)

Si c’est un accident arrivé en phase de décollage ou d’atterrissage et non en vol. Alors effectivement, il est question d’obligation de moyens et qui sous-entend que le passager intervient activement dans ces phase de décollage et d’atterrissage et que de fait il serait co-responsable de ce qui peut arriver.

C’est l’argument principal de ceux qui conseillent de souscrire l’assurance Individuelle-Assurance passager. Seulement le taux minimal d’Invalidité Partielle Permanente exigé pour déclencher le calcul de l’indemnisation conjugué au faible capital garanti font que aucun passager suffisamment blessé pour bénéficier d’une indemnisation ne saurait se contenter de la dite indemnisation et aura tout intérêt à se retourner contre le pilote et sa RCA pour espérer un dédommagement acceptable de ses séquelles.
Et si c’est pas lui ce sera sa famille et ses ayant-droits…

Donc il portera plainte contre le pilote en pouvant arguer que ;

Soit, au décollage, leurs pieds avaient quitté le sol et que le pilote n’a pas su/pu empêcher l’aile de reperdre de l’altitude ou virer dans un retour vers la pente et que donc ils n’étaient plus en phase de décollage mais bien déjà en vol.

Soit, à l’atterrissage, ils étaient encore en vol en finale quand le pilote n’a pas su/pu empêcher l’aile de ressourcer ou décrocher et que la fin de vol s’est terminé non pas par un atterrissage mais bien par un crash de faible hauteur en phase de vol.

Dans tous les cas, si l’affaire va en justice, le fin mot de l’histoire de qui est responsable, de qui doit payer quoi à qui, c’est le juge qui statuera en dernier recours qui décidera en fonction certes des éléments qu’il aura en sa possession mais aussi en fonction des jurisprudence et de sa propre conviction (même si elle ne devrait pas jouer, le juge reste un humain)

Bonne après-midi,

Hum ?

Un chiffre donné est le rapport sinistres / primes.
De 65% il est passé à plus de 200 % de par ce seul accident = sinistre à 1,2M.

Contrairement à ce que certains semblent croire, la pratique solo n’est pas à l’abri de dommages physiques à des tiers impliquant des sommes colossales, c’est heureusement plus rare.